Ce que j’en ai pensé…
(diffusion US, ATTENTION SPOILERS !!)
Bien que la diffusion américaine de cet épisode remonte à Septembre, j’avais envie de vous en parler aujourd’hui (et surtout, je n’avais pas pu le faire avant étant donné la date de naissance de ce blog).
J’attendais ce season 7 premiere avec impatience, car il symbolisait le retour de deux personnages phares de la série, à savoir l’agent Emily Prentiss (incarnée par Paget Brewster) et l’agent Jennifer Jareau (interprétée par A.J Cook). Un petit rappel s’impose pour saisir l’importance de cet épisode à mes yeux, et je pense aussi, aux yeux des aficionados de Criminal Minds (que j’appellerai également CM ou Esprits Criminels).
Le caractère spécial de ce volet trouvait son origine un peu avant le début du tournage de la saison 6. La chaîne qui diffusait CM avait décidé de ne plus renouveler le contrat de Paget Brewster et A.J. Cook. Ainsi, les fans avaient-ils pu apprendre, choqués par la brutalité de cette décision, qu’A.J quitterait le show dès le deuxième épisode de la saison 6. Paget, quant à elle, s’en sortait avec un peu plus de chance : elle resterait pour une grande partie de la saison, cependant, à l’inverse de ses partenaires de scène, elle ne tournerait pas les 24 épisodes saisonniers habituels, mais 18. De plus, elle aurait la possibilité de revenir, ce qui laissait un peu d’espoir. Exit JJ, le compte à rebours continuait pour Emily. Celle-ci partit en réalité lors du dix huitième épisode, qui marquait dans le même temps un retour surprise de JJ le temps de 42 minutes. Un épisode magistral, qui restera dans ma liste des épisodes préférés de CM. Les scénaristes avaient offert une très bonne intrigue pour Emily qui justifiait son départ. Ce fut une sortie dans le plus grand art, de loin le meilleur développement que ce personnage ait connu. Certes, on trouvera toujours des critiques à faire sur cette intrigue, mais dans l’ensemble, cette histoire avait un début, une péripétie et un dénouement. Une histoire complète et maîtrisée. Qu’apprenait-on sur Emily Prentiss ? Premièrement, elle avait été agent à la CIA (la classe…). Deuxièmement, durant sa carrière dans cette organisation secrète, elle avait travaillé en coopération avec une équipe d’agents internationaux, et avait fait équipe avec deux britanniques : Sean McCallister et Clyde Easter, une française : Tsia Mosely, et un allemand : Jeremy Wolf. Troisièmement, cette équipe avait enquêté, huit ans auparavant, sur un certain dénommé Ian Doyle et c’est là que les choses n’en deviennent que plus intéressantes et que Criminal Minds s’est transformé en « Criminal Spies », ou « The Criminal Mind Who Loved Me ». L’équipe d’espions internationaux avait du faire une investigation sur un dangereux terroriste surnommé Valhalla et par la même occasion, en dresser son profil. Pour ce faire, Emily s’était présentée comme une trafiquante d’armes sous le nom de Lauren Reynolds pour pouvoir approcher l’homme sous couverture. Elle rencontra Ian Doyle dans un bar à Boston et de fil en aiguille, celui-ci tomba amoureux d’elle. Prentiss joua le jeu et prit de plus en plus une part importante dans la vie de Doyle, tellement importante que ce dernier finit par lui avouer qu’il était Valhalla. Ensuite, Prentiss découvrit que Doyle avait un fils, Declan, et Doyle lui demanda de l’élever avec lui. Prentiss ne put accepter cette perspective de vie (elle ne voulait pas que Declan adopte la vie de son père). Après, il s’avère que le groupe avait arrêté Doyle et l’avait envoyé en Corée du Nord (mais Prentiss n’était pas au courant). Pour effacer les traces de la fausse identité d’Emily, Tsia et Jeremy avaient fait en sorte de faire croire à tout le monde que Lauren Reynolds avait péri dans un accident de voiture. Emily, quant à elle, avait caché l’existence de Declan et mis au point un stratagème pour assurer sa protection et lui donner un avenir plus radieux que celui de trafiquant d’armes et terroriste. Elle avait simulé sa mort ainsi que celle de sa nourrice par balles et avait photographié la fausse scène de crime et les deux faux cadavres.
Les scénaristes avaient instillé cette intrigue par un habile jeu de flashbacks et chasse à l’homme dès le douzième épisode de la saison. Ainsi le spectateur découvrait au fur et à mesure lors de courtes scènes Sean rendre visite à Emily pour lui annoncer que Doyle s’était échappé et qu’ils étaient tous en danger ; Emily recevoir une fleur particulière, des appels et messages mystérieux sonnant le retour imminent de Doyle ; Emily en pleine conversations téléphonique avec Tsia qui lui apprenait que Jeremy venait de mourir dans des circonstances intrigantes. Après, Emily revoyait Clyde et Tsia lors de rendez-vous secrets pour établir un plan d’action. Entretemps, Prentiss faisait face à Doyle en plein Washington et celui-ci lui annonçait qu’elle allait bientôt payer pour ses fautes. Arrivait alors l’épisode 17, intitulé « Valhalla » où Ian Doyle se lançait, avec des complices, dans une course à la vengeance en exécutant les personnes qui avaient participé à son extradition en Corée du Nord. Emily ne fut pas dupe et réalisa bien vite qu’il s’agissait de l’œuvre de Doyle, mais garda le silence de peur que Doyle ne s’attaque à ses coéquipiers et à son tour, se lança seule dans une course contre la montre pour régler ses différents en tête à tête avec Ian. Dans le chapitre suivant, soit le 18, ayant pour titre « Lauren », l’équipe des profilers du FBI apprenait, stupéfaite, grâce à l’intervention de JJ spécialement de passage, la vérité sur Emily et Lauren. Hotch et ses agents n’hésitèrent pas une seule seconde, malgré le sentiment de trahison de certains, à voler jusqu’à Boston pour secourir leur coéquipière et membre de la famille. Pendant ce temps, Emily se faisait capturer par Ian et au cours de leur face-à-face, elle lui avoua que Declan n’était pas mort, mais qu’elle l’avait fait croire. A présent, il vivait heureux quelque part (il faut cependant dire que cette confession était loin d’être très intelligente). Les agents du FBI arrivèrent trop tard car Doyle, dans une lutte avec Prentiss, lui enfonça un bout de bois dans le ventre et celle-ci trépassa sur la table d’opération, tandis qu’Ian s’était envolé… C’était sans compter le stratagème de Hotch et JJ qui en réalité, avaient inventé cet immense mensonge pour protéger Emily. L’épisode se terminait sur un cliffhanger où l’on voyait JJ donner des nouveaux faux papiers d’identité à Emily à... Roulement de tambours… Paris, s’il vous plaît ! Les américains auront beau critiquer les français, ils n’en sont pas moins amoureux de notre pays et sa capitale. Cependant, je pense qu’ils en ont une image un peu vintage… Apparemment, Paris rime avec Vespa et Citroën des années 60…
Voilà en résumé ce qu’il faut retenir, mais je vous conseille vivement de voir ou revoir le 6*17 et le 6*18. Alors qu’on avait eu droit à ce duo merveilleux d’épisodes, remplis d’action, de suspens, de secrets, et surtout d’émotion, le volet d’ouverture de la saison 7, qui signifiait le retour à temps complet de Prentiss et Jareau (entretemps, les deux actrices avaient finalement été rappelées), fut… Frustrant… Décevant. Un volet loin d’être à la hauteur de l’attente et la qualité de « Valhalla » et « Lauren ». Pris dans son individualité, « It takes a village » était de bonne qualité. L’épisode démarrait sur une commission d’enquête sénatoriale présidée par l’acteur Mark Moses (Paul Young de Desperate Housewives) qui remettait en question certaines actions des agents Hotchner, Rossi, Reid, Morgan, Jareau (réintégrée à la BAU) et l’analyste Garcia. L’équipe se retrouvait sur la sellette à cause de la perte de plusieurs personnes au cours d’une affaire aux allures de croisade personnelle. En effet, l’équipe avait retrouvé Prentiss et devait sauver Declan enlevé par sa mère biologique, tout en mettant un terme à la cavale de Doyle. Bien sûr, il était difficile pour ceux de l’équipe mis dans le secret au sujet de la fausse mort de Prentiss de garder leur objectivité et contenance face à Doyle, ce même homme qui leur avait enlevé à jamais leur amie. En traitant cet épisode sans tenir compte de son contexte, oui, il n’est pas mauvais. Il est même agréable à suivre. On se surprend à se ranger du côté de l’équipe, à être attentif aux raisonnements des différents membres, à découvrir un Aaron Hotchner sans costume cravate et avec, attention vos yeux, une barbe de trois jours. Il y a du rythme dans cet épisode : un danger imminent, une course contre la montre pour sauver la vie d’un enfant, l’arrestation et l’interrogatoire d’un criminel, mais également des instants de pause, de bouleversements, quand il s’agit pour l’équipe de réaliser pleinement qu’Emily est bel et bien en vie. Il y également un avertissement de la part de la hiérarchie : clore le dossier Doyle sans réelle sanction ne signifie pas forcément que l’équipe a le droit de tout faire. Et cela fait du bien que l’équipe soit confrontée à la réalité, et qu’elle se doit de réfléchir aux conséquences de ses actes. Comme l’a bien mentionné Mark Moses : « What I find interesting is that you are the experts in behavior, but you find nothing wrong with yours ». L’épisode était bien dosé entre les scènes au tempo enlevé, les séances de commission sénatoriale, les scènes de retrouvailles.
Maintenant, qu’en est-il si l’on garde à l’esprit le pourquoi du comment de cet épisode ? Et bien, ce volet n’était ni plus ni moins traité à la va-vite. Autant dans la saison 6 nous avions eu droit à une très bonne mise en place de l’arc Prentiss-Doyle, autant dans la saison 7 nous avons eu droit à une expédition éclaire aux oubliettes de cet arc qui nous laisse grandement sur notre faim (peut-être son traitement vous conviendra-t-il, mais personnellement, ce n’est pas mon cas). En fait, l’arc Prentiss-Doyle se conclut d’une façon brutale alors qu’il aurait été préférable de la boucler en un double épisode introductif de la saison 7, voire en deux épisodes éloignés dans la chronologie de cette nouvelle saison. Il ne s’agit pas simplement de faire durer le plaisir car à un point donné, l’arc Prentiss-Doyle en serait devenu agaçant par sa longueur, mais de donner des réponses, un dénouement qui suivent la logique du déroulement du même arc proposé lors de la saison dernière. Dans la saison 6, deux épisodes complets avaient été dédiés à cette intrigue, et des courtes scènes introductives (de mise en place de l’ambiance) avaient parsemées sur 3-4 épisodes précédents. Le spectateur avait eu alors le temps de découvrir le problème, l’approfondir puis voir son dénouement et le cliffhanger. Dans la saison 7, le spectateur en voyait les aboutissants en un seul trop bref épisode qui de surcroit, était le premier de la saison. Une conclusion choquante par sa rapidité d’exécution. Comme si on en avait eu marre de cette histoire et qu’au lieu de la terminer magistralement comme on l’avait débutée, on ait fini par choisir une solution de facilité pour passer à autre chose. Peut-être que ce but n’était pas recherché, mais c’est ce qui ressort, en tout cas, pour tout fan assidu de cette série. Un condensé qui nuit à la qualité de l’histoire.
Le retour proprement dit de Prentiss était trop facile. Emily revenait comme si elle était en fait partie en vacances et qu’elle faisait sa rentrée. En soi, ce retour n’avait rien d’intéressant. Emily faisait son come back comme un cheveu sur la soupe. On reste scotché d’incrédulité devant ce retour passif. Prentiss revient au bureau, et se plante sur le seuil de la salle de briefing, l’air de rien. Elément dérangeant : apparemment, la promenade de cet agent censé être mort et enterré (et dont la photo est accrochée au mur des agents tombés du FBI !) n’a soulevé aucun cri de stupeur de la part des autres agents et membres du personnel du bâtiment de Quantico ? A moins qu’il soit revenu déguisé pour passer inaperçu… Et pourquoi Emily devait-elle revenir aussi rapidement par avion ? Ne pouvait-on pas avoir un autre scénario où c’est l’équipe qui retrouvait Emily ? Autre déception : la confession de Hotch sur la fausse mort d’Emily à son équipe, autour de la table de briefing. Un aveu bien monotone, neutre, sans aucune émotion. Hotch n’est certes pas connu pour être le plus expressif de la bande, mais il aurait quand même pu faire un effort. Et là, on a droit à un monologue robotique alors que ce qu’il a à dire est à la fois magnifique et douloureux. Magnifique parce qu’Emily est vivante, douloureux parce qu’il a dissimulé cette vérité à ses collègues qui ont énormément souffert de la perte de leur amie et que lui-même a du les écouter partager leur peine face à cette tragédie. Hotch ne paraît nullement gêné vis-à-vis de son équipe. On comprend qu’il a fait tout ce qu’il a fait pour protéger Emily, mais tout de même, toute personne confrontée à ce genre de situation se doit de se sentir embarrassée vis-à-vis de proches qui ont confiance en elle. Rien ne transparaît d’Aaron. Celui-ci reste extrêmement plat. C’est limite un « bla bla bla… Ah, et au fait, j’allais oublier, surprise, Prentiss est toujours en vie ! ». La réaction n’en est pas plus intéressante non plus. On passe d’une scène où Aaron se confesse à une scène où l’équipe salue Emily. Mais il n’y a strictement rien au milieu. Seul Derek a un semblant de réaction en fronçant les sourcils et en renvoyant une réplique sur un ton scandalisé à Hotch. A part lui, les autres sont surpris, bouleversés à la vue d’Emily debout devant l’entrée de la salle, oui, mais ils auraient du réagir avec plus d’ampleur. Qu’il y ait plus de conflit. Que Spencer, au lieu de serrer Emily dans ses bras, parte avec colère, envahi par ce sentiment de trahison, en passant sous le nez d’Emily et en lui accordant un regard noir, ainsi qu’à Hotch et JJ. Que Dave se fâche aussi, contre Hotch, au lieu de toujours incarner la force tranquille toujours compréhensive. Que l’équipe fasse savoir à quel point elle se sent trahie par Hotch, quand bien même cela était nécessaire.
Autre élément qui fait tomber le spectateur de haut : la mort de Doyle. Celui-ci se fait arrêter. L’équipe décide de l’échanger contre Declan retenu prisonnier par sa mère biologique sur le tarmac de l’aéroport. Doyle se retrouve à genoux sur le sol et menotté. S’en suit un échange de tirs et Doyle est touché au cou et succombe à ses blessures. Le personnage meurt de façon risible, ridicule pour l’ampleur, la stature qui lui avait été accordée. Doyle, le terroriste irlandais ancien membre de l’IRA ; le prisonnier qui a passé huit années dans une prison nord-coréenne (non réputée pour sa tendresse) et qui s’en est échappé ; le fugitif qui a semé plusieurs agences internationales pour atterrir à Washington et exécuter plusieurs personnes ; le nouveau tueur en série qui a filé entre les mailles du FBI après avoir poignardé Prentiss finit par mourir alors qu’il n’était même pas en mouvement ?!? A genoux, immobile et attaché ?!? Après tout ce qu’il a enduré et fait ?!? Cette fin en était presqu’insultante pour le personnage. Comme l’a dit avec humour un de mes collègues à qui j’ai partagé ma frustration, c’est comme si Doyle mourrait après avoir glissé sur une peau de banane… De même que le rôle de Prentiss dans cette aventure était sous exploité, voire négligé. Celle-ci faisait presqu’office de décor, de prétexte pour l’histoire. Alors qu’elle aurait du en être au centre, elle s’en retrouve à l’arrière plan. Un ultime affrontement physique dans les règles de l’art entre Emily et Ian manquait terriblement. On a seulement eu droit à un face à face verbal, mais là encore, il n’avait rien d’exceptionnel. Il aurait fallu creuser la question de la relation entre Emily et Ian. Lui, aimait vraiment Emily, ou plutôt Lauren, mais elle, tout était-il réellement feint ? Doyle aurait pu chercher à la déstabiliser avec ce sujet. Prentiss aurait pu avoir une réaction face à ce genre de questions. Tout est possible pour un affrontement verbal violent. Et bien malheureusement, il ne s’est pratiquement rien passé entre eux. Ce n’est pas Emily qui signe par elle-même la fin d’Ian, à l’instar de Hotch qui avait mis fin aux actes meurtriers de Foyet. Et imaginez la fin ridicule si Hotch avait poussé Foyet qui se serait cogné la tête et en serait décédé… Et bien, c’est un peu ce qui s’est passé pour Ian Doyle. Emily se contente de rester dans les environs, de voir Doyle rendre son dernier souffle… Et il n’y a pas non plus de scène entre Emily et Declan. Or Declan est un pivot de cette histoire. Il en est même le cœur, la raison de toute cette vengeance, traque et fausse mort. Emily a fait ce qu’elle a fait pour sauver sa vie. On aurait du les voir tous les deux se parler face à face, isolés dans une salle. Il aurait été intéressant de voir ce qu’Emily avait à lui dire pour lui expliquer les évènements pas banal qui venaient de se produire dans sa vie. Pas besoin de tout entendre. Par exemple, Emily se serait installée avec Declan dans la salle de briefing (ou autre endroit), l’aurait fait assoir, se serait mise devant lui. Declan lui aurait posée une question, ou Emily aurait commencé directement. Elle lui aurait pris la main et aurait prononcé quelques phrases. Puis, au fur et à mesure, ses paroles auraient laissé place à une musique, et la caméra se serait éloignée des deux protagonistes pour finir sur un fondu noir présentant les crédits. On aurait également pu envisager cette scène pour un épisode suivant, mais cela n’a pas été le cas (jusqu’ici en tout cas), et c’est dommage, parce qu’Emily et Declan partagent sans aucun doute un puissant lien.
L’histoire aurait pu connaître une conclusion plus approfondie, car il y avait tellement de pistes à explorer. Le traitement aurait pu se faire en un double épisode introductif de la saison 7, pour permettre au spectateur d’apprécier le retour d’Emily et digérer l’intrigue Doyle-Prentiss. Doyle aurait pu rester en vie et s’échapper à nouveau, pour revenir quelques épisodes plus tard. Il ne s’agit pas non plus de faire traîner les choses en longueur, mais de savoir doser. Deux ou trois chapitres supplémentaires auraient été une bonne quantité. La commission sénatoriale aurait pu être utilisée si on avait réservé un peu plus d’épisodes à ce retour, mais comme seulement un épisode avait été prévu, la commission (qui n’était pas désagréable à suivre avec les flashbacks que j’ai quand même bien appréciés) empiétait sur le développement du retour (mais pourquoi donc Mark Moses jouait-il un sénateur ? Il aurait été bien mieux pour un rôle de serial killer). De même qu’en un épisode, sortir l’histoire de la mère biologique était prévisible, rien qu’en voyant la bande annonce. Je n’ai rien contre le désir de vengeance de cette mère biologique, mais la traiter en un seul épisode rendait cet épisode qui aurait du être génial moyen, en définitive. Enfin, même si l’épisode traitait du retour de Prentiss, il aurait gagné à approfondir celui de JJ qui, d’un point de vue scénaristique, n’a pas été très bien servi ni pour son départ, ni pour son retour : elle s’en va parce que le Pentagone veut l’avoir et elle revient parce que Rossi le lui a demandée.
Je critique, je critique, mais quelles auraient été mes propositions ? En fait, j’ai bien aimé l’intrigue sur Derek qui cherche à localiser Doyle, avec l’aide de Penelope. Doyle aurait pu se refaire une santé et reformer un nouveau petit groupe, grâce à ses contacts de Boston et d’anciens de l’IRA. Evidemment, le type n’est plus dupe : il aurait cherché à vérifier si Prentiss était vraiment morte. Il s’était déjà fait avoir une fois, un type intelligent comme lui n’allait pas refaire la même erreur, je suppose. Il aurait découvert que le cercueil d’Emily ne contenait aucun corps et aurait compris le subterfuge. Il aurait espionné les profilers, en aurait kidnappé un, par exemple JJ, pour donner un peu plus d’ampleur à son retour. Il l’aurait torturée pour qu’elle lui avoue la vérité, ce qu’elle aurait fait après que Doyle ait menacé de tuer Will et Henry. Dans le même temps, l’équipe du FBI, en enquêtant sur la disparition de JJ, aurait eu une confrontation par téléphone avec Doyle qui aurait lancé la bombe sur Emily. Choc et colère des agents mis dans le secret envers Hotch qui aurait été obligé de tout avouer. Puis course contre la montre pour retrouver JJ. Celle-ci aurait avoué qu’elle avait dit où est-ce qu’elle avait vu Prentiss pour la dernière fois. Sauf que grâce à Garcia, on aurait découvert qu’Emily s’était cachée autre part… Ensuite, l’équipe aurait retrouvée Emily, lui aurait fait part du dessin de Doyle à reprendre Declan… C’est brouillon, je sais, mais ce sont les idées qui me viennent à l’esprit au moment où je vous écris. Néanmoins, pour vous prouver ma bonne foi, j’avais écrit une fanfiction sur le retour d’Emily que vous pouvez découvrir ici : Une Personne Tant Convoitée, http://esprits-criminels.conceptforum.net/t2104-une-personne-tant-convoitee (à noter que je l’avais écrite avant d’apprendre le retour de Paget Brewster).
Tant de choses restent à écrire, mais je vais m’en arrêter là. En conclusion, ce season premiere se regarde, mais on sort surpris et frustré.
Conclusion :
Mes + : Le retour de Paget Brewster et A.J Cook/ Le nouveau look de Hotch/ Un intrigue en flashbacks
Mes - : Un retour et un dénouement d’arc Prentiss-Doyle sous exploité.
Et vous, qu’en avez-vous pensé ?
Séricalement Vôtre,
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