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Sériecalement Vôtre
29 avril 2012

AVANT PREMIERE "CALL ME FITZ"

Mes évènements…

 

 

J'ai eu la chance d'assister à l'avant première de Call Me Fitz, diffusée par la chaîne Serie Club, en la soirée du jeudi 19 Avril, à la Cité de l'Architecture à Paris.

Le pitch de cette série ? L'histoire de Richard Fitzpatrick, plus connu sous le diminutif « Fitz » (d'où le titre), vendeur de voitures d'occasion de son état, et doublé d'un amateur de femmes, d'alcool et autres substances autant dangereuses qu'illicites. Un vendeur prêt à tout pour rester le meilleur dans son domaine, quitte à recourir à des méthodes peu orthodoxes. Après un accident de voiture, celui-ci se retrouve à travailler avec un homme débarqué de nulle part et qui se présente comme sa conscience. Oui, vous avez bien lu. Ce nouvel arrivant, du nom de Larry, prétend être la conscience de Fitz et tente alors de tout faire pour le ramener sur le droit chemin, au grand dam de Fitz qui ne veut absolument pas changer de vie et qui va devoir composer avec cet associé bien embarrassant pour son mode de vie adoré.

 

J'ai passé une agréable soirée, d'autant plus que la projection se déroulait en présence de l'acteur principal,  Jason Priestley (alias Fitz dans la série) !!!

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Tout commença par un cocktail dinatoire bien fourni, et champagne à volonté. Alors que je dégustais avec plaisir ces petits plats qui s'offraient à moi, je vis entrer dans la grande salle Jason Priestley. Il était impossible de le manquer car celui-ci était entouré par une troupe composée par les organisateurs de l'évènement, des photographes et invités avides de dérober une photo de et avec lui. Au départ, je pensais qu’il me serait impossible de l'approcher de près, vu le cordon de personnes qui le ceinturait. Alors je me contentais de le regarder de loin sortir de la salle pour monter les marches de la terrasse et admirer la vue sur la Tour Eiffel. Je sortis, moi aussi, mais restais en bas des escaliers et tentais néanmoins de prendre une photo... Pas tellement réussie car je ne voyais rien de lui, ou, au moment où j'appuyais sur le bouton de mon appareil, Priestley tournait la tête. Quelques minutes plus tard, je m'aperçus que des invités commençaient à poser avec lui pour des photos souvenir personnelles. Du coup, je me suis dit « et pourquoi je ne tenterais pas ma chance? ». C'est pas comme si je forçais le dispositif de sécurité telle une fan hystérique, mais si apparemment l'acteur se prêtait au jeu, je pouvais saisir ma chance. Je suis donc montée sur la terrasse et me suis faufilée entre la horde de personnes. C'est dans ces instants que l'on voit l'avantage de ne pas avoir un gabarit imposant, puisqu'on peut se déplacer dans une foule sans bousculer tout le monde et gâcher la vue de certains. Malheureusement pour moi, quand j'arrivai près du but, l'organisatrice décida d'arrêter l'exercice pour diriger Priestley à l'intérieur de la salle. Je repartis bredouille de mon escapade pour reprendre quelques pièces du cocktail. La chance me sourit cependant. Priestley s'en alla refaire un tour du côté de la terrasse, pour y donner une interview filmée à un journaliste. Je suivis le mouvement et réussis à me retrouver dans un coin à côté du journaliste qui interviewait Priestley. De cette séance de questions-réponses en ressortirent plusieurs photos de l'acteur avec, en prime, des images de la Tour Eiffel en arrière-plan. Après l'interview, Jason posa pour les photographes et je pus me rapprocher pour avoir des photos de face (jusqu'alors, je n'avais que des photos de profil, ce qui en soi, était déjà fantastique). Jason redescendit et, à l'entrée de la salle de réception, il s'arrêta pour discuter avec une jeune femme. Je n'ai aucune idée de la nature de leur conversation, j'étais trop occupée à rester dans les parages pour espérer une photo en sa compagnie. Après la conversation, Priestley se porta volontaire pour faire d'autres photos avec les invités, à commencer par la jeune femme avec laquelle il venait de parler. Ce fut le moment ou jamais pour moi de lui demander si je pouvais être la prochaine à poser avec lui. Il me répondit avec un « sure » amical et c'est ainsi que je fus la suivante à me mettre à côté de lui pour une photo inoubliable, en demandant à une invitée de se transformer en photographe pour immortaliser et instant. Ma patience avait finalement payé !! Comme j'étais contente !! Et oui, ce n'est pas tous les jours que l'on fait une photo avec un acteur d'une série télé culte !! (pour des raisons d'anonymat, je ne publierai pas cette photo)

 

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Après un cocktail dont j'avais profité très modestement (rappelez-vous, je suivais Priestley), les invités furent dirigés vers la salle de projection. Un long parcours semé d'escaliers, d'ascenseurs et de couloirs. De quoi se perdre si on n'était pas familier du lieu. Nous arrivions dans la salle de projection et dûmes patienter plusieurs minutes devant les différentes bandes annonces de Série Club: White Collar, Hung, Lip Service, New York 911, Justified et autres séries. Vint enfin le moment où Jason Priestley se leva pour dire quelques mots sur sa nouvelle série, qui en est à présent à sa troisième saison outre-Atantique (l’équipe est dans les starting blocks pour tourner la quatrième), mais dont nous allions voir les deux premiers épisodes de la saison 1 en cette soirée. Jason prononça quelques mots en français, so cute. Il ajouta avec humour qu'il préférait se mettre une balle plutôt que rejouer Brandon dans un téléfilm basé sur Beverley Hills, avant de nous laisser découvrir Call Me Fitz.

 

 

Call Me Fitz surfe clairement sur la vague des antihéros arrogants, égoïstes, antipathiques, cultivant les excès à souhait. Richard Fitzpatrick, ou Fitz pour les intimes, vend ses voitures d'occasion en séduisant les femmes, « joue » avec la secrétaire dans une voiture quand il n'est pas en train de travailler, se ravitaille en herbes auprès du garagiste de la concession. Bref, Richard est l'exemple type du dépravé et personnage qu'on adore détester. Un personnage qu'on sait qu'il est mauvais mais pour lequel on ressent une certaine attirance parce que c'est sa façon d'être qui nous fascine. Un peu comme Sue Sylvester dans Glee ou le docteur Romano dans Urgences. Deux personnages qui horripilent leur entourage par leurs paroles acerbes appuyées d’images et pour lesquels j’étais en admiration devant leur inventivité verbale (enfin, cette inventivité venait surtout des scénaristes que j’admire pour leur travail créatif). Deux personnages détestables mais que j’adorais, justement parce qu’ils étaient uniques en leur genre… Mais retournons à notre sujet. Les voix-off et les images au début du pilote sont à la fois concises et explicites pour nous brosser le portrait du personnage. Ainsi voit-on Fitz lors de soirées entouré de femmes, de bouteilles d'alcool, de drogue, la chemise entrouverte, un sourire grandiose d'individu qui profite de la vie sans penser à autre chose que justement profiter de la vie et de ses plaisirs charnels. Ainsi entend-on au début Fitz mettre les choses au clair: « Il est très rare de rencontrer un homme qui vous impose le respect, un homme dont vous êtes fier, le genre d'homme qui vous pousse à devenir meilleur ». Et là, la chute: « Et bien cet homme n'est pas Fitz ». Le générique est aussi dans ce style et met bien en contradiction Fitz et Larry. Un Fitz qui aime batifoler avec les filles et un Larry coincé, gêné. Un Fitz dans le plus simple appareil et un Larry en costume blanc, tenue d'innocence ou de droiture. Un Fitz dans la trempe des golden boys hyper confiants, le beau gosse, quoi, et un Larry plus dans le style du garçon timide, naïf, mal à l’aise avec la gente féminine. Deux acteurs qui se contrastent déjà par leur physique. Quand vous mélangez ces deux gabarits et attitudes, vous obtenez un cocktail explosif en situation hilarantes, entre un homme qui cherche à assagir le second qui n’en peut plus d’avoir le premier sur son dos et qui ne veut absolument pas changer de vie. Ajoutez à cela une secrétaire un peu « blonde sans cervelle » (ne vous inquiétez pas, je n’ai rien contre les blondes) qui cherche à casser son image, un mécanicien pas très malin, un père autoritaire prêt à dénigrer ses enfants, une sœur pas très aimable et vous finissez sur une série déjantée, mais aussi un peu caricaturale.

 

Est-ce à cause du champagne offert avant la projection que je n’ai pas totalement accroché aux premiers épisodes de la série ? Peut-être. Toujours est-il que certains passages étaient lourds. Dans l’ensemble, Call Me Fitz est un show fou fou fou qui mise sur l’exaspération de Fitz à toujours avoir Larry dans ses pattes où qu’il aille, quoiqu’il fasse pour se débarrasser de lui. En fait, Larry est comme le type qui vous colle en permanence en pensant que vous êtes tous les deux très proches alors que vous, vous êtes indifférent et que vous ne comprenez pas pourquoi cette personne parasite votre vie. Le type qui vous énerve et auquel, si vous êtes du genre gentil et courtois, vous n’oserez pas dire de but en blanc ses quatre vérités de peur de le blesser. Fitz lui, ne se fait pas prier pour tenter de dégager Larry de son existence, quitte à envisager un meurtre et à le mettre en pratique (avec échec, bien entendu et heureusement, sinon la série n’a plus aucun intérêt). Cependant, voilà, il est vrai que certains moments prêtaient à sourire, mais pour moi, c’était sans plus. Certaines situations étaient soit trop caricaturales, soit trop peu crédibles. Par exemple : Fitz est prêt à tout pour vendre sa voiture. Au début du pilote, on le voit avoir un accident alors qu’il faisait essayer une décapotable rouge à une cliente qui, à la suite du drame, est plongée dans le coma. Là, problème de taille pour Fitz : l’accident va lui coûter très cher du point de vue des finances de la concession. Celui-ci, pour minimiser ses pertes, se met en tête de faire signer le document d’achat à la pauvre accidentée. Et pour cela, il se met en tête de la réveiller. Parmi les tentatives : quelque chose qu’il doit faire sous les draps. Finalement, interrompu par Larry, il décide de passer à un plan B et kidnappe la malheureuse. Une situation que j’ai trouvée ridicule, en fait. Je sais que les séries permettent aux gens de pouvoir s’évader un peu, et que parfois, il n’y a pas de mal à montrer une aventure qui sorte de l’ordinaire, mais dans le cas de Call Me Fitz, c’était un peu too much. Sérieusement, seriez-vous prêt à kidnapper une femme dans le coma ou à lui donner du plaisir physique pour la réveiller afin de lui faire signer des papiers ?

 

Ensuite vient la girl scout qui m’agace un peu. En résumé, cette girl scout (dont j’ai oublié le nom) a assisté à l’accident et on ne sait pour quelle raison, elle veut aider la fille de la victime (nom encore oublié) à faire condamner Fitz. Ce dernier était en effet au volant, n’était pas très sobre, et tout de suite après l’accident, a positionné la victime à la place du conducteur pour se couvrir. Sauf qu’il n’existe aucune preuve qui place Fitz au volant de la voiture, et la girl scout est arrivée une fois que Fitz avait fait l’échange. Par conséquent, le combat de la fille de la victime s’annonce difficile. La girl scout commence à empiéter sur la vie de la fille de la victime par sa présence et on voit bien que la jeune femme en est agacée. On sent que cette fillette a la dent dure contre Fitz et qu’elle cache quelque chose. Il y a peut-être un lien qui unit les deux, parce que sinon, pourquoi cette girl scout tiendrait-elle autant à faire couler Fitz ? Serait-il son père biologique et aurait-il abandonné sa mère ? Quoiqu’il en soit, cette fille m’énerve un peu, et lui arrive-t-il de changer de tenue de temps en temps, parce qu’on la voit toujours en béret rouge et veste militaire avec son écharpe de médailles ?? Les personnages sont parfois caricaturaux (comme la girl scout).

 

Quant à Larry, son explication concernant son identité est ambiguë. Il se présente en effet comme la conscience de Fitz. Il arrive de nulle part, devient par on ne sait comment cogérant de la société et est la conscience de Fitz. En plus de cela, il connaît pas mal de détails sur la vie de Fitz qui en est troublé quand Larry les lui révèle. En réalité, le personnage de Larry est… Bizarre. Qui se cache vraiment derrière ce bonhomme ? Au départ, on pourrait croire que ce Larry, étant donné qu’il est la conscience de Fitz, n’est pas réel, qu’il pourrait être l’ange qu’un personnage, en proie à un dilemme, voit s’affronter avec la version diable de lui-même pour tenter de le faire pencher de son côté, par exemple. Or Larry est bien réel. De plus, on voit Larry pour la première fois juste après l’accident de Fitz. Celui-ci trébuche et en tombant, se cogne la tête contre une grosse pierre. Sonné, il voit apparaître un lapin géant qui n’est autre que Larry déguisé en lapin courant vers lui (je me demande bien la signification de cet animal). Et donc à ce moment précis, Larry est bien le fruit de l’imagination de Fitz. A moins qu’on ne soit dans de la science fiction (et vu le ton de la série, c’est peu probable), Larry se serait-il matérialisé en homme ? C’est ce détail qui m’intrigue. D’où : Larry serait il un ange ? Si oui, ce serait étrange, si on se réfère au ton de la série. Ensuite, le comportement de Larry est assez déstabilisant pour quelqu’un agissant dans le bien d’autrui. Notamment lors de cette scène où l’on voit Larry déjeuner. Certes, Larry est un homme aux antipodes de Fitz : innocent, un peu gauche, mais dans la scène du déjeuner, Larry a plus l’air d’un parfait idiot que d’une « conscience ». Il est évident que la série joue sur l’opposition entre les deux hommes, mais il y a quelque chose de forcé quand on regarde Larry manger avec son bavoir et qui, par conséquent, dessert le personnage dans sa mission.

 

Enfin, dernier point des éléments qui m’ont rendue sceptique, l’abondance du mot « fuck », qui à force d’être répété toutes les deux minutes, finit plus par énerver que faire sourire. On ne saurait se passer de ce terme pour mettre en valeur la grossièreté de Fitz, mais trop de ce vocabulaire tue ce vocabulaire.

 

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Je retiens quand même des points positifs à ce début. La prestation de Jason Priestley est excellente. Il a la dégaine du parfait sale type égocentrique, sexe, drogue et rock’n’roll. Il est juste impeccable dans son rôle. Le personnage de la fille de la victime est également intéressant : c’est même le personnage le plus terre à terre et « sérieux » dans ce monde de déjantés.

 

Autre point qui a attiré mon attention : la musique. Les différents habillages musicaux collent parfaitement à l’ambiance de la série, accompagnent parfaitement les situations. Surtout, j’aime bien ce genre de composition. Le générique offre une musique digne de celles que l’on peut entendre dans les cabarets, univers de légèreté, fête, d’évasion. D’ailleurs, les images du générique rappellent cet univers, ou plutôt les scènes de film traitant de la fin du XIXème début XXème siècle où l’on voit des hommes profiter de femmes dans des maisons closes et où tout le monde fume et boit diverses liqueurs. Une musique légère, joyeuse.

 

 

Conclusion :

Mes + : Le jeu de Jason Priestley/ La musique/ Le portrait du personnage de Richard Fitzpatrick.

Mes - : Des situations qui censées être drôles, ne m’ont pas décroché le moindre sourire car lourdes dans l’humour/ Certains personnages et situations caricaturaux.

 

 

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