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Sériecalement Vôtre
27 octobre 2013

THE BLACKLIST (PILOTE 2013/2014)

Synopsis : Raymond Reddington, homme recherché par le FBI, se rend de lui-même à l’agence et l’aide à arrêter un criminel qui vient de kidnapper la fille d’un général, à la condition de travailler avec l’agent Elizabeth Keen.

 

blacklist

 

The Blacklist surfe sur la vague des duos improbables représentant des forces de l’ordre-personne extérieure atypique. Dans notre cas, cette personne atypique l’est assurément car il ne s’agit ni plus ni moins d’un dangereux criminel, Raymond Reddington, figurant sur la liste des personnes les plus recherchées par le FBI ! Atypique par son identité et son excentricité, son goût pour les belles choses. En face, Elizabeth Keen, jeune profiler du FBI, à première vue épouse menant une vie normale et personnage de moindre envergure à côté de Reddington, se révèle bien plus complexe et intéressant. Grâce à sa cicatrice, signe physique rare à l’écran pour un héros féminin qui apporte ainsi à Keen une singularité par rapport aux personnages féminins au physique parfait. Grâce à la révélation sur la double face de son mari. Heureusement que ces deux éléments ont été introduits dès le pilote sinon j’aurais trouvé (à tort pour le coup) cette héroïne un peu banale par rapport à l’exubérance de son nouveau partenaire.

 

Le thème de la série est intéressant, intrigant. On a envie de savoir pourquoi Reddington veut collaborer avec le FBI et pourquoi il tient tellement à le faire avec Elizabeth. Quel est le lien entre ces deux protagonistes ? Quelle est véritablement cette fameuse liste ? Reddington veut-il mettre à l’ombre les gens qui se trouvent sur cette liste pour faire le ménage et s’imposer comme le plus puissant criminel ? The Blacklist contient les ingrédients qui feront d’elle un mélange de divertissement, de procedural (le « méchant du jour »), d’intrigues secondaires à moyen/long terme s’entremêlant les unes aux autres, de fantaisie (et que je t’en mette plein la vue au risque d’en faire parfois un peu trop, comme pour la scène de l’enlèvement), et d’humour.

 

Et vous, qu’en avez-vous pensé ?

 

Sériecalement vôtre,

VK

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22 octobre 2013

CROSSING LINES (PILOTE 2012/2013)

Diff fr

Synopsis : Une équipe de policiers agissant sous l’autorité de la Cour Pénale Internationale résout des crimes commis sur le territoire européen.

 

crossing lines

 

Je vais parler ici du pilote et du second épisode, dans la mesure où ils forment un ensemble. Franchement, j’ai accroché à ce début de série. J’ai vraiment bien aimé ces épisodes. L’enquête, sans être ultra complexe, était intéressante et efficace. Elle mêlait criminologie, brainstorming, point de vue du tueur et action. On retrouve d’ailleurs l’ambiance d’Esprits Criminels, chose pas si incongrue quand on sait qu’Edward Allen Bernero est le créateur de cette série et de Crossing Lines. Ne nous hâtons pas sur ce sujet pour l’instant : on verra par la suite si cette ambiance Esprits Criminels perdurera ou non… Les personnages font bonne impression dès le départ : ils sont sympathiques, attachants, et forment un ensemble qui se complète grâce à la spécialité et la personnalité de chaque membre. On sent une (future) bonne alchimie entre les membres. En outre, ils cachent des failles qui leur apporteront une certaine épaisseur au fur et à mesure qu’elles seront développées.  Enfin, les deux premiers volets ne se focalisaient que sur certains, mais je suppose que chacun a quelque chose de particulier qui nous sera dévoilé plus tard. Le concept d’une équipe internationale permet à ce cop show de se distinguer des autres qui se cantonnent à un pays. On pourra découvrir les méthodes policières des différentes nationalités, avoir un choc des cultures, en plus des voyages à travers l’Europe.

 

Quant à Marc Lavoine en chef d’équipe d’inspecteurs, je trouve que ce rôle lui va bien. Il donne l'image du leader bienveillant et également blessé par la vie. William Fichtner, alias Carl Hickman, livre une belle prestation d'ancien flic diminué physiquement et torturé qui va renaitre et croire à nouveau en lui avec cette nouvelle équipe. Cette opportunité sonne aussi comme une renaissance pour Daniel, même si c’est moins évident que pour Hickman. Tommy l’irlandais (Richard Flood) joue le rôle du gros dur qui dissimule failles et sensibilité sous ses muscles. Sebastian Berger (Tom Wlashiha) a plutôt l’air du bon copain, de celui qui détend l’atmosphère, avec un soupçon de geek attitude. Anne-Marie San (Moon Dailly)  me donne l’impression de la jeune débutante/flic un peu timorée mais pas sans ressources qui va s’affirmer au fur et à mesure. Son don de mémorisation m’a légèrement rappelé celui de Spencer Reid (Esprits Criminels, quand tu nous tiens…). Pour Eva Vittoria (Gabriella Pession), je n’ai pas ressenti quelque chose de particulier, mais elle a l’air d’être une femme de caractère, chose qu’elle prouve dès le début avec sa réplique à Donald Sutherland, alias Michel Dorn. Ce dernier a une attitude fraternelle, voire paternelle envers Louis Daniel, et fait penser à un mentor.

 

J’aurais plus vu cette série comme une coproduction européenne par des chaînes européennes (dommage qu’elles ne l’aient pas fait plus tôt). Je peux me tromper, mais il me semble que les lieux d’action resteront en Europe. Sachant que cette série s’adresse aussi au marché américain, peut-être qu’il n’est pas encore évident pour des américains de s’attacher à des personnages et acteurs non nord américains (pour la plupart d’entre eux), et à un environnement non nord américain. D’un autre côté, c’est aussi une opportunité pour ce marché de sortir de cette zone de confort, donc si les intrigues continuent à être bonnes, ça devrait le faire. Autre point que j’aimerais aborder : la trop forte dominance du cast masculin. Jusqu’à la chasse du tueur dans la forêt, je trouvais qu’il y avait un certain équilibre : cinq hommes et trois femmes. Ce n’est pas la parité dans le sens stricte du terme, mais ce ratio me paraissait acceptable. Avec le départ de l’une des héroïnes, le déséquilibre m’est trop important. C’est dommage car la dynamique entre cette héroïne et le policier irlandais était prometteuse (notamment en petites provocations et réparties amicales). J’espère que la série réduira ce déséquilibre.

Dans l’ensemble, cette entrée en matière, sans faire trop ni peu, est réussie et donne envie de poursuivre Crossing Lines.

 

Et vous, qu’en avez-vous pensé ?

 

Sériecalement vôtre,

VK

13 octobre 2013

GENERATION WAR

Unsere Mütter Unsere Väter

 

Après avoir regardé The Pacific (rediffusé sur France 2 il y a quelque temps), le Band of Brothers version bataille du Pacifique, j’ai eu envie de continuer sur ma lancée des mini-séries sur la seconde guerre mondiale avec Generation War, ou Unsere Mütter Unsere Väter pour son titre original. Ce qui est intéressant avec cette série, c’est qu’elle traite de ce conflit du côté allemand (et est une production allemande). Je n’ai jamais vu de films ou séries abordant le point de vue allemand et Generation War était un bon moyen pour le découvrir.

Je vais d’abord commencer par une incertitude quant à la nature de cette fiction : est-elle basée sur des faits réels ou non ? Si quelqu’un a une réponse claire et certaine, je prends ! Je pense qu’il s’agit d’une histoire vraie car à la fin de la série, on nous donne les dates de naissance et de décès des différents protagonistes (je doute que les scénaristes aient poussé le délire jusqu’à inventer des dates fictives). D’un autre côté, j’ai trouvé à la fois des sources disant qu’il s’agit d’une histoire vraie, des sources ne disant rien du tout, et des sources abordant les changements scénaristiques ayant été opérés. J’en arrive à penser que cette fiction mêle à la fois des faits réels et des faits imaginés ou édulcorés. Quoi qu’il en soit, gardez à l’esprit mon flou sur cette question car elle a influencé certains de mes propos suivants.

 

generation war 1

 

Generation War nous montre le destin de cinq amis berlinois, les deux frères Wilhelm et Friedhelm, Charlie, Viktor et Greta, dont la vie sera bouleversée par cet épisode sombre de l’Histoire. Generation War nous montre qu'il y avait une jeunesse insouciante, pleine d’espoir, patriote, galvanisée par de belles promesses de leurs dirigeants. Il y avait donc d’un côté, des citoyens qui n’avaient rien demandé et qui ont été abreuvés par les messages de gloire et haineux de la propagande nazie et de l’autre côté, des citoyens qui adhéraient totalement au noir dessein d’Hitler et étaient pleinement conscients de ce qu’ils faisaient. Ainsi, au tout début, les cinq amis sont confiants sur la rapidité du conflit (ils se promettent de se retrouver dans quelques mois, à Noël), sont convaincus que la guerre sert une noble cause, i.e, la grandeur de leur pays. L’insouciance se reflète dans cette ambiance festive ; l’usage d’une musique interdite par le régime ; le fait que Viktor, juif, fait la fête avec ses amis le soir alors qu’il n’est pas censé le faire ; le rêve de Greta de devenir une star.

 

Ensuite, Wilhelm et Friedhelm partent sur le front de l’Est, de même que Charlie qui s’est engagée comme infirmière. Au départ, tout va bien pour les troupes allemandes : elles avancent, elles triomphent. Toutefois, au fur et à mesure des victoires et plus tard, vers la fin de la guerre, des défaites, Wilhelm et Friedhelm réalisent l’absurdité de cette guerre et les atrocités qu’ils (les soldats) ont commis : les exécutions de prisonniers, de civils, de juifs. Wilhelm l’exprime bien : au départ des héros, ils sont devenus des meurtriers. Ils sont aussi devenus de la chair à canon. On voit toute l’absurdité et la cruauté des instances supérieures qui envoient des troupes prendre un lieu alors qu’elles n’ont rien pour faire face à la résistance farouche des Russes, et que ces instances supérieures les envoient éternellement combattre sans relâche. On comprend l’impuissance, la détresse, la lassitude de Wilhelm, chef de l’une de ces troupes, face au mur des supérieurs. On comprend mieux pourquoi il a choisi d’abandonner le combat, non pas par lâcheté, mais parce qu’il n’en peut plus de ces horreurs. On voit la cruauté de certains soldats envers leurs semblables. Je pense à cette scène qui m’a choquée. Friedhelm, devenu chauffeur pour un officier haut gradé, et ce dernier, viennent d’échapper à un piège. Le soldat assis à côté de Friedhelm est mort. L’officier pousse son cadavre hors de la voiture et ordonne à Friedhelm de partir. Ce geste m’a choquée en ce sens que cet officier abandonne le corps de l’un de ses camarades alors qu’il peut très bien le ramener à la base pour ensuite le rapatrier ou l’enterrer près de la base. Ici, non, il s’en débarrasse purement et simplement. La guerre fait (re)surgir ce qu’il y a de pire chez les hommes, comme le dit si bien Friedhelm au tout début de la série. Ce dernier est d’ailleurs la parfaite illustration. Au commencement soldat passif préférant attendre que les choses se passent (il se met à dos toute sa compagnie) ; il finit par devenir un soldat chevronné, un tueur qui participe même à l’exécution de villageois, et un soldat qui se rend compte du non-sens de la guerre. Il finit par se sacrifier pour éviter que d’autres hommes (dont un jeune adolescent) ne meurent inutilement pour une cause perdue d’avance. De son côté, Charlie est au début une infirmière toute souriante qui vient soigner les soldats, qui vient faire son devoir de femme allemande. Et en tant que bonne citoyenne allemande, elle dénonce une infirmière juive. Mais elle est consciente aussi de ce qu’elle a causé. Elle s’endurcit également au contact des blessés et de leurs souffrances.

 

Quant à ceux restés en Allemagne, soit Greta et Viktor, les choses changent aussi. A commencer par Viktor, qui voit la situation des juifs se détériorer. Son père, quant à lui, est persuadé qu’il s’agit d’une période temporaire. En tant que spectatrice, j’avais envie de crier « mais non, il faut que tu fuies ! ». La scène où il comprend enfin la vérité est poignante. Son amour pour son pays n’est absolument plus réciproque. Pour preuve, il va mourir dans un camp. L’histoire ne le montre pas clairement, mais cette perspective  est évidente et honteuse. Du côté de Greta, elle devient effectivement une star. Pendant quelques années, elle est en quelque sorte épargnée par la dure réalité de la guerre et de ses conséquences. Son destin n’en est pas moins tragique pour autant. Je dois dire que je ne m’attendais pas du tout à ce qu’elle périsse. Je pensais qu’elle aurait plus de chances de survivre. Sa mort est une autre expression de la cruauté de la guerre. En effet, elle est exécutée à cause d’un pauvre commentaire jugé défaitiste et démagogique. De star élégante menant un bon train de vie, elle passe en cinq secondes à reine déchue croupissant au fond d’une cellule pour une phrase prononcée. Hitler et ses sbires s’en prennent également à leurs propres compatriotes et ce, sans aucun état d’âme. On voit en outre toute l’ironie de cette guerre : alors que des milliers d’innocents meurent, des acteurs de cette barbarie s’en sortent indemnes et continuent leur vie tranquillement, comme l’officier qui a fait déporter Viktor.

 

generation war 3

 

Concentrons-nous maintenant sur les éléments que j’aurais souhaité voir approfondis. Je trouve qu’on aurait pu accentuer la transformation de Friedhelm. On a l’impression qu’il passe subitement de honte de la compagnie à soldat émérite. Le début décrit bien sa situation de soldat passif, mais on ne ressent pas très bien à quel moment il a changé. Cette mutation a du certainement se faire dans la durée, mais j’aurais souhaité que la série présente une scène significative de cette mutation, comme par exemple un combat où Friedhelm s’illustre particulièrement en sauvant un camarade ou en arrêtant l’avancée de soldats russes. Pour Greta, j’aurais souhaité qu’on insiste un peu plus sur sa montée en puissance, sur son quotidien en tant qu’allemande qui profite encore de la vie à Berlin. Plus généralement, insister sur les civils restés au pays qui sont convaincus que tout va bien alors que tout va mal et qui méprisent ceux qui protestent, le tout avec l’aide de la propagande (on aurait pu suivre un officier formulant cette propagande…). Ceci aurait permis l’accent sur le contraste avec le dénuement dans lequel vivent les soldats et les civils sur les zones de combat, et le renforcement du choc que Greta a lorsqu’elle se retrouve en concert sur le front de l’est. L’histoire de la déportation de Viktor aurait pu elle aussi être plus explorée, sans nécessairement détailler l’horreur des camps (apparemment, j’ai lu quelque part qu’il était censé s’échapper à New York et revenir en soldat de l’US Army, mais cette idée n’a pas été retenue…). Son passage chez la résistance montre bien l’indifférence des gens, quel que soit leur statut, face au sort des juifs. Personnellement, voir que personne ne daigne s’intéresser aux prisonniers dans le train m’a attristée, et la femme qui prétend n’avoir rien contre ceux (les parents de Viktor) qui occupaient « son » appartement m’a horripilée. J’aurais aussi souhaité voir le retour de Wilhelm chez lui et la réaction du père face à la mort du frère cadet. J’ai eu pitié pour Friedhelm quand son père était limite déçu de le voir en vie quelque temps plus tôt. Je pense qu’un ou deux épisodes supplémentaires auraient suffi pour aller plus loin dans l’exploration. Enfin, j’aurais bien voulu savoir ce qu’étaient devenus les protagonistes, parce que connaître uniquement leurs dates de naissance et de décès est bien trop mince à mon goût…

Globalement, cette histoire est touchante. Elle témoigne de la stupidité de la guerre, la perte des illusions d’une génération, le sacrifice d’une génération qui aurait pu réaliser de belles choses au lieu de participer à une destruction massive orchestrée par la folie de certains. La série engendre aussi la réflexion sur le degré de culpabilité (comment a-t-on pu en arriver à cet extrême ?). Pour finir, Generation War est une expérience à tenter.

 

Et vous, qu’en avez-vous pensé ?

 

Sériecalement vôtre,

VK

8 octobre 2013

[EN] BROOKLYN NINE-NINE - PILOT REVIEW (2013/2014)

Synopsis: The everyday life of a group of crazy NYPD detectives.

 

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The synopsis of Brooklyn Nine Nine raised my interest, whereas I’m not particularly fond of comedies. It raised my interest because of its topic. Indeed, I usually see (I may be wrong) comedies as stories that, in general, deal with the same themes: dysfunctional but fun/crazy families, friends or people who evolve together. Brooklyn Nine Nine was offering a journey with atypical detectives. In other words, Brooklyn Nine Nine sounded like the funny version of a police procedural. Since I appreciate cop shows, and since I was curious to see how a serious subject could be introduced in a comedy, I decided to watch this pilot.

 

So what? Well, the pilot is great! It’s a good surprise. Andy Samberg masters his role of the cop who didn’t really quit childhood but is quite smart. His partners in crime are nice and differentiate from each other with specific personalities. Andre Braugher appears like the tough commander in chief keen on procedures at first sight, before showing his character will totally bring his contribution to this crazy team. The comedy side fits in well with the cases. These cases are solved in a very short time and easily. However, it isn’t a big deal: development isn’t easy when you have only 22 minutes. Besides, you don’t expect a thrilling case anyway. Nevertheless, the show should be careful not to turn the detectives into too silly people or it would lose its taste.

 

Seriecalement vôtre,

VK

4 octobre 2013

AVANT-PREMIERE PROFILAGE, 30/09/2013

 

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En ce lundi 30 septembre 2013, je me suis rendue à une avant-première de Profilage, en présence des comédiens. Avec d’autres fans, j’ai pu découvrir les deux épisodes diffusés le jeudi 3 octobre, « Possession » et « La poudre aux yeux » dans la tour TF1. Inutile de préciser que j’ai adoré ces épisodes. J’ai l’impression que plus les saisons passent, plus la série monte en gamme, plus les scénaristes nous concoctent des enquêtes incroyables et des intrigues à moyen/long terme haletantes (on reviendra sur ces sujets lors de la review de la saison 4).

 

Avant de pénétrer dans la tour TF1, il nous (les fans et moi, je ne me prends pas pour une reine^^) aura fallu attendre un peu. Cette attente a été récompensée par l’arrivée des comédiens Odile Vuillemin et Philippe Bas (les autres sont venus plus tard). Nous avons ensuite été conviés à un délicieux buffet dans une salle remplie de belles photos de Profilage. Ensuite, vers 20h, nous nous sommes installés dans une salle de projection et avons applaudi la montée sur scène des acteurs et actrices. Premier moment drôle : alors que la représentante de TF1 (désolée, j’ai oublié son titre exact) s’apprêtait à appeler un acteur, Odile Vuillemin s’est précipitée avec enthousiasme, accompagnée de la jeune fille jouant Lili, sur la scène, avant de revenir sur ses pas car ce n’était pas encore son tour d’entrer. Philippe Bas, Odile Vuillemin, la petite Lili, Raphaël Ferret, Jean Michel Martial, Vanessa Valence, Fanny Robert et Sophie Lebarbier (les créatrices) sont venus sur la scène, et puis Philippe Bas a pris la parole pour introduire Benjamin Baroche (alias Skela/Garrel). Après les salutations et acclamations du public, les comédiens sont redescendus pour laisser place à la projection proprement dite.

 

Je ne vais pas décrire les épisodes car vous les avez sûrement déjà vus depuis, donc nous allons directement passer à la séance des questions-réponses avec les comédiens et créatrices, ainsi qu’un des réalisateurs, revenus sur la scène après les deux épisodes. Voici quelques éléments qui ont été évoqués :

*A la question sur la préparation pour les rôles des personnages des années 1940 de l’épisode « Réminiscences », les acteurs concernés ont confié ne pas vraiment avoir fait de préparation particulière. Ces rôles étaient plutôt une récréation, une respiration pour l’interprétation.

*Le développement des intrigues, des personnages se fait au fur et à mesure du tournage : il y a une réflexion en amont, mais il peut y avoir des évolutions au cours de la préparation et du tournage de la saison. Souvent, on tourne et on « casse tout » : la version finale de la saison est totalement différente de celle qui avait été pensée à l’origine.

*La fameuse scène de Fred sur la table a été mise en boite en deux prises. Raphaël Ferret et Vanessa Valence ont dit avec humour qu’ils ont été rapides.

*La question du plus gros fou rire a été abordée. Les acteurs ont confié que le fou rire, apprécié des fans lors des bêtisiers, n’était pas tellement agréable du point de vue des acteurs. Un fou rire est en général la conséquence de la fatigue, d’une envie de rentrer chez soi après une journée de travail chargée. Le fou rire peut aussi survenir quand les acteurs bafouillent ou quand le tournage se déroule tôt le matin. Philippe Bas a dévoilé une technique anti fou rire qu’il a lors des scènes avec Vanessa Valence où les deux doivent discuter de choses sérieuses : il se mord la joue. Raphaël Ferret a raconté une anecdote : lors d’une scène avec Odile Vuillemin, il a voulu la faire rire et pour ce faire, a réalisé un dessin dans un dossier. Manque de chance, elle n’a pas du tout ri et le piège s’est retourné contre lui !

*Benjamin Baroche a été doublé par un cascadeur pour la scène du saut (ce dernier a réellement fait un saut de dix mètres). L’acteur a aussi ajouté que Garrel savait nager… Plus tard dans la soirée, Vanessa Valence a indiqué que les acteurs avaient tourné toute la nuit, jusqu’à 7h du matin.

*Sophie Lebarbier et Fanny Robert sont fans de polars. En discutant avec Sophie Lebarbier plus tard dans la soirée, il s’avère que les créatrices avaient imaginé, au départ, une équipe. Malheureusement, Esprits Criminels avait déjà exploité le filon. Les créatrices ont donc retravaillé leur idée en imaginant un personnage féminin atypique, qui est devenue Chloé.

 

Après la projection et les échanges fans-acteurs, tout le monde s’est dirigé vers le hall d’entrée de TF1 pour une séance de photos et autographes. Ce fut une très belle soirée, dont certains moments ont été immortalisés dans la galerie photo. Merci à TF1 et l’équipe de Profilage !

 

Sériecalement vôtre,

VK

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