NCIS : LOS ANGELES, 3*16 & 3*17, "Blye, K"
The Blyes’ secrets…
(diff fr)
Un double épisode intéressant sur le personnage de Kensi Blye. On découvrait, en même temps que l’héroïne, la vérité sur son père, son unité spéciale, sa relation avec Granger. On apprenait la raison de la venue à Los Angeles de Granger, à savoir enquêter sur la mort des anciens coéquipiers du père de Kensi, jusqu’au point de la soupçonner ! Un chapitre amplement centré sur l’agent Blye, ce qui fut agréable à suivre et qui permettait de se changer de l’éternelle vie mystérieuse de Callen.
Par contre, le départ de l’intrigue ne fut pas sensationnel. La première partie était moins palpitante que la seconde partie. Dans la première, Kensi avait l’air de tourner en rond, de ne pas faire grand-chose à part rester dans la salle d’interrogatoire et dans la chambre d’hôtel, jusqu’au moment où elle s’en échappe, mais c’est bien l’une des rares fois où elle faisait vraiment quelque chose par elle-même. A noter une ambiance rendez-vous secret avec Hetty digne d’un film d’espionnage. Kensi était beaucoup plus active, entreprenante, déterminée et enragée dans la deuxième partie. D’ailleurs, le second volet nous offrit une excellente bagarre entre Kensi et Clairmont. A côté de l’action, cet épisode nous montrait une Kensi sensible, secouée par la vérité, gênée vis-à-vis de sa mère et regrettant son attitude passée envers sa elle. On voyait Kensi sous ses deux jours : la Kensi en mode warrior qui n’a peur de rien et la Kensi dans l’émotion et la nostalgie. Deux belles facettes de la jeune femme qui changeaient du simple côté agent fédéral du NCIS. Deux belles scènes de celle-ci à la plage et avec sa mère. On notait également une très belle complicité avec Deeks, ne manquant toujours pas d’humour, et si d’habitude ses remarques ont le don d’exaspérer Kensi, en ces circonstances, ils lui apportent le sourire, un moment de pause dans toute cette confusion. J’ai adoré la réplique de Deeks dans le premier volet sur le fait qu’il devait dire un truc hyper profond sur la vie et qu’il lit finalement sur son papier « tout ira bien » (ou une courte phrase de ce genre). Ils forment un beau duo et on remarque que Deeks connait sa coéquipière par cœur, cf. le passage avec le mot de passe. C’est à la fois touchant et admirable qu’il se préoccupe d’elle, qu’il y ait un lien profond entre eux, mais en même temps un peu flippant, vu que Deeks en vient jusqu’à deviner en un seul coup le mot de passe ! En ce qui concerne Sam et Callen, ils avaient l’air un peu plus éloignés de Kensi par rapport à Deeks. Il y avait comme une certaine distance entre eux, quand bien même ils se connaissent depuis plus longtemps (par rapport à Deeks). Malgré tout, Callen et Hanna sont là pour innocenter Kensi et la sortir de sa situation étriquée.
Le deuxième volet était nettement plus relevé et intéressant que le premier, et même que j’avais l’impression que Kensi était beaucoup plus mise en valeur dans le deuxième, le premier étant principalement centré sur l’enquête, les pistes autour de la mort de l’unité du père de Kensi. J’ai aussi aimé l’attitude de Granger. Même si au début, il pense que Kensi est la meurtrière, il ne se montre pas totalement borné au point de vouloir absolument ne retenir que cette hypothèse et rejeter toutes les autres. Il s’appuie au début sur des indices, des coïncidences troublantes qui l’amènent logiquement à s’intéresser à Kensi, mais sans pour autant s’acharner corps et âme à la faire couler coûte que coûte. Il reste stoïque (tout en entretenant un certain mystère autour de lui), et ensuite, au fur et à mesure de l’enquête et des nouvelles informations, il accepte sans rechigner les faits. Exit Granger, il y a cependant un détail qui m’a perturbée dans la seconde partie : comment se fait-il que Kensi et Deeks discutent tranquillement dans la maison de la mère de Kensi sans que celle-ci ne s’en aperçoive ? J’adore comment Kensi et Deeks entrent dans le garage l’air de rien et papotent comme s’ils papotaient au bureau et qu’ils ne sont pas surpris… Il y a aussi NeIl en mode agent de terrain qui m’a surprise. Habituée à la voir au centre des opérations avec un clavier, j’étais un peu étonnée de la voir sur le terrain et dégainer une arme… Enfin, j’ajouterai l’histoire de Clairmont qui ne sait pas vraiment se faire discret après sa « mort ». A sa place, après avoir simulé mon décès, j’irais me réfugier dans un autre pays, ou si cela n’est pas possible, j’irais me planquer dans une ville et y exercerais un métier qui ne m’expose pas trop, du style emploi de bureau. Or, lui, il se fait engager par une grande société et réalise des missions d’envergure non négligeable qui l’amènent à se déplacer avec son équipe… Donc niveau discrétion, c’est pas vraiment l’idéal… Alors oui, c’est un militaire et donc un homme d’action, mais voilà, quand on veut que tout le monde croie qu’on est mort, il faut savoir dire adieu à certaines choses… A part quelques détails, cette histoire fut bien intéressante.
Et vous, qu’en avez-vous pensé ?
Sériecalement vôtre,
VK