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Sériecalement Vôtre
26 septembre 2012

DESPERATE HOUSEWIVES, 8*01 “Secrets that I never want to know” & 8*02 “Making the connection”

Le crime est parfait… enfin, pour l’instant…

(diff fr)

 

DH 1

 

La soirée du mercredi 19 Septembre me mit dans une situation délicate. Pour celles et ceux qui me connaissent, elles et ils savent à quel point j’adore Criminal Minds et que je n’aurai raté pour rien au monde la diffusion de la saison 7 inédite en France qui avait débuté une semaine auparavant. Malheureusement pour moi, l’ultime saison de Desperate Housewives devait se faire, cette année, le mercredi soir, soit face à Criminal Minds. J’aime Desperate Housewives, je n’ai pas manqué de rire et pleurer au long des aventures de vie de ces charmantes voisines de Wisteria Lane. Surtout, j’avais vraiment envie de regarder la dernière saison ! Oui, quand on sait que c’est la fin et quand on peut la visionner, ce serait un crime de ne pas en profiter une dernière fois. Alors vous aurez compris le cruel dilemme auquel je fus confrontée ce mercredi 19 Septembre…

 

Le choix fut difficile, mais finalement, j’ai tranché. Et pour la première fois de ma vie, j’ai déserté Criminal Minds pour Desperate Housewives. Tout bien réfléchi, c’était le meilleur choix, dans la mesure où j’avais déjà regardé la saison 7 de CM. En anglais, évidemment, mais bon, quand il faut faire un choix, il faut en faire un. Ainsi, j’ai résisté à la tentation criminelle pour assister à la dissimulation d’un autre acte criminel. Je parle bien sûr de l’enterrement du cadavre du beau-père de Gabrielle et donc du grave secret unissant à présent les filles. Pas facile, comme situation. Il est intéressant de constater à quel point Bree est passée maître dans l’art de la dissimulation de crime. Après la mère de Carlos, voici le méchant beau-père de Gabrielle. Décidément, Bree est reliée « criminellement » aux Solis… Coïncidence ? En outre, Bree a encore une fois un contretemps avec une voiture, mais elle est rôdée, maintenant : il suffit d’abandonner le véhicule dans un quartier chaud pour qu’un voyou s’en empare… En parlant de Bree, je trouve que ce personnage est fascinant. Au tout début, c’était la caricature dans sa plus belle expression de la femme au foyer américaine conservatrice et jouant sur les apparences pour mieux dissimuler des difficultés d’ordre privé, et ne laissant aucune chance à une autre personne si celle-ci avait le malheur de dépasser d’un centimètre le diktat des conventions. Au fil des années, Bree s’est révélée, s’est libérée, s’est révoltée, a offert de sacrés moments d’humour également. Ce personnage est d’une richesse, aspect qui doit aussi à l’excellence de l’interprétation de Marcia Cross. Attention, je ne dis pas que je n’aime pas les autres, mais le personnage de Bree m’a le plus marquée.

 

DH 2

 

Avec ces deux entrées, la saison 8 démarrait avec une atmosphère plus sombre, dangereuse, sans néanmoins perdre de sa légèreté très bien dosée dans les épisodes. Les moments qui font rire sont habilement encastrés dans les situations, même si celles-ci sont délicates. On a ainsi un lourd secret qui pèse sur Carlos, Bree, Gabrielle, Susan et Lynette. Un secret avec lequel certains ont du mal à vivre, ce qui est parfaitement compréhensible, et d’ailleurs, j’aime bien ce développement des conséquences psychologiques sur les protagonistes. Chacun réagit différemment. Certains essaient d’avancer mais se heurtent au poids affreux du silence, d’autres ne le peuvent pas et en parlent entre eux pour ne pas sombrer. Un secret qui risquerait de mettre à mal les liens d’amitié. Un secret qui en amène un autre. Avec le mot envoyé à Bree, la boucle se boucle, en référence à Mary Alice Young. Que cache (ou que ne cache pas) Chuck ? A-t-il un lien avec Mary Alice ? Quant à Lynette et Tom, comment vont-ils s’en sortir ? D’ailleurs, je trouve que Lynette avait quand même un sacré culot dans la saison 7 et qu’elle a une grande part de responsabilité dans ses problèmes de couple. Je m’explique : son mari accède à un poste de décision dans une entreprise, et offre (puisque le salaire le lui permet dorénavant) des vacances à Hawaii (si mes souvenirs sont bons, en tout cas, c’était destination endroit paradisiaque) à sa famille. Et que fait Lynette ? Elle cherche à saboter ce projet au lieu d’être contente. Et n’oublions pas l’affaire de la décoration du bureau de Tom… A croire que son seul but était de rabaisser son pauvre époux continuellement. Du coup, je n’avais plus trop accroché au personnage de Lynette, et j’avais même eu envie de lui dire « Attends, Lynette, ton mari t’offre un voyage de rêve et toi, tu veux faire du camping ?!??! Tu n’es pas le centre du monde. ». J’espère que Lynette va réagir un peu, parce qu’il faut bien le reconnaître, Tom est vraiment bien, comme mari. Surtout, Lynette et Tom séparés, c’est un peu comme le rêve qui s’écroule (en même temps, ne proposer que du ciel bleu sans orages dans une série n’est pas scénaristiquement la meilleure idée). Enfin, qui se cache derrière le nouveau voisin qui a l’air de bien s’être renseigné sur Mike ? Non seulement il sait que Mike a été en prison (il le découvre assez vite même et la question est de savoir comment il l’a su), mais il en connaît la raison… Une curiosité naturelle ou malsaine ? Renee court-elle un danger ? Par ailleurs, était-elle vraiment obligée de lui rentrer dedans de façon aussi directe ? Parce que c’est un aspect que j’ai moins apprécié. Il n’y a pas vraiment de problème à ce que Renee joue les séductrices et remplace en quelque sorte la défunte Eddie, mais la manière dont on l’a fait entrer en scène sur le pallier du nouveau voisin était trop directe. Voire vulgaire. Elle apparaissait comme une personne tellement en manque prête à prendre tout ce qu’elle avait sous la main sans accorder la moindre considération pour son propre corps. L’entrée en matière aurait pu être moins cash, par exemple, par un jeu de séduction sur un délai raisonnable (deux épisodes sans s’étaler au-delà). C’est juste ce détail qui m’a gênée. Pour la suite entre les deux, elle était assez drôle.

 

Et vous, qu’en avez-vous pensé ?

 

Sériecalement vôtre,

VK

 

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23 septembre 2012

DOWNTON ABBEY, SAISON 1

(diff fr)

 

Downton abbey

 

J’ai enfin découvert Downton Abbey, série dont j’avais eu de bons échos, et je n’ai pas été déçue. Downton Abbey est une excellente série, intelligente et sublime par la reconstitution de la Grande-Bretagne du début du XXème siècle.  La première saison ne compte pas beaucoup d’épisodes, c’est vrai, mais en définitive, c’est mieux ainsi. On va à l’essentiel au lieu de se perdre et s’ennuyer dans des intrigues ridicules à interminables rebondissements. Au début, je m’égarais un peu dans cette multiplicité de personnages, surtout pour retenir leurs noms. Finalement, une fois qu’on est habitué, tout va bien. Downton Abbey nous entraîne dans le monde hiérarchisé et codifié de la société anglaise, entre les nobles et les domestiques. Si ces deux mondes s’opposent et ont, à première vue, rien en commun (déjà par leur statut et leurs prérogatives), on se rend bien vite compte que  les apparences sont trompeuses. En réalité, on retrouve les mêmes conflits dans chacun de ces univers : l’envie, la jalousie, les trahisons et autre coups bas… Mais aussi la bonté, l’espoir et le respect… Les sentiments et réactions humains sont communs à tous, quel que soit le rang. Il y a une galerie de personnages tous aussi intéressants les uns que les autres, qui s’apprécient, s’aiment, se détestent, se font la guerre et ont des interactions avec l’autre classe sociale. Cependant, certains se démarquent un peu plus que d’autres. Comme la hautaine et gâtée Mary qui n’éprouve guère de considération pour Edith ; le malin et fourbe Thomas avec sa complice malveillante O’Brien ; le dévoué et minutieux Carson ; ou la comtesse douairière pleine de caractère. Au départ, la série s’ouvre avec le problème de l’héritier, mais en fin de compte, ce n’est pas le sujet principal, mais un sujet utilisé pour amorcer la série. La question de l’héritage est rangée au second plan car on s’intéresse davantage aux histoires qui pimentent la vie des ces protagonistes. J’ai apprécié la reconstitution de l’époque : les costumes et les coutumes, dont certaines nous paraissent tellement ridicules aujourd’hui qu’on en rigolerait alors qu’elles étaient scandaleuses autrefois (comme l’histoire du diplomate turc). J’ai apprécié le fait que pendant cette saison, on n’ait pas eu droit à un florilège d’amours impossibles, contrariés et redondants. La saison pose les bases pour de futures évolutions, les intrigues sont simples (pas rocambolesques) mais intéressantes et efficaces. Je suis tout simplement tombée sous le charme (et à l’heure où je poste cet article, je me régale devant la seconde saison) ! Pour les personnes qui ne l’ont pas encore découverte, je vous conseille vivement Downton Abbey dès ce soir sur TMC…

 

Et vous, qu’en avez-vous pensé ?

 

Sériecalement vôtre,

VK

22 septembre 2012

THE MENTALIST, 4*04, "RING AROUND THE ROSIE"

Le nouveau chef débarque…

(diff fr)

 

Cet épisode était marqué par l’arrivée du nouveau patron du CBI, en la personne de Luther Wainwright. Un directeur ayant la particularité de sortir de l’habituelle et attendue image du chef aux cheveux grisonnant approchant (ou nageant dans) la cinquantaine, rigide, autoritaire. Dans notre cas, Wainwright ressemblait bien plus à une jeune recrue débutant sa carrière qu’à un chef expérimenté. Il s’agissait davantage d’un jeune premier dynamique, un peu à la Mark Zuckerberg (avec un costume ceci dit, et allez savoir pourquoi je mentionne Zuckerberg…). En plus de diriger le bureau, le boss participe activement à l’enquête, et semble accepter avec plus de facilité que pourrait le faire d’autres directeurs la personnalité et les méthodes du mentalist. Dans cet épisode, il semblerait qu’il y ait une relation de véritable coopération entre Patrick et Luther. Les deux hommes discutent comme des collègues se situant sur le même pied d’égalité, c’est-à-dire qu’à certains moments, on en oublierait presque que Luther est le patron. Il y a un échange, une forme de complicité. En effet, auparavant, les actions de Jane avaient le don d’énerver ses supérieurs, même si finalement elles s’avéraient payantes. Ici, Wainwright semble réceptif. Je ne pense pas qu’il acceptera tout et n’importe quoi (il a tout de même des responsabilités), mais il paraît chercher à comprendre les raisons de la méthode et à en lui donner le bénéfice du doute dans une certaine limite. En outre, le nouveau boss du CBI a l’air plus humain, il souhaite apporter un soutien plutôt qu’utiliser une méthode punitive. En définitive, c’est un patron différent. Ceci est évidemment la première impression que j’ai eue en visionnant ce volet. Peut-être que Luther n’est pas ce qu’il prétend être… ?

 

mentalist

 

Le directeur du CBI ne fut pas le seul personnage attachant dans cette intrigue. L’histoire avec l’ancien joueur de saxophone a dévoilé une autre facette de Teresa Lisbon. Moins en contradiction et exaspération face aux tours de Patrick Jane. Plus dans l’empathie, la compassion et la nostalgie avec le joueur de saxophone. On la sentait plus impliquée, d’un point de vue émotionnel, dans l’enquête ; on la voyait adoucie. En ce qui concerne l’autre intrigue, elle revêtait un aspect plus psychologique. Il n’y avait pas le schéma traditionnel meurtre-enquête-rebondissements-arrestation du coupable. On accordait l’importance à la dimension psychologique d’un homme qui n’était en fait qu’une bombe à retardement. Un fan inquiétant d’armes à feu qui, dans un sens, permettait de toucher (discrètement ?) la problématique de la détention de ces armes aux Etats-Unis. L’épisode ne s’insurgeait certes pas contre la possession d’armes à feu en disant explicitement « c’est mal » (ou à l’inverse « c’est parfaitement acceptable »), mais n’empêchait pas les spectateurs de se poser des questions sur ce sujet (sans forcément plonger dans un débat philosophique). Personnellement, j’ai pensé à ce thème au cours de l’épisode, et c’est pourquoi j’en parle dans cet article. Ici, on voyait bien la dangerosité de l’homme et donc, du mélange explosif armes/instabilité psychologique. Cependant, je pense vraiment que le problème n’est pas tant l’objet, mais la personne qui le possède. Evidemment, pour les personnes qui ne vivent pas aux Etats-Unis, cette notion du droit à porter des armes peut apparaitre étrange, choquante, aberrante, sans aucun sens. Mais cette question est d’ordre culturel. Peut-être qu’il a été nécessaire, à une époque, de posséder une arme aux Etats-Unis, et par conséquent, ce droit s’est ancré dans les mœurs et est devenu tout à fait naturel et légitime aujourd’hui. Bien sûr, les raisons du port d’arme ont sûrement évolué, mais ce fait est resté une tradition forte. Maintenant, l’enjeu est de savoir pourquoi on veut posséder une arme et l’usage qu’on va en faire. S’il ne s’agit que de passer du temps dans un stand de tir, s’adonner à la chasse, cela ne devrait pas poser de problème majeur. Il y a d’ailleurs le tir au pistolet aux Jeux Olympiques. Ce n’est pas le même calibre, mais je veux illustrer par cela que cette activité existe et est reconnue. Par contre, si c’est pour s’engager dans des activités criminelles, il va de soi que c’est un problème. Comme je le disais plus haut, tout dépend de la personne et surtout des valeurs qu’on lui a inculquées, de son environnement aussi, mais je conçois qu’il faut restreindre la nature des armes disponibles à la vente et exclure, par exemple, les MP5, AR 15 ….

 

mentalist 2

 

L’intrigue strictement policière couplée à l’espionnage du mordu des armes à feu et l’arrivée du directeur  donnait une saveur particulière à ce volet. D’autant plus que Patrick Jane n’occupait pas le devant de la scène avec insolence. Il coexistait avec Lisbon et le directeur qui du coup, peut prétendre à un développement intéressant de son personnage. Il ne s’agit pas simplement de mettre un nouveau directeur pour en mettre un nouveau. En conclusion : ce chapitre offrait un bon équilibre entre les personnages, une intrigue divisée en deux sous parties traitées avec simplicité, originalité pour casser la routine. Il est nécessaire de proposer des épisodes différents de temps en temps afin de faire une pause et amener la diversité dans une série reposant sur des bases codifiées, tel un procedural.

 

Et vous, qu’en avez-vous pensé ?

 

Sériecalement vôtre,

VK

19 septembre 2012

Message

Bonjour !


Juste un message pour vous prévenir qu'à partir de maintenant, je n'aurai peut-être plus autant de temps que je le souhaiterais pour poster régulièrement des articles. J'essaierai de faire au mieux, mais je ne peux rien garantir. Donc pas d'inquiétude si vous n'avez pas de news régulières...

 

Sériecalement vôtre,

VK Serie

16 septembre 2012

THE MENTALIST, 4*03, “PRETTY RED BALLOON”

Les voyants n’ont pas la cote…

(diff fr)

 

mentalist

 

L’enquête de ce troisième épisode de la saison 4 de The Mentalist n’était pas la meilleure, mais elle se démarquait par son côté émotion. Patrick Jane était très touchant dans ce volet. Il n’en faisait pas qu’à sa tête sans ne jamais être inquiété ni sanctionné par ses écarts de conduite. Il était touchant dans sa tentative tenace à faire comprendre à la mère qu’il l’avait utilisée par le passé uniquement dans le but de lui prendre le plus d’argent, et qu’il n’était pas un voyant, mais un manipulateur sans scrupules. Il confessait son crime, revenait à la charge pour aider cette femme prête à croire n’importe quel charlatan parce qu’elle était tout simplement désespérée et vulnérable. L’histoire était plus intéressante à suivre avec cet aspect de confession et rédemption qui finalement, a permis à la mère d’ouvrir les yeux (enfin, je crois). Il est clair que ce n’est pas avec ce scénario que les voyants vont pouvoir se faire une publicité à leur honneur…  D’ailleurs, en général, les séries ne les épargnent pas… Sauf rares exceptions pour Dead Zone et Médium… Pour l’enquête en elle-même, la piste du tueur en série permettait de nourrir l’histoire avec des rebondissements, mais on pouvait se douter que ce n’était qu’une piste pour justement, faire diversion. Et je ne sais pourquoi, mais quand j’ai vu la tête du technicien, je me suis dite « celui-là, il a une tête de criminel… ». Finalement, j’avais eu un bon pressentiment. Oui, je sais que ce n’est pas très aimable de penser cela en voyant un visage, mais cela ne vous est-il jamais arrivé, en regardant un film ou une série, d’avoir cette pensée en voyant un acteur ? Il y a des acteurs qui ont la tête de l’emploi…

 

Et vous, qu’en avez-vous pensé ?

 

Sériecalement vôtre,

VK

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16 septembre 2012

CASTLE, 4*02, "HEROES AND VILLAINS"

Les super héros débarquent à New York…

(diff fr)

 

castle 1

 

Le second volet de la saison 4 de Castle est tout simplement un petit bijou, mêlant crimes sortant de l’ordinaire, univers encore moins ordinaires et humour. Je ne sais pas où Andrew Marlowe et son équipe de scénaristes vont chercher leurs idées, mais ils réalisent un travail d’inventivité formidable. Ils installent avec brio un univers décalé sans être ridicule, grotesque, autour d’un meurtre et l’humour qu’ils associent est tellement bien dosé. On entre dans cette ambiance sans être dépassé par le côté loufoque, lourdingue. Dans le cas qui nous intéresse, Castle et Beckett flirtaient avec le monde courageux des super héros, après avoir découvert un corps coupé en deux au sabre. Les phrases de Castle relatives au cadavre m’ont bien fait rire. « He’s the man he used to be » en est un exemple. Je ne suis pas une grande fan des super héros, mais je dois admettre que ce volet m’a bien amusée. Tout comme l’expression faciale de Gates à chaque rapport de Beckett, rendant l’enquête davantage… inédite. Gates montrait une facette inattendue mais bienvenue en ne poursuivant pas l’officier Hastings, voyant en elle un grand potentiel à ne pas gâcher. Et comme d’habitude, on passait de suspect en suspect (et on ne s’attendait pas à certains d’entre eux) avec chacun leur caractère spécial, et on s’amusait à suivre les réactions déconcertées des enquêteurs. D’ailleurs, on avait droit à un joli parallèle entre Beckett/Castle et Hastings/Whitaker, rendu délicieusement tendu avec le baiser entre Hastings et Whitaker.

 

Et vous, qu’en avez-vous pensé ?

 

Sériecalement vôtre,

VK

7 septembre 2012

NCIS : LOS ANGELES, 3*23 & 3*24, "SANS VOIR"

French touch…

(diff fr)

 

NCIS 2

 

Dans la veine des procedural dramas qui offrent aux spectateurs de diaboliques mais si appétissants face-à-face entre les protagonistes représentants de la loi et criminels les plus dangereux, NCIS a confirmé la tendance. On a eu droit à un duel délicieux entre le caméléon et Callen dans la deuxième partie. Et que les américains l’admettent : ils adorent la France. Dans le cas de NCIS LA, pour nos épisodes en question, les français n’occupent pas les meilleurs rôles, mais quand on voit les références à notre pays et culture dans d’autres séries, il n’y a pas photo. Les américains auront beau nous critiquer pour divers sujets, avec parfois des critiques vraiment dures, ils seront toujours inexorablement attirés par la « french touch », avec souvent une vision surréaliste, comme nous présenter un Paris qui semble ne pas avoir changé depuis le XIXème siècle….

 

Dans la première partie, le duel était indirect, mais l’amorce de la rencontre finale était complexe. Pour ma part, j’ai un peu décroché à un moment sur les différents liens entre les indices et évènements, mais j’ai retenu l’essentiel : la mort de Renko, celle de Hunter et l’arrestation du caméléon. Ceci-dit, il était intéressant de présenter une affaire complètement déconnectée (à première vue) du caméléon. En fait, on procède toujours de la même façon lorsqu’il s’agit de duels entre forces du bien et forces du mal : on a d’abord une intrigue traditionnelle et puis on progresse vers la terrible vérité. Dans ce season finale, pour le coup, il y avait un décalage particulièrement grand entre l’enquête et le caméléon (c’est peut-être pour cela que je me suis perdue à un moment). Néanmoins, le duel en lui-même était satisfaisant, et c’est l’assassin qui gagnait sur tous les tableaux ! Ça fait mal, pour le NCIS…

 

Et bien sûr, comment parler de ce season finale sans mentionner l’acte de Callen ? Honnêtement, je ne m’y attendais pas. Je pensais sincèrement qu’il allait se rétracter. Mais il a tiré ! Ce geste complique les choses. Je me demande comment les scénaristes ont l’intention de ramener Callen au NCIS. Certes, le caméléon était un ennemi redoutable qui avait commis des crimes affreux, mais cela donne-t-il le droit de rendre justice par soi-même ? Je comprends la motivation de Callen qui se sentait effroyablement impuissant et révolté. Malheureusement, un représentant de la loi ne peut pas se transformer en meurtrier, quel que soit le criminel qu’il a en face de lui. J’espère que les scénaristes écriront une histoire qui tienne la route, et qu’ils ne vont pas se contenter d’une solution de facilité qui rendrait le retour de Callen peu crédible et choquant. Pas une histoire du style « non mais le caméléon était un gros méchant, donc on peut pardonner à Callen son geste, puisque les atrocités commises par le caméléon peuvent compenser cet assassinat… ». Parce que ce serait trop dommage de faire croire cela aux téléspectateurs (avant tout, aux fans) qu’on prendrait alors pour des idiots. Je pense que les fans apprécient de voir leurs héros en difficulté, à condition qu’elle trouve une résolution logique, réfléchie et qui prenne forme sur un nombre raisonnable d’épisodes. En somme, qu’on ne revoit pas Callen de retour au NCIS comme un cheveu sur la soupe et blanc comme neige dès le season premiere pour ne plus faire allusion à cet évènement pendant le reste de la saison prochaine. Mais qu’on suive Callen et les conséquences juridiques et psychologiques (sur lui et son équipe, ainsi qu’Hetty) sur deux ou trois (voire quatre) épisodes et qu’on le retrouve au NCIS après (pendant son absence sur le terrain, les enquêtes continueraient).

 

Et vous, qu’en avez-vous pensé ?

 

Sériecalement vôtre,

VK

4 septembre 2012

CASTLE, 4*01, “RISE"

The blue cop rises…

(diff fr)

 

Il est indéniable que ce season premiere démarrait sur les chapeaux de roue. Les premières scènes étaient, de par leur contenu et mise en scène, palpitantes et stressantes. Castle s’octroyait des séquences médicales dignes d’Urgences : les flashs sur l’ambulance, les brancardiers faisant la course avec le brancard, les médecins s’affairant autour de Kate, le sang giclant de partout, l’arrêt cardiaque… Pour tout fan de Castle, c’était le top de l’angoisse et du suspens, même si on se doutait bien que Kate allait survivre (sinon, qu’allait devenir Castle ??). Cependant, toujours dans cette séquence introductive, notez le couloir des urgences à la longueur absolument pas pratique. Je n’ai pas pu m’empêcher d’esquisser un sourire en voyant ce couloir presque sans fin. En effet, en supposant que Kate débarque aux urgences, l’agencement de ce service, tel qu’il est présenté dans la série, n’est pas du tout, mais alors pas du tout, pratique. Normalement, qui dit urgences, dit course contre la montre, et par conséquent, l’équipe médicale doit être en mesure de traiter le blessé dans les plus brefs délais dès son arrivée. Or ici, vous remarquerez que les ambulanciers doivent courir pendant des mètres et des mètres avant de rencontrer enfin un médecin. Et cela ne doit pas être facile de prodiguer les premiers soins (exemple : vérifier le pouls avec son stéthoscope) ou tenir une poche (pour l’intraveineuse) alors qu’on est en train de courir comme un dingue ! Bon, je pense que la longueur du couloir était voulue pour accentuer le côté dramatique de la situation…

 

Une fois les scènes critiques passées, arrivait le repos du guerrier, les doutes, les frustrations et le retour du flic blessé sur le champ d’honneur. Castle était attendrissant avec son bouquet fleurs et sa mine déconfite en comprenant que Beckett ne se souvenait de rien. La scène sur la balançoire avait de quoi ravir les fans assidus du couple Beckett/Castle, je n’en doute pas. Voir Castle dire à Beckett qu’elle devait songer à ralentir le rythme dans sa croisade était touchant. Castle avait tout déclenché et après avoir failli perdre la détective, il souhaitait qu’elle prenne un peu de recul, qu’elle ne fonce pas tête baissée dans une lutte longue et difficile. On entrait également dans l’ère du changement, avec l’arrivée de Gates, femme de caractère ; l’arrêt de l’enquête sur le tireur de Beckett ; la réintégration de Castle dans la brigade. On avait droit à de bonnes touches d’humour, entre Castle se refaisant une beauté avant d’entrer dans la chambre de Kate, les rendez-vous secrets entre Esposito, Ryan et Beckett au poste de police pour fuir « l’abominable » Gates, le « chef ou capitaine » de Gates…

 

Par contre, honnêtement, l’investigation sur la fille morte dans la chambre ne m’a pas parue d’un grand intérêt pour ce season premiere. On tournait la page du sniper de l’enterrement trop vite pour une investigation du train train quotidien. Ceci ne regarde que moi, mais j’aurais préféré que cette enquête secondaire serve de fil conducteur pour le deuxième épisode de la saison, qu’elle soit réservée à d’autres fins que celle de combler le season premiere. Je pense qu’elle aurait pu donner de bonnes scènes d’humour et une intrigue retors à souhait. Comme Castle compte depuis quelques années une vingtaine d’épisodes par saison, j’aurais souhaité qu’on prenne le temps dans ce premier épisode de la saison 4. Par exemple, qu’on poursuive la chasse au sniper pour arriver finalement à un cul de sac au lieu de faire un saut de trois mois en moins de quinze minutes. Cela aurait été une bonne occasion de mettre en avant le duo Esposito/Ryan dans leur volonté farouche de coincer le coupable, aidés bien sûr de Castle. Cela aurait été une bonne occasion d’approfondir l’arrivée de Gates en nouvelle chef, au lieu de l’introduire avec une scène du style « oui, au fait, il y a Gates qui est la nouvelle chef et le temps Montgomery est désormais révolu ». On aurait pu la voir arriver dans les locaux, avoir une discussion avec Esposito et Ryan pour leur faire comprendre son point de vue sur l’enquête, renvoyer Castle, etc. Entretemps, on aurait pu avoir quelques scènes où Castle veillait sur Beckett à l’hôpital alors qu’elle était encore inconsciente, encore dans un état préoccupant, puis elle se serait réveillée vers la fin pour apprendre de la bouche de Ryan, Esposito et Castle que l’enquête n’avait rien donné. C’est un peu flou, mais je suis certaine qu’il y avait pas mal de choses à faire sans y inclure tout de suite une affaire traditionnelle, étant donné que Castle a quand même le temps de bien développer ses fils conducteurs, grâce au nombre d’épisodes dont elle dispose. Mais peut-être était-ce aussi un choix de ne pas s’appesantir sur ce sniper car on se doute bien que le meurtre de la mère de Beckett est une longue histoire qui n’est pas prête de se conclure aussi vite… Donc on aurait aussi pu s’ennuyer de voir les protagonistes enquêter pour ne rien trouver, à moins d’y mettre plus de psychologie dans ce season premiere que de moments de réflexion policière… Mais bon, on a quand même pu accentuer le mystère avec la banque et l’incendie certainement pas accidentel… A noter que j’ai bien aimé voir Beckett paniquée face au suspect braquant une arme sur elle et voir sa séance chez le psy. Il y a du pour et du contre dans ces deux visions, mais quoi qu’il en soit, j’ai tout de même bien apprécié ce volet. C’est juste la seconde enquête qui m’a parue inintéressante car trop vite expédiée. Je n’en ressors pas non plus déçue, dépitée. C’était une très bonne rentrée.

 

Et vous, qu’en avez-vous pensé ?

 

Sériecalement vôtre,

VK

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