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Sériecalement Vôtre

30 décembre 2012

DESPERATE HOUSEWIVES

Goodbye...

 

A mon tour (un siècle après tout le monde) de rendre hommage à cette série qui a marqué le paysage audiovisuel de son empreinte. Elle m’a fait rire aux éclats, verser quelques larmes par occasion, donnée une bouffée d’oxygène au travers d’une multitude d’intrigues (certaines ont été un peu moins palpitantes que d’autres, mais quelle série est épargnée par ce phénomène ?). Desperate Housewives restera dans les esprits, c’est certain. Elle a mélangé les genres, mis en avant des femmes quadragénaires (trop) souvent laissées de côté dans le show business, et mis en avant ces héroïnes de façon sérieuse. Bravo aux créateur et scénaristes, c’était un travail remarquable. Ils ont sur nous transporter d’histoires en histoires, diversifier les moments drôles sans jamais les rendre lourds, créer des interactions entre différentes situations (quand une action d’une personne se répercute sur celle d’une autre), et équilibrer les intrigues entre les personnages.

 

Revenons un peu aux épisodes finaux (enfin, ceux depuis la mort de Mike, je fais un tir groupé). Globalement, j’ai bien aimé. J’ai versé une larme pendant la scène des retrouvailles de Lynette et Tom. J’ai trouvé cette scène bien faite : c’était sobre, émouvant, efficace. Pas d’effusion de déclarations d’amours interminables et remplies d’une ribambelle de mots romantiques à finalement tuer le caractère romantique. La prestation de Doug Savant m’a touchée. Je me suis tordue de rire à l’évanouissement simulé par Bree, c’était trop fort, sans oublier sa crise de jalousie (pour Trip). Pareil avec le parcours du combattant de Renée le jour de son mariage (elle a offert des moments bien drôles), ou quand Gabrielle dévalise la boutique avant d’être engagée, ou encore cette mémorable danse de la victoire de Carlos. Quant à Madame McCluskey, elle est partie dignement, entourée des siens, dans sa maison. C’était émouvant, d’autant plus avec le parallèle de la naissance de la fille de Julie. Et cette madame Huber, quelle vieille peau !!! Sérieusement, c’est vraiment la voisine trop curieuse dès le premier contact, à vouloir se mêler de ce qui ne la regarde pas. Comment elle insiste pour connaître le nom de la ville d’où vient Mary Alice, j’en étais effarée…

 

Par contre, je me dois de pousser un cri de déception sur l’épilogue proposé à la fin du dernier épisode. Je refuse d’admettre que ces quatre femmes, qui ont cohabité dans le même quartier pendant presque vingt ans, qui ont tout partagé : joies, drames, complicité de dissimulation de cadavre (une situation pas anodine) ; se quittent pour continuer leur vie chacune de leur côté sans garder contact. Non, à mes yeux, elles ne peuvent pas couper les ponts comme cela. Qu’elles ne se voient plus autant qu’avant, je veux bien, c’est logique vu qu’elles vivent à des endroits différents. Qu’elles ne prennent pas le temps de se retrouver le temps d’un week end entre filles (à deux, trois ou quatre, peu importe), je ne peux l’accepter. On ne tire pas un trait sur vingt (plus ou moins) années de cette façon ! Pour ce point-là, je suis même furieuse car à entendre Mary Alice, c’est effectivement ce qui se produit. Je sais que c’est de la fiction, que ma réaction est peut-être disproportionnée, mais cet aspect a été une tâche sur le beau tableau qu’a été le final. Pour moi, il fallait ne pas fermer la porte à de possibles retrouvailles dans l’imaginaire du téléspectateur. En effet, j’ai du mal à concevoir qu’aucune fille ne vienne au mariage de Bree avec Trip, que Lynette ne voie jamais la fille que son fils a eu avec Julie, et par la même occasion, Susan… Autre point qui m’a dérangée : comment Bree, après toutes ces années au cours desquelles on a pu la voir se décoincer un max, peut-elle rejoindre un club de conservateurs ?!?!? C’est trop bizarre. Bree peut garder ses tendances conservatrices, c’est son droit. Cependant, elle a vécu tellement de choses allant à l’encontre de tout principe conservateur. Elle a été alcoolique, elle a accepté l’homosexualité de son fils, elle est sortie avec un homme plus jeune qu’elle, elle a même mis de côté certains principes pour aider les autres, elle a multiplié les aventures sans lendemain dans la saison 8, elle a failli aller en prison… La Bree à la fin de la série est tellement éloignée de celle qu’on a découverte au début que la voir revenir à ce qu’elle était avant me paraît insensé. C’est comme si elle régressait tout à coup. Surtout, son passé va forcément resurgir et impacter sur sa relation avec les autres femmes conservatrices…  Gabrielle, Susan, Lynette et Bree ont toutes eu une belle vie, mais le hic, c’est que cette séparation était définitive…

 

Et vous, qu’en avez-vous pensé ?

 

Sériecalement vôtre,

VK

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24 décembre 2012

NO LIMIT, SAISON 1

 

no limit 1

 

Je dois avouer que jusqu’à une époque récente (on va dire l’année dernière), je n’avais pas vraiment éprouvé la même envie de suivre des séries françaises que celle que j’avais à suivre les séries américaines. Je suis sûre que plusieurs personnes se reconnaîtront dans mon cas. En effet, je ne ressentais pas le même engouement à me fidéliser à une série française que celui à me fidéliser à une série américaine. Y avait-il des raisons rationnelles à cette fermeture vis-à-vis des séries hexagonales ? Je n’en sais rien. A vrai dire, les séries US me touchaient plus par leurs intrigues (contenu et cadence), leurs personnages. Ceci-dit, j’ai tout de même regardé des séries françaises, de temps à autres. Plutôt de façon épisodique. J’avais suivi et apprécié Cellule Identité, Le secret du Zodiaque, Supectes…. Mais voilà, ça s’arrêtait là… Jusqu’au jour où j’eu ce déclic qui me poussa à élargir mon horizon télévisuel et donc, à reconsidérer ma relation avec les séries françaises. Pour résumer, ce réveil fut provoqué par ma découverte de Profilage, et se poursuivit avec Section de Recherches. Arriva ensuite Ainsi soient-ils, puis No Limit. J’avais décidé de me montrer curieuse sur les nouveautés françaises, et je ne dérogeai pas à ma bonne résolution avec No Limit. Je dois tout de même préciser que j’ai eu des difficultés à regarder les deux derniers épisodes : en effet, je les avais enregistrés, mais l’enregistrement a commencé, pour une raison que j’ignore, à partir en vrille en faisant des bonds : en pleine scène, un saut me projetait deux scènes plus loin, vous voyez le désagrément… En conséquence, je n’ai pas vraiment pu en profiter…

 

Que dire de No Limit ? Avant tout, rappelons que No Limit suit le chemin de Vincent, acceptant de réaliser des missions pour les services secrets français en échange d’un traitement expérimental, après avoir appris qu’il avait une tumeur. Et bien, ma foi, cette série fait passer un bon moment. C’est une série divertissante, amusante. Mouvementée et non dénuée d’humour. Les personnages sont sympathiques, drôles avec chacun son caractère bien trempé. Mention spéciale à Juliette, la sœur de Vincent, pour ses piques tantôt cinglantes, tantôt sarcastiques, tantôt humoristiques, mais toujours jouissives (surtout quand son collègue est dans les parages). Même si l’intrigue de base tourne autour de Vincent, les personnages qui l’entourent arrivent à exister sans trop de difficultés. Je fais référence notamment à sa sœur, son ex-femme et sa fille. Elles ne sont pas reléguées à une présence anecdotique, elles participent activement dans les scènes qu’elles partagent avec Vincent. Elles ont évidemment moins de scènes que Vincent, mais elles ne sont pas non plus juste la sœur, l’ex et la fille qui apparaissent juste par-ci, par-là pour faire leur quota minimum de scènes et remplir la case « il y a des personnages féminins dans la série ». Toutefois, je pense que c’est plus évident pour la sœur de Vincent. Je trouve qu’avoir fait d’elle une flic qui se retrouve constamment liée à ses missions est une bonne idée. Même si ce stratagème est simpliste, car Juliette doit quand même avoir d’autres enquêtes qui ne tournent pas autour de Vincent (or la série donne l’impression que ce n’est pas le cas), il est nécessaire sinon Juliette ne serait qu’un personnage beaucoup trop effacé… En ce qui concerne la collègue et voisine de Vincent, je la trouve moins intéressante. Elle ne m’apparaît pas vraiment comme un véritable agent, à l’égal de Vincent. Apparemment, c’était une call girl recrutée par le chef de la cellule secrète (si j’ai bien compris). J’aurais préféré qu’elle soit elle aussi issue du milieu militaire, par exemple, au lieu d’être seulement l’atout femme fatale. J’aurais préféré que Vincent et elle forment un véritable duo et enquêtent ensemble sur le terrain, au lieu de voir Vincent être le seul à crapahuter à droite et à gauche chez les criminels. L’avantage d’avoir un coéquipier sur le terrain est qu’en en cas de pépin, on peut compter sur un renfort (l’union fait la force…).

 

no limit 2

 

Quant aux épisodes, ils ont tous été bien dosés en action, moments d’humour, instants familiaux, missions et enquêtes policières. La mise en scène pour les passages où Vincent est en mission est bien pensée et maîtrisée : les plans s’enchaînent et donnent du rythme à la séquence, et nous donnent l’impression de regarder un bon film d’espionnage. De même la division de l’écran en plusieurs cadres lors des conversations téléphoniques participe à donner du punch et maintenir ce cadre de film d’espionnage. La musique est bien présente et colle avec succès à l’ambiance de la séquence concernée. La réalisation et la musique rendent les épisodes agréables à découvrir, adhérer et suivre. En outre, la construction des intrigues sur deux épisodes est intéressante. Elle est un est bon compromis entre faire un épisode sur un film d’1h50 qui pourrait décourager certains et un épisode de 50 minutes trop court pour une intrigue trop dense, mélangeant les enquêtes de Vincent, celles de Juliette, et les interactions de Vincent avec sa fille et son ex. Dosage qui déboucherait sur des scènes hors enquêtes de Vincent anecdotiques et inutiles (et/ou des intrigues de missions peu approfondies). Par ailleurs, ce système de double épisode permet des cliffhangers, ce qui n’est pas pour déplaire, à condition d’être pertinents, d’accentuer le suspens.

 

On pourra reprocher des éléments à cette série, comme par exemple ces situations où Vincent, tout seul face à des dizaines d’ennemis, s’en sort les doigts dans le nez. Ou encore cette scène du pilote pas du tout crédible dans laquelle Vincent se cache… sous le véhicule du propriétaire de la maison dans laquelle il doit s’introduire ! Scène pas du tout crédible car la voiture sous laquelle Vincent se cache est garée devant la demeure qui elle-même se trouve dans une prairie, et donc, personne n’a pensé qu’une fois le propriétaire parti dans sa voiture, Vincent serait « légèrement » en pleine lumière et donc visible par les hommes de main du maître des lieux ?? Bon, on va pardonner. Aucune série n’est parfaite, et si on est indulgent, No Limit se regarde avec plaisir. Toutefois, parce qu’il ne faut pas exagérer non plus et tout pardonner, à mes yeux, la série repose sur une idée de base incohérente, voire tirée par les cheveux. C’est la grosse faiblesse du la série. En effet, la série est construite sur l’histoire de Vincent qui, après avoir découvert qu’il souffre d’une tumeur, accepte de travailler pour les services secrets français en échange d’un traitement expérimental. Ainsi le voit-on se la jouer James Bond dans chaque épisode, infiltrer des repères de criminels, se battre, échanger des coups de feu, etc. Mon problème pourrait se résumer à la question suivante : comment peut-on attendre d’une personne ayant une tumeur au cerveau (dans un stade avancé de surcroît) qu’elle réalise avec efficacité et succès des enquêtes périlleuses ???? Attention, loin de moi de prétendre que les personnes malades sont des personnes incapables. Dans mon raisonnement, quand une personne est malade, elle n’est pas vraiment en forme pour accomplir certaines tâches. Par exemple, essayez de faire un problème de mathématiques (du style calcul d’intégrales, résolutions d’équations à trois inconnues) quand vous avez 39 de fièvre et que vous éternuez toutes les cinq minutes… Bonjour les erreurs de calculs… Pour une personne avec une maladie plus grave, déjà que pour assurer un travail plus traditionnel (aller au bureau et non aller en mission d’espionnage), cela ne doit pas être évident, alors imaginez courir, escalader les murs, tirer dans tous les sens ! D’ailleurs, on voit bien les effets de la tumeur de Vincent lors de ses missions, lorsqu’elles le font souffrir et le mettent en danger. Par conséquent, le postulat de base est illogique et je ne peux m’empêcher d’insister dessus, je trouve ça trop bizarre... Autre point : dès le départ, Vincent a l’air d’être condamné. Donc est-ce que finalement la série va nous sortir du chapeau un traitement miracle pour permettre à Vincent de survivre plusieurs années, afin aussi de permettre à la série de connaître la joie d’enchaîner les saisons ? Parce que si Vincent est effectivement destiné à connaître la fin malheureuse à laquelle il est voué dès le début de la série, je ne vois pas comment la série pourrait durer sur le long terme. Car oui, en dehors de ce point négatif, la série est quand même bien faite et agréable à regarder. Elle a du potentiel pour s’enrichir. Dernier élément qui m’intrigue, et en réalité, me fait enrager : pourquoi avoir baptisé cette série française No Limit ? Est-ce plus attractif que « Sans Limite » ?? Pour les ventes à l’international, peut-être, mais sincèrement, pourquoi sacrifier notre si belle langue ? Sans Limite sonne pourtant bien, je trouve… Tels sont mes griefs envers cette série, mais je le répète, elle se regarde avec plaisir, donc allez-y !

 

Et vous, qu’en avez-vous pensé ?

 

Sériecalement vôtre,

VK

14 décembre 2012

SALON DES SERIES ET DU DOUBLAGE (17/11/2012)

 

Samedi 17 Novembre 2012, je me suis rendue au 9ème salon des séries tv et du doublage, organisé par l’association Sérialement vôtre. A vrai dire, j’ignorais l’existence de cette association et donc de cet évènement. Je les ai découverts par un pur hasard, grâce à la bloggeuse et amoureuse des séries, Lubiie, via l’un de ses tweets (qui a dit que twitter ne servait à rien ?). Cela tombait bien car ce week end du 17, j’avais envie de me reposer et donc, apprendre qu’un tel salon existait enflamma ma curiosité. Une fois les détails de l’évènement notés sur mon agenda, je décidai de m’y rendre. C’est ainsi que j’atterris à la Maison des Mines où avait lieu la rencontre, à 10 h. Oui, j’avais fait l’effort de me lever tôt un samedi, et vous pouvez me croire, ce ne fut pas facile du tout (surtout quand on se couche la veille à une heure du matin après avoir passé des heures sur un projet). C’est découvrir l’identité de l’invité surprise, dont la venue était prévue à 11 heures, qui me motiva. Malheureusement, j’appris une minute avant d’acheter mon billet que cet invité surprise ne viendrait pas. Dépitée je fus car je m’étais levée tôt pour lui ou elle… Je pris finalement une place pour assister à la conférence intitulée « Légende du doublage » et une place pour celle intitulée « Desperate Housewives : les voix françaises des stars de la série », autre point qui m’avait motivée à venir. J’y rencontrai également sur place Lubiie qui assistait aux mêmes conférences que moi. Sentiment de solitude effacé… Une fois mes places garanties, je me rendis à la première conférence.

 

Conférence « Légende du doublage »

 

SDC10751

 

Cette première rencontre se déroula en présence de Dominique Paturel. Son nom ne vous dit peut-être rien, d’ailleurs, moi non plus, je ne savais pas qui était cet homme. Par contre, si je vous dis le regretté JR de Dallas, là, ça vous évoque quelque chose, pas vrai ? Et bien, monsieur Paturel n’est autre que la voix française de JR. Et il ne compte pas que JR dans son pédigrée, puisqu’il a doublé Lee Majors, Robert Wagner, Michael Caine et George Peppard ! La conférence débuta avec le parcours de Dominique. L’homme naquit au Havre de parents non comédiens. A dix ans, Dominique fréquenta l’école rue Blanche, à Paris,  à l’époque (transférée à Lyon de nos jours), dans laquelle il suivit des cours de comédie, littérature théâtrale, poésie, ainsi que des cours de sport, car cette école se voulait offrir une éducation complète. Au cours de ses études, Dominique passa des auditions (proposées par l’école). Grâce à l’une d’elles, il fut engagé pour interpréter Léandre dans Les Fourberies de Scapin. Le destin voulut que l’acteur jouant Scapin tombe malade et soit remplacé par… Dominique lui-même ! Ainsi monsieur Paturel et la troupe donnèrent 400 représentations. Dominique raconta être retourné à l’école rue Blanche, mais l’établissement lui avoua que finalement, avec l’expérience qu’il avait acquise, il n’avait plus grand-chose à apprendre… Dominique tenta le Conservatoire mais fut recalé au troisième tour. En croisant des membres du jury quelque temps plus tard, Dominique apprit que les jurés ne l’avaient pas retenu pour la simple raison qu’ils ne voyaient pas ce que le Conservatoire aurait pu lui apporter de nouveau…

 

Dominique Paturel continua son témoignage avec sa carrière au théâtre. Il avait fait aussi bien des représentations en salle que des représentations retransmises en direct à la télévision ou enregistrées. D’ailleurs, pour l’une d’elles, les événements prirent une tournure inédite. Paturel nous narra avec beaucoup d’humour comment, à une répétition, la scène fut littéralement inondée. En effet, l’un des décors était un immense aquarium avec des poissons. Pendant la répétition, la température de la salle avait grimpé, à cause de l’utilisation de plusieurs lampes (nécessaires pour l’enregistrement). Arriva la pause déjeuner pendant laquelle les lumières furent éteintes. Conséquence : refroidissement de la pièce qui provoqua l’explosion de l’aquarium ! Résultat : de l’eau et des poissons aux quatre coins de la salle ! Sachant que l’enregistrement reprenait à 13h30, l’affaire s’annonçait critique, mais heureusement, les techniciens réussirent à fabriquer un aquarium en un temps record et l’histoire reprit son cours comme si rien ne s’était produit… Dominique enchaîna avec d’autres souvenirs personnels, dont celui où, après son mariage, il partit répéter une pièce et son épouse, tourner une scène essentielle d’un film (exigée par le réalisateur la veille)…

 

Dans les années 60, Dominique tourna dans plusieurs séries de l’ORTF. Séries grâce auxquelles son nom commença à être connu du public. Sa photo se retrouva sur plusieurs couvertures de magazines. Dominique réalisa qu’il lui aurait fallu vingt ans pour réunir autant de personnes à ses représentations au théâtre pour atteindre le même chiffre de spectateurs qu’il réunissait en une soirée de diffusion. Paturel avoua avoir été heureux de jouir du luxe de pouvoir accepter et décliner des projets en fonction de sa sensibilité artistique. Ce choix de faire ce qui lui plaisait fut en partie du à son travail de doublage, précisa-t-il.

 

SDC10750

 

En ce qui concerne le doublage, Dominique entra dans cet univers par hasard. Il était venu chercher son épouse après sa séance de travail et on lui suggéra de se lancer dans cette activité. Quelques jours après avoir fait un essai, Paturel fut engagé. Il travailla sur plusieurs films Disney : La coccinelle, Quatre bassets pour un danois, Robin des bois… Il doubla Roy Thinness dans Les Envahisseurs. Thinness lui envoya même à Noel une carte avec un recueil de poèmes composés par lui. Côté séries télévisées, il prêta sa voix à Lee Majors dans L’Homme qui valait trois milliards. Quand Lee Majors récidiva avec L’Homme qui tombe à pic, Dominique Paturel fut écarté du doublage. Il nous raconta que lors d’une réception, un responsable de chaîne lui confia avoir été dépité qu’il n’ait pas été retenu, car la nouvelle voix française de Majors ne collait pas du tout… Il doubla Robert Wagner, confessa qu’il adorait son personnage dans NCIS trompant son monde avec classe. Il doubla également Georges Peppard dans L’Agence tous risques et partagea une difficulté non négligeable rencontrée pour le doublage d’un épisode. A l’époque, la chaîne exerçait une auto censure et avait rédigé une liste de mots à ne pas utiliser dans la série. Parmi eux, le mot cercueil. Or, un épisode montrait des trafiquants recourant à des cercueils pour le transport de leur marchandise et par conséquent, ce mot occupait le premier rang. Aucune exception ne fut accordée et les doubleurs durent désigner cet objet par le mot boite…

 

Arriva sur les écrans français Dallas. Paturel fut convoqué par la chaîne pour faire des essais pour le rôle de Bobby Ewing. La chaîne ne retint pas Dominique. Cependant, elle l’exhorta à faire un essai sur un personnage peu important (en tout cas, aux débuts de la série), à savoir JR. Finalement, échouer sur Bobby ne s’avéra pas dramatique, quand on sait le rôle incontournable et inoubliable qu’a pris JR au fil de la série… D’ailleurs, Dominique rencontra Larry Hagman à plusieurs reprises. Pour l’émission Champs Elysées dans laquelle Hagman fut invité. Au festival de Montreux (en Suisse) lors de la soirée de gala où les organisateurs avaient fait venir tous les doubleurs internationaux. Quand Hagman vint faire la promotion de son livre Hello Darling. Enfin, lors d’une émission pour LCI. A noter qu’au départ, Dominique avait été convié à une participation par téléphone, à cause du manque de place dans le studio. En direct, Hagman insista pour le faire venir de suite, et c’est ainsi qu’on dépêcha une voiture pour chercher Dominique. La conférence fut l’occasion d’apprendre que Dominique avait été à l’origine du ricanement de JR. Un jour, après avoir doublé plusieurs épisodes les uns à la suite des autres, Dominique terminait avec une réplique cinglante de JR. Dans la version originale, Hagman se taisait après sa réplique. Dans le studio, Paturel avait involontairement ajouté un petit rire qui fut gardé, malgré les protestations de Dominique qui trouvait cette idée ridicule. Rien ne fut changé et Larry Hagman reprit même ce rire par la suite ! Dominique reprit son service sur JR avec Dallas 2012. Cette fois-ci, il est le seul doubleur dans le studio pour doubler les scènes où JR apparaît, quand bien même il y aurait d’autres personnages dans la scène. Malheureusement, cette fois-ci, l’aventure sera courte car Larry Hagman vient de nous quitter… Au revoir, J.R…

 

Cette rencontre fut passionnante. Elle permit, à la totale ignorante que je suis, d’en apprendre plus sur cet homme et le doublage.

 

Sériecalement vôtre,

VK

24 novembre 2012

CASTLE, 4*09, "KILL SHOT"

Quand les démons resurgissent…

(diff fr)

 

castle

 

Le lieutenant Beckett affrontait ses démons resurgis d’un passé dont elle croyait avoir tourné la page. Cet épisode de Castle offrait une enquête bien ficelée et redoutable, sur fond de serial killer (et j’adore ce sujet), et surtout une enquête qui faisait un subtil et efficace écho au sniper qui avait failli tuer Kate. On y voyait une Kate encore en proie à un choc post-traumatique, et les passages où elle scrutait nerveusement le haut des buildings, où elle se cachait brutalement au retentissement de la sirène et où elle se croyait épiée chez elle en étaient des parfaits témoignages. On y suivait une Kate fragilisée (mais pas faible), qui en tant que flic, tentait de passer outre son expérience personnelle pour se donner à fond dans cette investigation et prouver qu’elle était toujours à la hauteur (bien qu’elle n’ait plus vraiment rien à prouver). Evidemment, les choses n’allaient pas dans le sens voulu. Elle avait beau se convaincre que tout allait bien, mais rien n’allait car il fallait d’abord qu’elle affronte ses peurs, qu’elle fasse la paix avec elle-même pour mieux avancer. Finalement, Kate craquait, mais ce n’était que l’électrochoc tant attendu et inévitable pour mieux rebondir par la suite, et c’est ce qui fut le cas. Kate pouvait bien sûr compter sur Castle, Esposito et Ryan. Le petit aparté entre Kate et Javier était touchant. On a rarement eu des passages émotion entre ces deux personnages, et les voir ensemble dans cet épisode dont l’affaire faisait remonter à la surface des blessures pour les deux personnages était touchant. Pour une fois, on n’avait pas forcément un Castle volant à la rescousse de Beckett en lui remontant le moral, mais un Castle tout en finesse qui s’inquiétait pour Beckett mais au moment opportun laissait Esposito lui parler, car ce dernier était la personne la mieux placée pour aborder ce sujet avec elle. Après le coup de blues, Beckett revenait à la charge pour affronter droit dans les yeux le tueur, et pour rebondir sur l’expérience partagée avec Esposito, celui-ci sauvait Beckett in extremis. Pour conclure, ce fut un excellent épisode, avec moins d’humour que d’habitude, mais l’humour ne se prêtait pas aux thèmes de cet épisode.

 

Et vous, qu’en avez-vous pensé ?

 

Sériecalement vôtre,

VK

17 novembre 2012

DESPERATE HOUSEWIVES, 8*17, "WOMEN AND DEATH"

Adieu, Mike Delfino…

(diff fr)

 

Je n’avais pas posté d’articles sur cette série depuis longtemps, et pour cause, de un, je n’ai pas encore eu le temps de rattraper les diffusions que j’ai manquées ; et de deux, les épisodes que j’ai réussi à voir ne m’ont pas réellement fait autant d’effet au point d’écrire quelque chose dessus. Cependant, par conscience « professionnelle », je me devais de reprendre du service sur cette série, pour éviter un gâchis de catégorie : une catégorie avec un seul article à l’intérieur n’est pas franchement pertinente. Me revoilà donc à la charge avec cet épisode crucial et bien triste (auquel j’associe la fin du volet précédent). En fin de compte, aucun habitant de Wisteria Lane n’était à l’abri de l’imagination assassine des scénaristes. Je dois dire que ce fut un choc de voir disparaître Mike. Il était si bon et généreux envers son prochain, si dévoué à sa famille que c’en fut déchirant de le voir partir aussi brutalement. L’arrêt sur image et le défilement au rythme crescendo avant le coup de grâce était particulièrement bien fait et intense dramatiquement. Autre argument (de choc ?), Mike était charmant… Malheureusement, Wisteria Lane continue à ne pas aimer la gent masculine…

 

Je ne tergiverserai pas sur cette perte des pages et des pages, mais j’aborderai le traitement des funérailles. J’ai trouvé ce traitement répétitif. En effet, je me suis souvenue d’un ancien épisode autour de la disparition de « l’homme à tout faire » de Wisteria Lane (mille excuses, son nom m’a échappée). Et tout comme celui sur la disparition de Mike, ou plus exactement, le volet sur les funérailles de Mike, à l’instar de celui sur cet homme, suivait le même enchainement. On  avait un épisode empreint de nostalgie, utilisant le système des flashbacks dans lesquels chaque desperate housewife se remémorait des moments plus ou moins joyeux et dans lesquels on comprenait le rôle qu’avait pu jouer le disparu dans la vie de ces dames. Cette perte débouchait sur un enseignement de la vie grâce auquel les héroïnes sortaient plus mûres. Pour illustrer mon propos, prenons l’exemple de Lynette. Dans le volet avec l’homme dont j’ai oublié le nom : on découvrait que celui-ci s’était montré indulgent et bienveillant lorsqu’elle avait oublié son bébé dans la voiture, au lieu de l’accabler de reproches et de la traiter de mère irresponsable comme aurait pu le faire le reste de la société, accrochée à cette image sacralisée de la mère parfaite transformée en paria au moindre écart d’un centimètre. Quant à Mike, il avait encouragé Lynette à se battre pour son couple, résolution qu’elle prit à la fin du volet. D’ailleurs, il me semble également que l’épisode consécutif à l’accident mortel d’Eddie Britt était construit de la même façon. Pour en revenir à Lynette, Eddie lui avait insufflé la volonté de ne pas baisser les bras face à son cancer. Bien sûr, si je me suis emmêlée les pinceaux, n’hésitez pas à me corriger !

 

DH 1

 

Pour rester sur Lynette, non pas que je fasse une fixation sur elle, mais parce que ce détail m’a marquée, n’avez-vous pas noté une incohérence dans son parcours à Wisteria Lane dans un des flashbacks ? Dans une saison passée, on avait eu droit à un chapitre tout en flashbacks lui aussi, dans lequel on apprenait comment Mary Alice, Bree, Susan, Lynette et Gabrielle avaient fait connaissance. Dans cet épisode, on y avait vu Mary Alice, Bree et Susan (si mes souvenirs sont corrects) rencontrer Lynette et Tom pour la première fois lors de l’emménagement de ceux-ci dans leur nouvelle maison. A l’époque, Lynette en était au début de sa grossesse des jumeaux. La rencontre avait pris une tournure un peu comique car Lynette s’était fâchée et avait sollicité l’avis des trois voisines qui avaient compris qu’il valait mieux être les amies de Lynette plutôt que ses ennemies. Dans l’épisode de l’enterrement de Mike, on voyait dans le flashback une Lynette vers la fin de sa grossesse (enceinte de ses aînés) qui découvrait sa nouvelle maison, cadeau surprise de Tom. Donc incohérence dans le timing de l’emménagement censé s’être déroulé des mois auparavant. C’est ce point qui pose problème et qui m’a interpellée. Je suis consciente que ce n’est qu’un détail et que j’en fais un peu trop, mais c’est tout moi…

 

En conclusion, je qualifierai cet épisode sur Mike triste et nostalgique, bien évidemment, mais pas pour autant inédit dans son déroulement. Il y a eu une sorte de panne d’inspiration ou de lassitude (ou effet recyclage) qui a nuit à cet épisode qui aurait pu se révéler plus passionnant et touchant. Exception faite toutefois pour les dernières minutes de l’épisode, avec les images dans le cimetière accompagnées de la chanson à fendre le cœur. Adieu, Mike Delfino.

 

Et vous, qu’en avez-vous pensé ?

 

Sériecalement vôtre,

VK

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11 novembre 2012

CRIMINAL MINDS, 8*04, "GOD COMPLEX"

Quand Reid revisite le concept du Payphone…

(diff us)

 

Criminal Minds nous a offert un épisode terrifiant à souhait. Je n’avais pas ressenti la peur, le choc, le dégoût devant un Esprits Criminels depuis bien longtemps, et je pense que ce volet restera gravé dans ma mémoire pendant encore un certain temps. Depuis plusieurs épisodes, je voyais défiler les unsubs, mais sans vraiment éprouver le moindre sentiment, c’est-à-dire que les épisodes se résumaient à de simples chasses à l’homme, mais sans réaction particulière de ma part. Je regardais les profilers faire leur enquête et arrêter les tueurs, et puis c’est tout. Dans ce chapitre, il s’est passé quelque chose. J’avais mal pour les victimes qui se voyaient amputées d’une jambe. Alors me direz-vous, l’unsub leur prend une jambe et les tue (ou l’ordre inverse) et puis basta, alors en quoi cela change des autres unsubs ? Je vous répondrai : l’unsub de cet épisode prend la jambe de ses victimes, mais toutes ne meurent pas. Et c’est ça qui m’a effrayée. Parce que celles qui survivent se réveillent quelque part et découvrent qu’il leur manque une jambe et parfois, que leur jambe enlevée a été remplacée par une autre. Donc l’épisode m’a fait réagir de terreur car vous imaginez aisément le profond traumatisme des victimes qui s’aperçoivent qu’elles sont devenues unijambistes mais sans aucun souvenir de ce qui s’est passé… Quant au serial killer, sa motivation à s’adonner à cet exercice était paradoxalement attendrissant dans la mesure où il voulait à tout prix aider sa femme, elle-même amputée. Il était complètement aveuglé par l’amour qu’il portait à sa femme jusqu’au point, malheureusement, de sombrer dans la folie. Face à cet homme tordu, l’équipe peinait à avancer. On la voyait patauger : elle se posait de multiples questions sans en connaître la réponse, et quand elle en avait une, une nouvelle question arrivait. Voir cette équipe un peu perdue était fascinant à suivre car aussi expert qu’on soit, il y a toujours des moments de flottement, on n’a pas forcément les réponses à tout tout de suite.

 

CM

 

En dehors de l’affaire, mention spéciale à l’intrigue parallèle concernant Spencer et la jeune femme mystérieuse. Il était étrange, voire perturbant d’apprendre que Reid entretenait une relation téléphonique avec une jeune femme depuis plusieurs mois. Il était encore plus surprenant de voir qu’apparemment, Reid était cantonné à des contacts d’une cabine téléphonique (et quand j’ai vu les scènes, je n’ai pu m’empêcher de penser à la chanson Payphone de Maroon 5, désolée, mais c’était obligé…). D’autant plus surprenant que ces contacts avaient lieu selon un rythme précis et étaient toujours déclenchés par l’appel de Spencer qui raccrochait pour décrocher à nouveau au rappel de la jeune femme. Il était davantage troublant de comprendre que nous ne savions, que Reid ne savait, pratiquement rien de cette inconnue, à part quelques détails. Elle est médecin, a aidé Spencer pour son problème de migraine (enfin on évoque à nouveau ce problème, on commençait à penser que les scénaristes l’avait jeté aux oubliettes) et cerise sur le gâteau, il y a toute une histoire avec une personne dangereuse qu’elle craint. En fait, le plus perturbant dans cette affaire est de constater la décontraction de Spencer face à cette relation et ses modalités peu communes. Il est vrai que Spencer n’est pas une personne ordinaire, mais tout de même, avec toutes les choses étranges, horribles, modes opératoires qu’il voit tous les jours, rester de marbre est intrigant… On fera cependant l’impasse sur cela pour se réjouir de voir que Spencer a enfin une relation sociale avec un être humain autre que ses collègues, un être humain féminin et qu’il en pince pour elle. Joie à mesurer toutefois par la personne dangereuse évoquée par cette femme. Serait-ce cette personne qui développait les photos des profilers vues dans la conclusion du season premiere ? Utiliserait-elle la jeune femme pour approcher Reid puis l’équipe afin de mieux piéger tout ce petit monde ?

 

Et vous, qu’en avez-vous pensé ?

 

Sériecalement vôtre,

VK

9 novembre 2012

NASHVILLE (PILOTE 2012/2013)

Synopsis : Bienvenue à Nashville, temple de la musique country où cohabitent stars et jeunes premiers…

 

nashville 1

 

Nashville est une série qui avait piqué ma curiosité dès le printemps dernier, riche en informations sur les nouvelles séries en préparation pour la saison 2012/2013. Nashville avait gagné mon attention rien que par son titre même. Il faut savoir que j’aime beaucoup la musique country. Oui, je n’ai pas peur de le revendiquer, j’aime la country, ce genre musical que certaines personnes trouvent ringard, que certaines réduisent à l’image d’Epinal du cow-boy mâchouillant nonchalamment une paille pendant qu’il regarde, du haut de son cheval, la contrée sans frontière qui se dresse devant lui de façon majestueuse. Cette passion pour la country fut le fruit d’une rencontre télévisuelle, car c’est en regardant, il y a quelques années, un épisode de la saison 4 de Cold Case que je découvris ce genre. Depuis, les mélodies country traînent sur mon disque dur et mes CDs. Tout connaisseur du genre, sans être forcément un expert, sait que Nashville est le temple de la country. Ainsi, rien qu’en voyant qu’une série s’appellerait Nashville, je me disais qu’il était probable que cette série tourne autour de la country. Peut-être que le genre musical n’allait pas être au centre de l’intrigue, mais il y avait tout de même de fortes chances que la série en parle, sinon cela aurait été équivalent à parler de Paris sans parler de la Tour Eiffel… En lisant, dans les news, le thème général de la future série, il devenait clair que la musique n’allait pas être reléguée au second plan. Par conséquent, j’étais déjà conquise. Il ne restait plus qu’à voir de mes propres yeux ce que cela donnerait à l’écran.

 

Il faut dire que j’avais néanmoins eu quelques appréhensions en voyant les premières bandes-annonces. J’avais, en effet, peur que la série ne soit qu’une sorte de soap opéra avec son lot d’amours rocambolesques, trahisons et autres ingrédients traditionnels d’un soap. Finalement, qu’en est-il ? Ma foi, j’ai trouvé ce pilote agréable. Ce n’est pas la série révolutionnaire, mais elle paraît plaisante à suivre. Elle aborde l’opposition expérience et longévité contre jeunesse en pleine ascension ; musique industrialisée pour la masse et le profit contre musique simple jouée dans les bars pour le bonheur des fans. La série aborde également les rouages des élections et ses conséquences sur la vie privée, professionnelle, et les conflits familiaux. Les thèmes ne sont pas tellement innovants, notamment pour l’intrigue sur les élections. Toutefois, certains thèmes ont l’air prometteur. Parlons notamment de l’intrigue principale, à savoir l’affrontement Rayna/Juliette. La première, chanteuse reconnue et égérie depuis une vingtaine d’années d’un label, se retrouve « invitée » à partager l’affiche, pour sa prochaine tournée, avec la nouvelle étoile montante dénommée Juliette, au look sexy et qui fait un peu penser aux chanteurs pour adolescents. A travers cette situation incroyable et ridicule (pour Rayna) s’insinue une réflexion sur l’indépendance de l’art. Nasvhille nous plonge dans l’industrie du disque, et donc, des rouages de la machine pas forcément idylliques. Finalement, l’art et l’artiste sont presque réduits à un produit de consommation. L’objectif premier n’est plus tant d’accompagner un artiste avec son univers propre, de l’aider à s’épanouir, mais de faire du cash. Il faut agir en fonction du budget et des retours financiers. On le voit nettement avec l’idée du nouveau CEO du label. Sa première idée est de coller Rayna à Juliette parce que les albums et tournées de Rayna connaissent une baisse en termes de chiffre d’affaire alors que Juliette casse la baraque. Le CEO pense à cette stratégie et semble indifférent au succès que le label a connu pendant vingt ans grâce à Rayna et sa fidélité au label. Les artistes doivent être bankable. Ils sont les fers de lance un jour, puis sont rapidement remplacés par les nouveaux qui seront eux aussi remplacés par les prochains nouveaux… Les artistes sont susceptibles de perdre de leur authenticité et d’être emportés par cette spirale du cash, strass et paillettes.

 

nashville 2

 

Juliette, quant à elle, apparaît comme une vraie peste, arriviste et sans état d’âme. Cependant, derrière cette facette se cache une jeune femme meurtrie par le destin de sa mère toxicomane qui profite de la notoriété de sa fille et ne l’appelle apparemment que pour lui demander de l’argent. Rayna doit faire face à une dure réalité, à savoir qu’on la relègue dans un tiroir en prétendant officiellement vouloir le meilleur pour sa carrière. Elle doit soutenir un mari candidat aux élections, mais ce dernier n’est que le pantin dont le père de Rayna tire les ficelles. Je n’adhère pas trop à cette histoire d’élection, dans la mesure où on en retrouve d’autres du même genre dans d’autres séries. Je pense à The Good Wife, où même s’il ne s’agit pas du même poste en jeu dans l’élection, on retrouve cette ambiance élection, candidats qui s’affrontent avec l’aide de leurs collaborateurs et les retombées sur leur vie familiale. Il serait astucieux d’introduire quelque chose de nouveau, autres que scandales sexuels ou financiers. Evidemment, ces scandales ont marqué plusieurs hommes politiques et donc, ont fait partie, je dirai, du folklore. Il sera difficile de les bannir de Nashville, mais on pourrait les faire coexister avec d’autres intrigues plus singulières. Peut-être pourrait-on assister à une défaite pour une fois (parce que souvent, les protagonistes gagnent) ?

 

A côté de ces différentes histoires qui ne demandent qu’à être développées pour qu’on puisse se faire une opinion plus éclairée, on retrouve la musique country, bien évidemment. Je rejoins certains commentaires qui apprécient que la musique soit utilisée de manière avisée. En effet, la musique sert le scénario et non l’inverse. On entend les chansons parce que les personnages sont en concert ou répètent, ou enregistrent. Nashville ne perd pas son temps à proposer toutes les chansons dans leur intégralité, parce qu’elles sont des outils pour faire avancer l’histoire. Les musiques m’ont plue, et coup de cœur pour « Back Home » et « If I Didn’t Know Better », que j’ai trouvées moins « pop-isées » que les autres. Car oui, ces dernières années, certaines chansons country ont davantage le ton pop ou rock. Bien entendu, je ne suis pas une réfractaire à l’évolution des rythmes musicaux, couleurs musicales. La country est un genre qui évolue et qui ne peut pas ne pas évoluer. Ceci-dit, parfois, la frontière est de loin dépassée qu’on en ressort surpris. Dans l’ensemble, j’ai bien accroché aux mélodies qui mettent parfaitement le spectateur dans l’ambiance country. A noter que le duo Scarlett et Gunnar est prometteur. J’aimerai bien suivre l’ascension de ces deux, à condition qu’ils chantent en duo. De un, ils s’accordent plutôt bien au niveau de la voix (quand Gunnar a commencé à aller dans les aigus, la chanson prenait des allures de mystique) ; et de deux, il est rare qu’un duo s’impose. La série peut compter sur le genre country et sur les lieux représentatifs de cet univers. Ce décor géographique est une force car voir tout le temps des grandes villes comme Los Angeles, New York, soit sur la côte ouest, soit sur la côte est commençait à devenir fatiguant. Avec Nashville, on change d’environnement, environnement peu exploité par les séries. Et pour finir, ma foi, les maisons des protagonistes me font pâlir d’envie…

 

Et vous, qu’en avez-vous pensé ?

 

Sériecalement vôtre,

VK

3 novembre 2012

MURDOCH MYSTERIES, SAISON 4

(diff fr)

 

Il y a des séries dont on ne parle pas beaucoup et qui restent dans l'ombre des séries plus médiatisées, alors qu'elles n'ont rien à envier à ces séries mondialement connues. Tel est le cas de Murdoch Msyteries, que je dénommerai aussi par son titre francisé, à savoir Les Enquêtes de Murdoch. A moins que je ne sois complètement à côté de la plaque, Murdoch Mysteries n'est pas vraiment la série dont on lit souvent le nom sur les sites internet consacrés aux fictions. C'est bien dommage, car cette série est excellente. Elle est parfaite pour les amateurs d'enquêtes policières et amateurs d'Histoire. Par Histoire, j'entends l'appétence à plonger dans des œuvres (visuelles et/ou littéraires) dont l'action se déroule dans une époque passée. Pour notre cas, les amateurs de la société de la fin du XIXème siècle seront ravis. En effet, Murdoch Mysteries nous entraîne dans les péripéties de William Murdoch, inspecteur de la marée chaussée du Toronto de cette époque précisée quelques lignes au-dessus. Murdoch est un inspecteur qui se démarque par son intelligence et sa curiosité scientifique. Et si vous aimez Les Experts, vous trouverez votre compte dans Les Enquêtes de Murdoch. Même si vous souffrez d'une allergie sévère aux Experts, cela ne vous empêchera pas d'apprécier Murdoch.

 

murdoch 1

 

Pourquoi ? Les intrigues, dans Murdoch, sont travaillées, brillantes. Il est conseillé de se concentrer pour être certain d'en comprendre le déroulement et la chute. Pour mener à bien ses affaires, William s'appuie sur ses intuitions mais cherche toujours à les confirmer ou infirmer par des preuves, et recourt aisément à la science pour étayer ses propos. L'utilisation de la science faite dans Murdoch est très intéressante. Il faut se rappeler que Murdoch Mysteries se déroule à une époque où les découvertes scientifiques et médicales commençaient à émerger et se propager. On a ainsi un Murdoch se la jouant Gil Grissom mais avec bien moins de technologies. Grissom a accès aux ordinateurs et microscopes ultra puissants ainsi qu'autres outils à nous dérouter fortement de l'envie de commettre le moindre méfait. Murdoch doit se débrouiller avec les ancêtres des outils utilisés par Grissom. Même si parfois Murdoch ne dispose pas d'outils, il en invente ou fait des variantes à partir d'autres instruments déjà existants. Ces trouvailles sont toujours expliquées de façon simple sans faire passer les spectateurs pour des abrutis. Murdoch s’émerveille devant les inventions techniques. Il fait des hypothèses, les appuie avec des preuves scientifiques, et ne résout jamais l'affaire en un claquement de doigts. Il y a donc un réel jeu de pistes et retournements de situations qui rendent les épisodes palpitants et surtout, agréables à regarder. Il y a également des faits et personnages historiques qui interviennent. Ainsi voit-on l’inspecteur côtoyer Tesla, parmi d’autres. Murdoch est le précurseur de Grissom, avec ce côté Sherlock Holmes plein d’intuitions fines.

 

En dehors de cet aspect police procedural, les personnages sont attachants. Outre son intelligence et son sens de déduction hors pair, Murdoch est un homme de valeurs, noble, parfois un peu trop (j'y reviendrai un peu plus tard) et ne manquant pas de charme. Il est entouré d'un supérieur assez sympathique et drôle, qui finalement, n'a pas vraiment l'attitude d'un supérieur. Il est le patron, mais franchement, c'est plus par le titre que par le comportement. Cet homme, Brackenreid, n'est pas non plus un fanfaron qui gère son poste de police n'importe comment. Il sait se montrer autoritaire, mais en général, ses démonstrations nous font plus sourire que peur. Ce n'est pas le chef tyrannique, juste un chef différent. Chef qui se trouve bien malgré lui embrigader par un groupe de fervents défenseurs de la construction du métro à Toronto dans la course politique. On suivait le candide Brackenreid se faire mener à la baguette par ce lobby. Le chef n’était plus maître de ses faits et gestes. On souriait devant son innocence, et on le respectait quand il tournait le dos à ce groupe pour ne pas déroger à ses principes quand ces hommes lui demandaient de le faire. A côté de Murdoch évolue également l'officier Crabtree qui pour sa part, remplit à merveille le quota de légèreté de la série. Il est le policier sympathique et tranche radicalement avec les stéréotypes du policier froid, violent, parfois pas très malin. Crabtree est drôle mais ne le fait jamais exprès, il est gentil, et il pimente les épisodes de commentaires pertinents mais qui parfois, font sourire les autres protagonistes alors qu’elles ont une réelle valeur. On voit qu'il a beaucoup de potentiel. Notamment lorsqu’il suggère d’appeler le silencieux d’un pistolet silencieux. En fait, derrière cette image d'officier comique se cache un excellent inspecteur qui doit juste émerger.

 

murdoch 2

 

La seule femme de l'équipage est le docteur Julia Ogden. Il est dommage que la présence féminine soit si faible dans Les Enquêtes de Murdoch, mais étant donné la condition de la femme aux XIXème et XXème siècles, il aurait été étrange et ridicule de placer davantage de femmes dans ce monde des forces de l'ordre. D’autre part, il n'y aurait pas eu assez de matière sur laquelle travailler pour un personnage féminin relégué au rang d'épouse ou secrétaire. Julia est une femme qui a réussit à s’imposer professionnellement dans une société gouvernée par les hommes qui la respectent et l’estiment. William Murdoch lui parle d’égal à égal, ne méprise jamais ses observations. Il se dégage une véritable alchimie scientifique et professionnelle entre les deux. En outre, les amateurs de ship ne peuvent qu’être ravis car la relation entre William et Julia va au-delà du professionnel. Ils sont faits pour être ensemble, mais n’y arrivent pas, parce qu’il y a toujours un obstacle. La succession de ces obstacles ne fait que nous mettre dans l’angoisse et le dépit après une montée d’espoir. On veut les voir ensemble mais on sait qu’on est parti pour attendre. Et en cette saison 4, les choses se compliquent davantage. Julia s’est envolée de Toronto pour Buffalo, mais en est revenue plusieurs mois plus tard. Entretemps, elle a appelé William à élucider un meurtre à Buffalo. Sachant que William avait acheté une bague de fiançailles à la fin de la saison 3 mais était arrivé trop tard pour retenir Julia de son départ vers Buffalo, on s’attendait à des retrouvailles heureuses. Malheureusement, peine perdue car Julia avait accepté la demande d’un confrère à Buffalo. J’avais envie de pousser un cri de désespoir en voyant William triste face à cette situation. J’avais envie de pousser un cri de désespoir suivi d’un hurlement interrogatif « pourquoi ?!??!!? » quand William laissait Julia dire « oui » à son mariage avec son fiancé, au lieu de venir dans l’église et reprendre Julia. Plein de noblesse, il ne voulait pas se mettre en travers du chemin de Julia et la laisser être heureuse avec Darcy. Sauf qu’on sait trop bien qu’il en est toujours amoureux. Maintenant, il est certain qu’il va être difficile pour ces deux amoureux de se retrouver unis. Bien sûr, aujourd’hui, il suffirait d’un divorce et tout serait réglé. Mais comme Julia et William vivent dans une époque où le divorce est presqu’impossible (ou si oui, très mal considéré dans les mœurs de l’époque), les choses sont loin d’être aussi simples…

 

Pour celles et ceux qui ne connaissent pas encore cette série, je les exhorte vivement à la regarder. Elle mêle intrigues policières et scientifiques ficelées avec excellence, personnages attachants, ainsi qu’une histoire d’amour contrariée, et un contexte historique bien retranscrit. Retrouvez-vous Murdoch le dimanche soir sur France 3 (pour la saison 5) !

 

Sériecalement vôtre,

VK

30 octobre 2012

LAST RESORT (PILOTE 2012/2013)

 

last resort

 

Synopsis : Après avoir désobéi à un ordre, l’équipage d’un sous-marin américain découvre qu’il est devenu l’ennemi public numéro un et se voit contraint de se réfugier sur une île abritant une base d’études de l’OTAN…

 

Last Resort s’est avérée être une bonne surprise. Le pilote proposait une intrigue réellement originale dont l’installation connaissait peu de temps mort pendant 42 minutes. Un nombre raisonnable de scènes d’introduction offrait un aperçu des différentes personnalités et relations plus ou moins conflictuelles des protagonistes, puis on entrait rapidement et efficacement dans le vif du sujet. Suspens, action, conflits internes, atmosphère de complots et mystères, et menace d’une guerre mondiale donnaient du souffle dans ce premier volet. L’introduction des différentes intrigues n’était ni exagérée ni insuffisante. On ne sortait pas de l’épisode en se disant « on en apprend beaucoup trop pour un épisode d’inauguration » ou en se disant « cet épisode était bien fade, presque sans aucun élément pour nous donner l’envie de revenir ». Il y a vraiment de quoi exploiter au niveau des personnages, de leur situation vis-à-vis de l’Etat Major (et en général, de Washington) et des occupants de l’île (la cohabitation promet d’être plus ou moins harmonieuse), de l’énigme qui entoure le commando apparemment à l’origine de l’excommunication de l’équipage et des probables complots au sein du pouvoir.

 

J’ai quand même souri en voyant la façon dont les marins prennent possession de l’île et en font dorénavant leur propriété. En somme, ils débarquent, neutralisent la base de l’OTAN et le capitaine annonce la couleur : « cette île est la mienne à présent ». Pas gênés, les marins… Mais bon, comme il s’agit d’un cas de force majeure, on veut bien les comprendre. Par contre, la raison qui les a poussé à se replier sur cette île est pour le moins troublante et inquiétante. C’est assez déstabilisant de constater que les instances supérieures n’hésitent pas à les détruire avec un missile juste parce qu’ils ont eu la malchance de vouloir obtenir la confirmation d’un ordre aux conséquences graves. Ils sont littéralement sacrifiés, ils ne sont qu’une variable d’ajustement, et on manipule la communication pour accuser des innocents. Ça fait froid dans le dos…

 

J’ai été contente de ce pilote, d’autant plus que j’adore tout ce qui touche à l’univers militaire. Et oui, dans une vie parallèle, si j’avais été plus sportive et grande, je me serai bien vue rejoindre l’armée. Allez savoir d’où me vient cette attirance pour les forces armées, moi-même je n’en sais rien. Par contre, je sais que j’ai adoré JAG, Stargate SG-1, Band of Brothers, Pacific et que j’aime bien Army Wives… Ainsi, Last Resort avait des chances de retenir mon attention, et son pilote a rempli sa mission avec succès. Bien qu’il y ait des chances pour que l’univers militaire n’occupe plus le premier rôle (étant donné la situation inédite de ces marins), cela ne devrait pas non plus détourner les amateurs du genre de la série qui possède un réel potentiel. Néanmoins, même si les marins sont les personae non gratta de l’armée, il n’est pas sûr qu’ils abandonnent aussi aisément ce cadre hiérarchique. Je souhaite à cette série de percer.

 

Sériecalement vôtre,

VK

27 octobre 2012

CASTLE, 4*07, "COPS & ROBBERS"

Castle, otage de choc…

(diff fr)

castle 1

 

Que dire de cet épisode si ce n’est que c’était un très bon épisode ? Le volet faisait d’une pierre deux coups, ce qui fut une bonne idée. Au lieu de rester bloqué sur la simple prise d’otages, l’épisode bouclait cette histoire pour laisser la place à une autre situation aussi urgente et dangereuse. C’était plus intéressant à voir que simplement assister à la résolution de la prise d’otages au bout d’une quarantaine de minutes. Le braquage de banque en lui-même était palpitant à suivre. En général, j’aime quand les séries abordent ce thème : l’ambiance anxiogène, effrayante, l’attitude et la dangerosité des braqueurs, et la réaction des protagonistes, surtout ceux qui sont de l’autre côté et qui sont des forces de l’ordre et qui se retrouvent à négocier avec les preneurs d’otages. Il y a toujours de la tension, de l’angoisse dans ces intrigues. Alors quand l’un des héros de la série se trouve à son tour otage, c’est le pied (pour tout fan qui se respecte) ! En fait, cela rend la situation encore plus stressante, même si on sait qu’en général, le héros otage va survivre. L’intérêt, dans ce cas, est de voir comment ses compagnons d’armes restés dans un périmètre sécurisé à l’extérieur  réagissent à cette idée que la prise d’otages peut tourner court et déboucher sur une issue dramatique. Castle a bien rempli son contrat d’angoisse, d’émotion, et de duel entre une Kate déterminée et terrifiée à l’idée de perdre Castle et un faux docteur particulièrement calme dans la banque, tandis qu’Alexis voit son monde sur le point de s’écrouler.

 

Néanmoins, puisqu’il faut critiquer, les actions de Rick devenaient un peu too much. L’écrivain prenait des risques et s’en sortait avec une facilité déconcertante. Qui ferait du morse avec le bracelet de sa mère et griffonnerait sur un papier un indice alors que les preneurs d’otages sont légèrement à dix centimètres ? Je veux dire, il ne s’agit pas de gestes simples et discrets. Pourtant, Castle le faisait les doigts dans le nez. Soit les braqueurs étaient franchement nuls, soit Castle était trop fort pour eux. A chacun son avis, mais je pense que sur ce coup là, c’était un peu tiré par les cheveux (d’autant plus que Castle était d’un calme en le faisant). En outre, les otages avaient l’air de ne pas être privés de liberté de parole : Castle discutait, les autres répondaient, mais c’était limite discussion au coin du feu, ambiance scout. Pas très autoritaires, ces braqueurs. Autre point : la menace de Beckett au braqueur. Dans un premier temps, on soutenait Kate et on admirait sa férocité. On esquissait aussi un léger sourire avec la remarque du chef des opérations (sur la façon peu conventionnelle de Kate à négocier). Mais en réalité, on se disait que Beckett avait pris un énorme risque et que si le chef des braqueurs n’avait pas eu le sang froid qu’il avait eu, il aurait pu s’énerver et tuer des otages, dont Castle. Par conséquent, Kate a eu une chance énorme. Je ne sais pas (et je ne pense pas) qu’un négociateur puisse se permettre un tel risque dans la vraie vie. Alors oui, je sais, Castle est une série télévisée, et les séries télévisées sont un moyen de s’évader, mais il ne faut pas faire n’importe quoi non plus.

 

A part ces éléments, l’après braquage était tout aussi palpitant et tendu. En fin de compte, l’épileptique s’avérait être un beau salaud, et il faut reconnaître que la série a bien maîtrisé l’affaire. J’ai paniqué en voyant le méchant chez son ex-femme. J’ai cru que la bande des protagonistes arriverait en retard, mais heureusement, l’histoire s’est bien terminée. D’un autre côté, même si l’histoire s’était mal finie, cela aurait pu donner une suite, et donc un autre épisode sans forcément être la suite directe du 4*07… Et enfin, la famille Castle est réunie et l’épisode se conclut avec un belle touche d’humour. De la tension, du ship, des retrouvailles, des vannes, du Castle, quoi.

 

Et vous, qu’en avez-vous pensé ?

 

Sériecalement vôtre,

VK

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