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Sériecalement Vôtre
2 janvier 2014

TOP OF THE LAKE



Top of the Lake est une expérience télévisuelle, assurément. Le résultat : satisfaction, déception, métamorphose, nonchalance, émerveillement peut diverger selon chacun, mais on ne ressort pas de Top of the Lake indifférent. La minisérie nous fait voyager dans la magnificence des paysages sauvages de la Nouvelle Zélande. Paradise est un paradis à première vue où on serait bien tenté d’y aller pour échapper à la brutalité du monde, aux problèmes personnels. En réalité, Paradise est un paradis pour mieux cacher l’enfer. Plus le cadre est idyllique, et apparemment, plus les hommes qui y vivent soit ont des secrets, soit sont cassés, soit sont barges, soit sont des pervers.

 

Tout commence avec la disparition d’une fillette de douze ans, rien de choquant jusque là. Ce qui l’est, c’est qu’elle est enceinte ! On se doute donc qu’il lui est arrivé quelque chose de terrible. Qui est le coupable ? Telle est la question. Toutefois, la dimension enquête n’est pas le principal sujet de Top of the Lake. D’ailleurs, si on fait attention au générique et au décor dans la série, on y trouve la réponse (je n’y prêtais moi-même pas plus d’attention jusqu’au moment où ça m’a fait tilt). Ce n’est pas non plus un sujet bâclé. C’est un prétexte pour explorer, accompagner d’autres histoires (et celles-ci accompagnent celle autour de l’enquête). C’est une enquête qui prend du temps, ce qui lui confère un côté réaliste, pour laquelle les autorités ne bénéficient pas de moyens énormes, et non pas une enquête résolue en quarante minutes avec une myriade de gadgets. La mini-série s'attache à poser les éléments.

 

Top of the lake


Pour ma part, je diviserai la série en deux parties. La première, constituée de trois épisodes, m’a moins enthousiasmée que la seconde, les trois derniers épisodes, donc (diffusion Arte). Il se passait plus de choses, il y avait plus d’avancée dans l’enquête dans ces trois derniers épisodes. Les trois premiers paraissaient plus lents. Je ne dis pas qu’il n’y avait rien : il y avait des choses, mais leur développement était moins palpitant que celui des évènements dans les épisodes suivants.

 

Ce qui est intéressant, ce sont les personnalités des différents protagonistes, chacun un peu bizarre à sa façon. Entre le patriarche Mitcham roi de Paradise et aux multiples descendants, violent, caractériel, ambigu ; ses deux fils paumés avec lesquels il « travaille » ; le capitaine de police qui se la coule douce et sort une demande en mariage étonnante (ça m’a frappée^^) ; l’héroïne Robin qui semble être la seule à se soucier de Tui, la disparue, et se trouve à la croisée des chemins ; Tui, jeune fille grandissant au milieu d’hommes peu recommandables ; tous ces hommes peu recommandables qui traînent au bar en pleine journée ; la gourou GJ à la chevelure de sorcière, qui a l’air de planer en permanence (ce personnage ne sert pas vraiment à grand chose, à part lancer des phrases pseudo philosophiques) et ses suiveuses ne sachant pas trop où aller ; il y a vraiment de tout pour faire un monde.
Plus on avance dans cette minisérie, et plus l’on se rend compte que cette nature apaisante n’a rien de quoi apaiser notre âme et nos inquiétudes face à la violence de ce monde.

 

Et vous, qu’en avez-vous pensé ?

 

Sériecalement vôtre,
VK

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