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Sériecalement Vôtre
7 octobre 2012

CASTLE, 4*04, "KICK THE BALLISTICS"

La vérité sort toujours du canon d’un pistolet…

(diff fr)

 

castle picture

 

Ce quatrième épisode avait la bonne idée de reparler du « triple killer », dont on n’avait pas eu de nouvelles depuis un certain temps. Au lieu de proposer un épisode conventionnel dans lequel Castle et compagnie retrouvaient et arrêtaient une bonne fois pour toutes Jerry Tyson, la série eut l’originalité de faire revenir le tueur diabolique sans vraiment le faire revenir. On s’attendait à le revoir en personne, mais en fin de compte, il honorait l’histoire de sa présence de façon indirecte, permettant ainsi à la série de faire durer le suspens en attendant la confrontation finale. L’intrigue offerte ne perdait aucunement de son intérêt, car elle octroyait une part belle à l’émotion et les remises en question de la part des protagonistes sur fond de « triple killer ». Ryan s’en trouvait très affecté, il se posait des questions sur son sacerdoce en tant que flic, se sentait coupable de s’être fait subtiliser son arme qui avait ensuite été utilisé pour ôter la vie d’une jeune femme, s’énervait contre le flic sous couverture, mettait tout en œuvre pour ne pas commettre la même erreur aux conséquences injustes et fatales que ce flic. On le découvrait en colère contre lui-même, révolté aussi. Le volet était clairement destiné à mettre Kevin Ryan en valeur, et cela faisait du bien, car ce n’est pas si souvent qu’on le voit sur le devant de la scène, d’autant plus que Seamus Dever offrait une belle interprétation. Donc on avait un Kevin Ryan atteint personnellement par une affaire bien ficelée, avec son lot de rebondissements entrecoupés par de touchantes scènes sur les états d’âme de Ryan. L’histoire d’amour entre un professeur et son élève ainsi que l’histoire du jeune homme écrasé par les traditions criminelles de sa famille n’étaient peut-être pas des recettes inédites, mais elles apportaient satisfaction dans le déroulement de l’intrigue car elles étaient bien amenées à la suite d’autres pistes. Ce quarante deux minutes a fait monter la tension, le suspens, mais il faut du temps parfois pour coincer un criminel, et par conséquent, on règle chaque problème en son temps. Ryan a retrouvé son arme de service dérobée par Tyson et qui ne servira plus pour commettre d’autres crimes. Maintenant, l’équipe doit faire preuve de patience et leur patience sera un jour récompensée par l’arrestation définitive du « triple killer » (je l’espère).

 

Kevin Ryan n’était pas le seul à se poser des questions. Même Castle s’y mettait en se rendant compte qu’en réalité, il était loin d’être un policier, quand bien même il côtoyait quotidiennement cette profession. Le voir faire preuve de maturité et se plonger avec tant de motivation pour étudier les contacts de Tyson en prison étaient touchant à voir. Mais qu’on se rassure, Beckett, Ryan et Esposito ont fini par déteindre sur lui… Pour terminer, il faut souligner l’intelligence de la série à faire référence à des évènements survenus par le passé. Je parle ici de la blessure de Beckett. Souvent, quand un héros est blessé dans une série, il se remet de sa blessure très vite, et dès l’épisode suivant, il retourne tranquillement au travail comme si de rien n’était et on oublie aussitôt cette blessure et puis tout baigne. J’ai du coup apprécié que Castle reparle, même furtivement, de la blessure de Beckett, car même si cela fait des semaines que la jeune femme s’était rétablie, elle ne va évidemment pas ranger aussi facilement cette expérience éprouvante dans un coin perdu de son esprit. Et donc, il était intéressant de la voir grimacer à cause de cette blessure. Bien entendu, il ne faut pas non plus en faire une allusion dans tous les épisodes pendant toute la saison, mais il ne faut pas non plus l’effacer au bout d’un épisode.

 

Finalement, alors qu’on s’attendait à ce que l’épisode prenne une certaine tournure, elle en a prit une inattendue aussi intéressante et qui ne fait que nous faire trépigner d’impatience de revoir un ennemi redoutable…

 

Et vous, qu’en avez-vous pensé ?

 

Sériecalement vôtre,

VK

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27 juillet 2012

INQUISITIO, 1*07 "Consensus ominum" & 1*08 "Acta est fabula"

Course contre la montre à Avignon…

 

Comme un feu d’artifice, Inquisitio s’est conclue avec un très beau bouquet final. Les héros se retrouvaient engagés dans une course contre la montre pour conter le plan machiavélique de Catherine de Sienne et Francesco, tout en esquivant l’obstacle Turenne. Il y avait également de belles évolutions de certains personnages. A noter en premier lieu celui de Barnal, qui me bouleversa lorsqu’il s’écroula en sanglots devant Samuel, dans le cachot. C’était tout simplement magnifique et émouvant de voir le grand inquisiteur, puissant, dur, tomber à genoux, brisé par le fardeau qu’il portait, la culpabilité et le bonheur d’avoir retrouvé son frère. Barnal laissait tomber son masque d’inquisiteur et devenait un simple homme tourmenté, sensible, désolé. Ce fut un moment magique. Ensuite, on le voyait choqué par la décision du pape d’Avignon à condamner Madeleine au bûcher malgré son innocence indiscutable. Barnal était bousculé dans ses croyances, sa volonté de rendre justice. Il était dans l’incompréhension la plus totale face à ce pape qui de toute évidence, ne faisait que recourir à la solution de facilité. Et Barnal finissait par se détourner de celui qu’il servait, préférant s’attirer ses foudres plutôt que de se perdre dans la soif de pouvoir. A bien des égards, Barnal fut le personnage le plus complexe et intéressant de la série. Il y avait un mélange de sévérité, et de profonde humanité en lui. Il était capable des deux extrêmes, en fin de compte. J’ai préféré ce personnage à Samuel qui s’apparentait plus au gentil de l’histoire, toujours rempli de bonnes intentions. Je ne cherche pas non plus à le dénigrer, mais personnellement, j’ai préféré Barnal justement par son côté ambigu dans ses intentions, sa façon de procéder, ses sentiments. Pour Samuel, j’ai été touchée par sa relation forte avec son père adoptif, David.

 

Le deuxième personnage à avoir fait la paix avec lui-même et son entourage fut bien sûr le grand-père d'Aurore. Ce dernier, après avoir renié purement et simplement, sans appel, sa propre petite fille, se racheta dans ces derniers chapitres. Evidemment, le réveil se fit avec l’aide des réflexions de son ami. J’étais contente de voir l'homme reprendre le « droit chemin » et sauver Aurore. Ensuite, j’étais naturellement triste de le voir être tué par Francesco et ses sbires. J’aurais voulu qu’il survive, pour accompagner Aurore et Samuel dans leur vie. Mais hélas, ce n’est pas moi qui décide… C’était quand même beau de le voir regretter son comportement et se racheter auprès de Samuel et Aurore. S’il était mort sans avoir pu le faire, j’en serais ressortie un peu amère. Quant à Silas, on le voyait un peu plus présent, en tout cas, plus présent en dehors de son maître. Dommage qu’il n’y ait pas eu de rapprochement entre Aurore et lui, cela aurait pu conduire à une évolution intéressante, quand on repense à son mensonge devant Barnal dans la cave de Samuel et en présence d’Aurore. Silas prenait enfin une initiative, même si c’était sous la menace (accompagner Madeleine au cachot, par exemple), trahissait même son maître. Mais comme tout être humain, Silas était lui aussi amené à avoir peur, et à agir comme n’importe qui aurait pu agir. Néanmoins, il fut agréable de ne pas le voir simplement comme suiveur, toujours collé à la cape de Barnal à dire « oui maître ».

 

inquisitio

 

A côté de cela, le rythme reprenait dans ces deux dernières parties. Un danger de peste, une fille malade, une sorcière rattrapée mais de nouveau en fuite, une trahison, un enlèvement, un doute, une perte de confiance, beaucoup d’éléments étaient réunis pour terminer la série en beauté. Je me surprenais à craindre le pire pour les protagonistes, à avoir mal pour Silas quand celui-ci subissait la colère de Barnal, à redouter le pire pour Pierre. Heureusement, tout est bien qui se finit bien. Samuel, Madeleine et Barnal purent finalement mettre fin aux agissements des méchants et éviter la propagation de la peste à Avignon. Maintenant, ce que je regrette, c’est de ne pas avoir pu en savoir plus sur le passé de Madeleine et Turenne. Peut-être n’était-ce pas le sujet principal, mais j’aurais été curieuse de connaître le pourquoi du comment. Dans quelles circonstances ces deux personnages s’étaient rencontrés avant d’en arriver au viol. Mais en y réfléchissant, peut-être est-ce aussi intéressant de ne pas donner toutes les clés, en définitive. Mais personnellement, j’aime bien quand on développe un personnage. J’aurais également souhaité comprendre un peu plus Silas : pourquoi il s’était tu devant Barnal alors qu’il avait vu la sorcière dans la cave de Samuel, notamment. Et j’aurais aimé comprendre la raison de l’installation de Catherine et ses complices dans l’ancienne maison de Samuel et Barnal. Etait-ce parce que la maison était la seule à ne pas être occupée dans Avignon ou y avait-il une signification particulière ? Une signification symbolique peut y être vue : c’est de cette maison que tout a commencé, et donc, cette demeure est à l’origine de tout et surtout, c’est de là qu’est partie la peste il y a plusieurs années. Sans le petit Nicolas malade, il n’y aurait pas eu ni de Samuel, ni de Barnal inquisiteur. Par conséquent, on peut dire que la boucle est bouclée. On revenait au point de départ, mais au lieu que tout se termine dans la tragédie, l’histoire trouve une fin moins noire. Il est néanmoins dommage que Barnal et Samuel ne se soient plus revus car il aurait été heureux de les revoir à nouveau réunis en tant que frères, après tant d’années de séparation, pour reconstruire leur lien et débuter ensemble une nouvelle vie.

 

En conclusion, je ne regrette pas d’avoir suivi Inquisitio. Cette série a été une réussite, et n’a rien à envier à d’autres. Elle a proposé d’excellentes intrigues jouissant de retournements de situation, ainsi que de beaux personnages.

 

Et vous, qu’en avez-vous pensé ?

 

Sériecalement vôtre,

VK

27 juillet 2012

Inquisitio, 1*05 "Hic jacet" & 1*06 "Aura popularis"

Le temps de l’obscurité est venu…

 

inquisitio 1

 

Bien que je suive Inquisitio avec grand intérêt, je commençais à me languir devant la baisse de rythme de l’intrigue. En effet, l’expérience machiavélique de Catherine et ses complices ne connaissaient toujours pas d’application réelle, l’enquête de Barnal sur les meurtres d’hommes d’Eglise piétinait toujours. Heureusement que les cinquième et sixième épisodes relançaient la dynamique en offrant au spectateur l’invasion de Carpentras par les rats. On entrait ainsi dans une terrible nouvelle ère qui amenait de nouveaux dangers, batailles et défis. Nouveau danger : la peste. Nouvelles batailles : la volonté de Samuel à soigner les malades, sa lutte avec Barnal pour pouvoir soigner les malades. Nouveau défi : soigner les malades et endiguer l’épidémie. Le tout avec l’arrivée d’un nouveau personnage (Pierre qui m’a l’air entouré de mystère…) et le sort réservé aux juifs enfermés dans leur quartier. Je ne sais pas si cela a vraiment existé et si c’était voulu, mais la rouelle jaune m’a rappelé de suite l’étoile jaune et la fermeture des portes, le ghetto de Varsovie. Peut-être que j’y vais loin niveau comparaison, mais voilà ce à quoi j’ai pensé en regardant ces deux évènements de la série. Donc maintenant, l’histoire connaît un nouveau tournant avec de nouveaux personnages et de nouvelles stratégies peu glorieuses (comme le faux miracle, le sort de la communauté juive)…

 

Par ailleurs, Barnal a profité de ces deux épisodes pour reprendre son armure de grand inquisiteur sévère, froid. Il repart à la charge en pourchassant la sorcière, en parquant les juifs dans leur quartier sans aucune possibilité d’être soignés par Samuel. On reconnaît là l’homme que l’on avait découvert au tout début de la série, et ses moments de doute, d’émotion vus dans le quatrième volet semblent avoir été relégués avec force au second plan par son statut de grand inquisiteur. A noter que ce Barnal est vraiment invincible. Il a un savoir impressionnant, que ce soit la connaissance des plantes, des dissections, de l’hébreu, qui lui permet de comprendre toutes les supercheries. On ne peut vraiment rien lui cacher, pas même une coloration de cheveux. Il est très intelligent et est donc un adversaire redoutable ! Il montre également un paradoxe : lui, l’homme savant, s’oppose avec vigueur à une autre forme de savoir, plus scientifique, celle de Samuel, savoir qui pourrait sauver des vies. Or un homme cultivé devrait au contraire être plus enclin à découvrir de nouvelles choses, et dans son cas, Barnal refuse toute autre science car pour lui, seul compte la volonté de Dieu. Une actrice avec qui j’avais parlé de ce point avait dit à juste titre que Barnal développait cette curiosité dans l’optique de l’utiliser afin de déjouer les tours du malin. En effet, c’est logique, vue la nature de sa mission. Mais cela donne tout de même lieu à réflexion.

 

L’histoire d’amour entre Samuel et Madeleine ne m’a vraiment pas du tout intéressée… Loin de là. Alors oui, il faut un peu de bonheur dans ce monde sombre et cruel, mais bon, on pressentait dès le début qu’il allait se passer quelque chose entre les deux. A l’inverse, le personnage de Silas attire plus mon intérêt. Je me demande pourquoi il n’a pas livré Madeleine à son maître Barnal alors qu’il était avec lui et qu’il est censé être de son côté ! Le mensonge de Silas aurait pu lui coûter la vie. Je voudrais bien connaître la raison de cette mauvaise information.

 

Et vous, qu’en avez-vous pensé ?

 

Sériecalement vôtre,

VK

30 juillet 2012

HAWAII FIVE-0, EPISODE 2*22, “UA HOPU”

Quand McGarrett se la joue Lost avec Wo Fat…

 

(diff fr)

 

Ce volet fut sans conteste un des meilleurs épisodes de la saison, bourré d’action et de danger pour nos héros, ainsi que de retrouvailles pas forcément joyeuses accompagnées de révélations étonnantes. Tout commença par l’arrestation de ce cher Wo Fat (enfin !) par Steve. Une arrestation musclée avec des policiers armés jusqu’aux dents et sanglante à cause de la découverte dans la salle de bain. On retrouvait avec plaisir McGarrett  (il nous avait manqué, celui-là) qui ne manqua pas de se faire engueuler par Danny. Leurs échanges verbaux très colorés commençaient à me manquer et donc ce fut avec plaisir que je les revis se chamailler dans la fraternité. Evidemment, sinon l’épisode n’aurait eu aucun intérêt, le transfert de Wo Fat du Japon vers Hawaii ne se fit pas sans quelques problèmes. A noter un crash d’avion en pleine forêt sur une île d’où sortirent étrangement indemnes les ennemis jurés Steve et Wo Fat, tandis que leur compagnons de vol périssaient tous, pour faire monter l’intensité dramatique d’un cran. Vous remarquerez que c’est toujours le même tableau (dans un grand nombre de séries) : les deux ennemis jurés sont quelque part avec d’autres personnes, puis un terrible accident survient et bizarrement, les deux ennemis sont les seuls survivants, mais doivent bientôt collaborer pour affronter d’autres ennemis redoutables… Bien sûr, Wo Fat essayait de s’échapper, mais Steve l’en empêchait lors d’une très bonne et violente lutte au corps à corps jouissant d’une remarquable chorégraphie, pendant que le reste de l’équipe enquêtait sur la mort d’un agent de la CIA. Et comme le destin fait bien les choses, toutes les histoires se recoupent…

 

hawaii

 

L’épisode proposait un bon mélange de suspens et d’action. Il installait également une atmosphère digne de films d’espionnage avec les mésaventures de Danny et ses rendez-vous secrets. Il mettait Kono dans une position délicate, partagée entre son amour pour Adam et les indices menant droit à lui et son organisation. En passant, la révélation de l’identité du petit ami de Kono fut une surprise. Je ne m’y attendais pas du tout ! Décidément, on ne choisit pas celui dont on tombe amoureuse… Cette relation est à la fois étonnante et intéressante, puisque les deux amants n’évoluent pas vraiment dans le même milieu et n’ont donc pas forcément les mêmes objectifs… Ce qui fut le cas dans ce chapitre. Heureusement, Adam ne commettait pas l’irréparable en tuant Wo Fat. Admirez ainsi le timing parfait où Steve et Wo Fat, le 5-0 et les yakuzas arrivent tous en même temps sur la piste d’atterrissage ! Mais tout se finit bien, ou presque (le petit amis de Kono est arrêté), et le 5-0 est à nouveau réuni. Pendant ce temps, Wo Fat est enfin en prison, après avoir échappé à la justice tant de fois, ce qui risquait de lasser le spectateur à la longue et d’ailleurs, on se perdait un peu dans tous les éléments sur son passé éparpillés au cours de la série. En définitive, ce numéro était fluide, sans temps morts, et on restait scotché devant sa télévision pour un peu plus de quarante très bonnes minutes.

 

Et vous, qu’en avez-vous pensé ?

 

Sériecalement vôtre,

VK

11 juin 2012

Sondage Télé 7 Jours, "Vos stars les plus glamour 2012"

Le magazine Télé 7 Jours a organisé un sondage sur les stars de séries US les plus glamour de l'année 2012. 3211 votants se sont exprimés pour élire leur actrice glamour contre 2744 pour les acteurs.

Voici donc le verdict (publié dans le numéro du 16 au 22 Juin 2012) :  

Top 5 des actrices

1/ Stana Katic (Castle)
2/ Eva Longoria (Desperate Housewives)
3/ Amanda Righetti (Mentalist)
4/ Olivia Wilde (Dr House) et Nina Dobrev (Vampire Diaries)
5/ Kate Walsh (Private Practice)

Top 5 des acteurs

1/ Nathan Fillion (Castle)
2/ Shemar Moore (Criminal Minds)
3/ Matthew Bomer (White Collar)
4/ Chad Michael Murray (One Tree Hill)
5/ Patrik Dempsey (Grey's Anatomy)

Comme vous pouvez le constater, Castle sort grand gagnante de ce sondage, grâce à Stana Katic (alias Kate Beckett) et Nathant Fillion (alias Richard Castle). Bonne nouvelle pour Castle qui ne fait que gagner en popularité !


Et vous, quelles sont vos stars glamour ?

VK

 

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10 mai 2012

BANDES ANNONCES (10/05/2012)

Ma sélection (non exhaustive) de bandes annonces glanées par-ci, par-là…

 

House

Episode 8*21 “Holding On"


NCIS

Episode 9*24, “Till Death Do Us Part (Season Finale)


NCIS : Los Angeles

Episodes 3*23 & 3*24, “Sans Voir” (Season Finale)


Hawaii Five-0

Episode 2*23 « Ua Hala » (Season Finale)





Criminal Minds    

Episodes 7*23 “Hit” & 7*24 “Run” (Season Finale)




Glee

Episodes 3*20 “Props” & 3*21 Nationals”







11 mai 2012

BANDES ANNONCES (11/05/2012)

Ma sélection (non exhaustive) de bandes annonces glanées par-ci, par-là...

 

Awake

Episode 1*12 “Two Birds”



Person of Interest

Episode 1*23 “Firewall” (Season Finale)



The Mentalist

Episode 4*24 “Crimson Hat” (Season Finale)



Touch

Episode 1*10 “Tessellations”




Two and a Half Men

Episode 9*24 “Oh Look! Al-Qaeda!” (Season Finale)



23 juillet 2012

Vainqueurs des Teens Choice Awards 2012

Voici la liste des gagnants des Teens Choice Awards 2012 !

 

Catégorie Drama

Série: Pretty Little Liars

Acteur : Ian Harding (Pretty Little Liars)

Actrice : Lucy Hale (Pretty Little Liars)

 

Catégorie Science Fiction 

Série : The Vampire Diaries

Acteur : Ian Somerhalder (The Vampire Diaries)

Actrice : Nina Dobrev (The Vampire Diaries)

 

Catégorie Action

Série : CSI : Miami

Acteur : Adam Rodriguez (CSI : Miami)

Actrice : Linda Hunt (NCIS : Los Angeles)

 

Catégorie Comédie

Série : Glee

Acteur : Chris Colfer (Glee)

Actrice : Lea Michele (Glee)

 

Catégorie Série animée

Série : Les Simpson

 

Catégorie Série TV diffusée pendant l’été

Série : Teen Wolf

Acteur : Tyler Posey (Teen Wolf)

Actrice: Troian Bellisario (Pretty Little Liars)

14 mai 2012

BANDES ANNONCES (14/05/2012)

Ma sélection (non exhaustive) de bandes annonces glanées par-ci, par-là...

 

Game Of Thrones    

Episode 2*08 “The Prince of Winterfell”



The Killing  

Episode 2*09 “Sayonara Hiawatha”



Mad Men

Episode 5*10 “Christmas Waltz”

 

 

Criminal Minds

Episodes 7*23 “Hit” & 7*24 “Run”

(BA version longue)



True Blood

Saison 5



17 janvier 2013

THE MENTALIST, 4*17, "CHEAP BURGUNDY"

Le CBI n’est vraiment rien sans Patrick Jane…

(diff fr)

 

Il était temps que je me remette à poster des commentaires sur The Mentalist… Alors cet épisode m’a plus choquée qu’autre chose, parce qu’il était la parfaite illustration que le CBI n’était rien sans Patrick Jane. Je pense avoir dit (ici et/ou ailleurs) que mon souci avec la série était qu’elle semblait donner trop d’importance aux compétences de Jane à démasquer les coupables, au détriment des policiers. Et bien dans cet épisode, c’en était encore plus flagrant, voire scandaleux pour moi. Peut-être que ce jeu de faire mettre le CBI au second plan est pleinement assumé, mais bon, moi, ça me gêne. Parce qu’en l’occurrence, le CBI était complètement paumé sans Patrick qui résout l’affaire en même pas trois minutes avec une réplique de Shakespeare. Même pas capable de faire craquer un suspect. Pire, le CBI s’abaissait à utiliser des stratagèmes ridicules… Je fais référence à Rigsby et sa tentative d’hypnose qui se retourne malheureusement contre lui et le fait passer pour un véritable crétin. C’en était désolant, je me sentais embarrassée pour ce personnage. Je veux bien que les policiers soient un peu tournés en dérision, mais s’il vous plaît, un minimum de respect. Ce sont des flics, tout de même ! Ils sont censés être assez intelligents pour résoudre une affaire par eux-mêmes. Avec ce volet, ce n’est pas vraiment pour tout de suite… Il y avait quand même un point positif : c’était un plaisir de voir oncle Keith (enfin, Craig Sheffer) ! (je l’avoue : j’aime One Tree Hill).

 

Quant à Jane et sa collaboration avec Darcy, finalement, c’était pour apprendre que l’agent du FBI le soupçonnait d’être un disciple de John le Rouge. Hypothèse intéressante, mais dans ce cas, Patrick Jane serait un véritable psychopathe, prêt à laisser tuer sa femme et son enfant ! Faut le faire, quoi... En soi, ce n’est pas impossible, mais ce serait, de la part des scénaristes, faire preuve d’un sacré culot ! Ils nous auraient présenté un Jane détruit par la perte de sa famille, aidant la police et en même temps, traquant John le Rouge, pour finalement nous surprendre en nous expliquant que Jane était un disciple de John le Rouge (et pourquoi pas John le Rouge lui-même ?) et que sa coopération avec le CBI n’était qu’un jeu pervers… L’idée est tentante, mais j’ai un peu du mal à y adhérer. Ou alors, si Jane avait des tendances meurtrières, il était en effet John le Rouge, mais à un moment, un concurrent se serait mis en tête de lui voler la vedette. Patrick l’aurait insulté et le deuxième John le Rouge se serait vengé. Ensuite, Patrick aurait décidé d’aider la police pour se venger de son concurrent… Mon imagination est débordante…

 

Et vous, qu’en avez-vous pensé ?

 

Sériecalement vôtre,

VK

13 septembre 2022

Mes Fanfictions / My Fanfictions

Bonjour,

Vous pouvez lire mes fanfictions sur fanfiction.net ou Archive of Our Own. En français et en anglais. Séries : Stargate SG-1, Esprits Criminels, Person of Interest... (j'en ai écrit d'autres sur Cold Case et Esprits Criminels, non disponibles sur ces sites).

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Hello,

You can read my fanfictions on fanfiction.net or Archive of Our OwnIn French and English. TV series: Stargate SG-1, Criminal Minds, Person of Interest... (others written on Cold Case and Criminal Minds, not published on these sites).

30 décembre 2012

DESPERATE HOUSEWIVES

Goodbye...

 

A mon tour (un siècle après tout le monde) de rendre hommage à cette série qui a marqué le paysage audiovisuel de son empreinte. Elle m’a fait rire aux éclats, verser quelques larmes par occasion, donnée une bouffée d’oxygène au travers d’une multitude d’intrigues (certaines ont été un peu moins palpitantes que d’autres, mais quelle série est épargnée par ce phénomène ?). Desperate Housewives restera dans les esprits, c’est certain. Elle a mélangé les genres, mis en avant des femmes quadragénaires (trop) souvent laissées de côté dans le show business, et mis en avant ces héroïnes de façon sérieuse. Bravo aux créateur et scénaristes, c’était un travail remarquable. Ils ont sur nous transporter d’histoires en histoires, diversifier les moments drôles sans jamais les rendre lourds, créer des interactions entre différentes situations (quand une action d’une personne se répercute sur celle d’une autre), et équilibrer les intrigues entre les personnages.

 

Revenons un peu aux épisodes finaux (enfin, ceux depuis la mort de Mike, je fais un tir groupé). Globalement, j’ai bien aimé. J’ai versé une larme pendant la scène des retrouvailles de Lynette et Tom. J’ai trouvé cette scène bien faite : c’était sobre, émouvant, efficace. Pas d’effusion de déclarations d’amours interminables et remplies d’une ribambelle de mots romantiques à finalement tuer le caractère romantique. La prestation de Doug Savant m’a touchée. Je me suis tordue de rire à l’évanouissement simulé par Bree, c’était trop fort, sans oublier sa crise de jalousie (pour Trip). Pareil avec le parcours du combattant de Renée le jour de son mariage (elle a offert des moments bien drôles), ou quand Gabrielle dévalise la boutique avant d’être engagée, ou encore cette mémorable danse de la victoire de Carlos. Quant à Madame McCluskey, elle est partie dignement, entourée des siens, dans sa maison. C’était émouvant, d’autant plus avec le parallèle de la naissance de la fille de Julie. Et cette madame Huber, quelle vieille peau !!! Sérieusement, c’est vraiment la voisine trop curieuse dès le premier contact, à vouloir se mêler de ce qui ne la regarde pas. Comment elle insiste pour connaître le nom de la ville d’où vient Mary Alice, j’en étais effarée…

 

Par contre, je me dois de pousser un cri de déception sur l’épilogue proposé à la fin du dernier épisode. Je refuse d’admettre que ces quatre femmes, qui ont cohabité dans le même quartier pendant presque vingt ans, qui ont tout partagé : joies, drames, complicité de dissimulation de cadavre (une situation pas anodine) ; se quittent pour continuer leur vie chacune de leur côté sans garder contact. Non, à mes yeux, elles ne peuvent pas couper les ponts comme cela. Qu’elles ne se voient plus autant qu’avant, je veux bien, c’est logique vu qu’elles vivent à des endroits différents. Qu’elles ne prennent pas le temps de se retrouver le temps d’un week end entre filles (à deux, trois ou quatre, peu importe), je ne peux l’accepter. On ne tire pas un trait sur vingt (plus ou moins) années de cette façon ! Pour ce point-là, je suis même furieuse car à entendre Mary Alice, c’est effectivement ce qui se produit. Je sais que c’est de la fiction, que ma réaction est peut-être disproportionnée, mais cet aspect a été une tâche sur le beau tableau qu’a été le final. Pour moi, il fallait ne pas fermer la porte à de possibles retrouvailles dans l’imaginaire du téléspectateur. En effet, j’ai du mal à concevoir qu’aucune fille ne vienne au mariage de Bree avec Trip, que Lynette ne voie jamais la fille que son fils a eu avec Julie, et par la même occasion, Susan… Autre point qui m’a dérangée : comment Bree, après toutes ces années au cours desquelles on a pu la voir se décoincer un max, peut-elle rejoindre un club de conservateurs ?!?!? C’est trop bizarre. Bree peut garder ses tendances conservatrices, c’est son droit. Cependant, elle a vécu tellement de choses allant à l’encontre de tout principe conservateur. Elle a été alcoolique, elle a accepté l’homosexualité de son fils, elle est sortie avec un homme plus jeune qu’elle, elle a même mis de côté certains principes pour aider les autres, elle a multiplié les aventures sans lendemain dans la saison 8, elle a failli aller en prison… La Bree à la fin de la série est tellement éloignée de celle qu’on a découverte au début que la voir revenir à ce qu’elle était avant me paraît insensé. C’est comme si elle régressait tout à coup. Surtout, son passé va forcément resurgir et impacter sur sa relation avec les autres femmes conservatrices…  Gabrielle, Susan, Lynette et Bree ont toutes eu une belle vie, mais le hic, c’est que cette séparation était définitive…

 

Et vous, qu’en avez-vous pensé ?

 

Sériecalement vôtre,

VK

23 mai 2012

HAWAII FIVE-0, EPISODE 2*13, “KA HO’OPONOPONO”

Ce que j'en ai pensé...

 

(diffusion française)

 

Le mystère autour de l’identité du fameux Shelburne ne fait que devenir de plus en plus oppressant, ainsi que celui concernant la personnalité de Joe White. L’enquête de l’épisode sur la jeune adolescente assassinée dans l’objectif d’éviter de faire sortir perdant d’un procès une société était bien dosée avec les scènes relatives à l’intrigue Shelburne. L’investigation ne perdait aucunement de son intérêt, c’est-à-dire que je n’ai pas ressenti qu’elle avait été expédiée à la va-vite pour faire de la place au fil rouge de la saison. Au contraire, on avait de quoi s’occuper entre les interrogatoires, les nouvelles pistes et l’arrestation des coupables. Et summum atteint lorsque Steve se met à défier le business man, et j’avais vraiment cru qu’il le sauverait (malheureusement, malgré tous ses efforts, Steve n’a pas pu repousser l’inévitable). Bon, certes, le coup de la relation entre le principal du lycée et une élève n’est pas nouveau et est loin d’être phénoménal, d’ailleurs, on pressentait facilement lors de la course poursuite en voiture que le conducteur suspect n’était autre que le principal. De même le meurtre orchestré pour sauver une société pour éviter un procès n'est pas innovant. Cependant, ce n’était pas non plus mauvais au point de détester. Ce n’est pas l’enquête du siècle, mais personnellement, j’ai globalement apprécié. En fait, il aurait été difficile d’approfondir et de proposer davantage de pistes et rebondissements, étant donné le traitement de l’affaire Shelburne. En somme, le mélange était assez bien équilibré et ceci  rendait l’épisode agréable à suivre.


Alors maintenant, parlons un peu plus de Shelburne. On peut dire qu’Hawaii Five-0 sait maintenir en haleine le spectateur avec le mystère Shelburne, grâce à ces petites scènes laissées par-ci, par-là, sans qu’il devienne pour le moment assommant. Les ennuis ne font que s’aggraver pour Joe White. Le personnage devient de plus en plus complexe et intéressant. Il prend petit à petit, depuis quelques épisodes, une place non négligeable dans la série, et ne fait plus seulement office de simple mentor et militaire. Les choses ne vont pas en s’arrangeant pour lui et son silence n’est pas sans conséquence sur sa relation avec McGarrett. On voit bien que ce dernier, jusqu’alors prêt à lui accorder une confiance aveugle, se rend compte que Joe lui cache quelque chose. McGarrett doute, se pose des questions, envisage même de croire que White est impliqué dans la disparition du chef yakusa (il ne peut plus ignorer certains faits). McGarrett a essayé de protéger White, de le mettre en garde, mais devant l’attitude sereine mais ô combien troublante de White face à la menace des représailles, Steve ne peut que s’interroger. Malgré son incompréhension, il n’hésite pas à prendre des risques pour sortir Joe des griffes d’Adam Noshimuri quand celui-ci enlève Joe et le torture pour avoir des réponses sur la disparition de son père, que Joe est le dernier à avoir vu en vie. C’était quand même drôle de voir Steve s’introduire tout seul dans le domaine d’Adam, armé de son seul pistolet et courage, et récupérer Joe presque les doigts dans le nez (j’ai trouvé cela un peu too much, mais bon, on peut passer, on ne va pas en faire un drame). Et là, alors que Steve pose des questions et martèle à raison qu’il a le droit d’avoir des réponses, surtout après s’être fait torturer par Wo Fat en Corée du Nord et y avoir vu Jenna Kaye se faire exécuter devant ses yeux, White décide de garder le silence et sortir de la voiture, d’une façon décontractée, en total décalage avec l’énervement de Steve. On peut ressentir que Steve se sent trahi, mais surtout qu’il ne comprend pas ce comportement. Mais je reste persuadée qu’il finira par avoir des réponses à force de persévérer, car je doute qu’il choisisse de rester passif.


On a donc assisté à une sorte de séparation. La relation entre Steve et Joe a pris une nouvelle tournure. A savoir si Joe est réellement du côté de Steve ou s’il joue double jeu (soyez encore plus proche de vos ennemis). La situation devient délicate, et il me tarde de découvrir qui est Shelburne et quel est le véritable rôle de Joe dans toute cette histoire. Mais pourquoi ai-je l’impression que son identité demeurera secrète encore longtemps ? Et là, attention à ne pas laisser les choses traîner en longueur, au risque de provoquer la frustration et l’ennui. Car oui, je veux savoir qui est Shelburne, mais si c’est pour attendre encore trois saisons, là, c’est un autre sujet… Et si Shelburne n’était autre que le père de Steve qui, en réalité, a fait croire à sa propre mort ? Ou alors, la mère de Steve qui de même, a simulé son propre meurtre ? Comme vous pouvez le constater, cette question sans réponse me turlupine…

Pour finir :
Mes + : La tournure que prend la relation entre Steve et Joe/ Le mystère autour de Joe et Shelburne
Mes - : Quelques aspects de l’enquête prévisibles (exemple : la relation entre le principal et l’élève)


Et vous, qu’en avez-vous pensé ?


Sériecalement Vôtre,

VK

 

 

31 mai 2012

NCIS : LOS ANGELES, EPISODE 3*04, “DEADLINE”

Ce que j'en ai pensé...


(diffusion française)


Je retiendrai de cet épisode la révélation d'Hetty à Callen. Enfin Callen a des réponses sur son passé. Tout n'est pas résolu, mais maintenant, il sait qui était sa mère et le prénom de son grand-père, à savoir Georges. Le pauvre, il avait bien mérité ces explications. On en apprenait par la même occasion quel rôle avait joué Hetty dans la vie des Callen, et plus exactement dans la vie de la mère de Callen. On sentait un Callen soulagé, ému de connaître la vérité après tant d'années d'interrogation et de recherche et qui évacuait toute cette tension, frustration et colère peut-être dans la salle de sport. J'ai apprécié connaître ces éléments de vie dès cet épisode, au lieu d'attendre encore et encore avant d'avoir un début de réponses. C'est vrai que le mystère sur le passé de Callen dure depuis les origines la série, mais c'est agréable d'avoir de temps à autre des réponses, après une suite d'éléments ajoutant du mystère au mystère original. Cependant, je souhaiterais que les autres personnages aient eux aussi une intrigue sur fond de mystère. Que cela ne soit pas exclusivement réservé à Callen.

Je retiendrai également de ce volet Deeks et son chien. J'adore ce personnage. Il est drôle (mais je ne ressens jamais de lourdeur dans son attitude désinvolte, ce qui me plaît), un peu enfantin par moments. Il se chamaille avec Kensi, mais c'est toujours dans la bonne humeur. Je préfère même le duo Kensi/Marty à Callen/Sam. Je ne sais pas pourquoi, il y a un truc qui se dégage du premier tandem et qui me parle plus que le second. Deeks et Blye forment un beau couple... de travail, je précise, sait-on jamais. Après, est-ce qu'un couple amoureux marcherait ? Pour être franche, je n'en ai pas envie. Ils sont bien comme ils sont, j'aime leur complicité, leur relation en chien/chat. Et puis on a déjà assez de ship dans d'autres séries. D'ailleurs, pourquoi faut-il toujours envisager un ship entre un héros et une héroïne qui sont coéquipiers ? Bref, les scènes avec le chien étaient hilarantes. Surtout celle avec la radio branchée sur la station médicale sortant des descriptions peu réjouissantes. Il y avait un super décalage humoristique entre le chien et le discours proposé par la radio. Et que dire de Sam qui ne supporte pas le chien au départ ? Ces scènes étaient bien sympathiques.

Pour finir :
Mes + : Les révélations d'Hetty à Callen/ Les scènes avec le chien de Deeks
Mes - : Aucun

Et vous, qu'en avez-vous pensé ?

Sériecalement vôtre,

VK

2 juin 2012

HAWAII FIVE-O, EPISODE 2*14, "PU’OLO"

Ce que j’en ai pensé

 

(diffusion française)

 

Bon épisode qui apportait des réponses au mystère sur l’identité du fameux Shelburne. On sait maintenant qu’il n’est autre que… Joe White ! Etrangement, j’en suis restée surprise. Je ne m’y attendais pas du tout. Je pensais que Shelburne était une tierce personne. Et bien non, de toute évidence. J’ai bien aimé cet épisode dans la mesure où il continuait sur le fil rouge qui n’était pas laissé à l’abandon pour plusieurs épisodes avant de refaire surface. De plus, il apportait des réponses. Donc maintenant, on apprenait non seulement l’homme se cachant derrière cet alias Shelburne, mais on découvrait également pourquoi Wo Fat était obsédé par cet homme : celui-ci avait tout simplement tué son père ! Décidément, tout est question de père dans Hawaii Five-O : le père de Steve, le père de Wo Fat, le père du jeune Noshimuri, ainsi que de vengeance du père. Maintenant, l’autre mystère à percer est de découvrir les circonstances de la mort du paternel de Wo Fat…

 

L’histoire avec Danny et son ex-femme était sympathique, elle aussi. Malgré leur divorce, les deux sont restés proches, et leurs scènes ensemble et celles entre Danny et sa fille sont toujours charmantes. J’étais tout de même un peu triste que Danny, qui est un personnage que j’aime beaucoup, ne soit pas le père du bébé. J’aurais vraiment cru, avec cette intrigue secondaire, qu’il se remettrait avec son ex-femme. Enfin, ce ne sera pas pour tout de suite, il faudra faire avec.

 

Du côté de l’enquête du jour, je l’ai trouvée plus intéressante que celle de l’épisode précédent, avec la lycéenne assassinée dans sa chambre. Il y avait, dans le 2*14, plus d’action et un bon rebondissement. Après, je trouve dommage qu’on n’en ait pas plus appris sur les tueurs et leur plan, mais je pense qu’avec les scènes de vie privée et du mystère Shelburne, il ne restait plus vraiment de temps pour approfondir cet aspect qui, finalement, n’était pas tant la priorité du moment. Par contre, il y avait un bon équilibre, un bon rythme entre les scènes des différents arcs narratifs.  En fin de compte, ce fut un épisode agréable à suivre et qui ne m’a pas laissée sur ma faim.

 

Pour finir :

Mes + : La révélation sur l’identité de Shelburne/ Le flashback sur Steve et la scène où il se recueille sur la tombe de son père avec Joe/ Les scènes avec Danny et son ex-femme.

Mes - : Pas beaucoup d’information sur les plans des meurtriers

 

Et vous, qu’en avez-vous pensé ?

 

Sériecalement vôtre,

VK

 


12 juillet 2012

NCIS : LOS ANGELES, EPISODES 3*11-3*14, “HIGHER POWER”-“PARTNERS”

Ce que j’en ai pensé…

 

(diffusion fr)

 

L’humour est toujours au rendez-vous dans NCIS, et c’est ce qui fait qu’on arrive à suivre les épisodes quand bien même ils ne sont pas les plus percutants au point de rester dans les annales du show. Que ce soit avec la course désespérée de Sam pour acheter un poney (le jouet, pas l’animal grandeur nature), les petites piques entres Kensi et Marty, et les répliques de Hetty, l’humour est toujours présent et bien dosé. La contradiction entre la carrure de Sam et son passé de Navy SEAL et son envie enfantine de se procureur le jouet coûte que coûte m’ont bien fait sourire. La question de Deeks à Kensi sur le chromosome Y (parmi d’autres vannes) également, tout comme la jalousie d’Eric envers Nell lorsqu’elle est amenée à effectuer une mission sous couverture. Voilà ce que je retiendrai de ces différents volets.

 

Il y avait pas mal de recours à des couvertures également, mais je déplore que ces utilisations de fausses identités ne soient qu’une petite étape pour faire progresser l’enquête. En fait, elles ne sont qu’un prétexte pour prouver que le NCIS de Los Angeles est bien spécialisé dans les couvertures. Seulement, c’est dommage de ne pas creuser le sujet et de se contenter d’une ou deux scènes dans laquelle un des agents se fait passer pour telle ou telle personne uniquement dans le but de placer un mouchard dans la salle des serveurs d’une société soupçonnée d’actes illégaux, comme dans l’épisode « Exit Strategy », par exemple. De même, la couverture de Kensi dans « Higher Power » auprès des étudiants et celle de Nell dans « The Watchers » étaient, en fin de compte, peu intéressantes. J’avais espéré voir Kensi évoluer véritablement dans le milieu universitaire, et Nell dans le bureau et flirter avec le collègue, mais non, il n’en fut rien. A peine Kensi se présentait-elle aux étudiants que quelques scènes plus tard, on la voyait déjà investir le domicile de l’un d’entre eux arme au poing et révéler sa véritable identité. Quant à Nell, ma foi, on ne l’a pas vraiment vue faire grand-chose, à part ranger des dossiers. J’aurai voulu voir une véritable mission sous couverture digne de ce nom.

 

Pour l’épisode « Partners », le NCIS avait décidé de se la jouer psychologique avec les interrogatoires séparés des deux agents du DSS (ce qui m’a permis de découvrir l’existence du DSS). Si au départ, ce changement de registre amputé de courses-poursuites et explosions en tout genre était prometteur et permettait de casser un peu les codes de la série pour proposer quelque chose de différent, cela a fini par me lasser vers le milieu de l’épisode. Heureusement que le duo Kensi/Marty connaissait les meilleurs moments et apportait la touche action du show sinon je passais directement à la case dodo. A l’inverse, le côté émotion et investissement personnel de « Exit Strategy » a plus attiré mon attention. On y voyait Sam Hanna assumant ses responsabilités vis-à-vis de Jada tout en s’éloignant du simple mobile de vengeance du frère de Jada.  Ce changement de piste était bien trouvé. Enfin, l’arrivée du directeur assistant Granger m’a complètement rendue indifférente. Plus précisément, le personnage est venu dans la série comme un cheveu sur la soupe et on ne sait presque rien de lui. Il se pose tranquillement, puis part avant de revenir. J’aurai plus envie de dire « WTF ?!? » qu’autre chose. Ce nouveau est sûrement présent pour créer une nouvelle dynamique, mais personnellement, je n’accroche pas. Surtout, j’ai plus l’impression qu’il fait office de décor, malgré son poste. Enfin, attendons de voir ce que la suite nous réserve…

 

Pour finir :

Mes + : L’humour/ L’ambiance de Noel de l’épisode « Higher Power »

Mes - : Des missions sous couverture peu exploitées

 

Et vous, qu’en avez-vous pensé ?

 

Sériecalement Vôtre,

VK

4 septembre 2012

CASTLE, 4*01, “RISE"

The blue cop rises…

(diff fr)

 

Il est indéniable que ce season premiere démarrait sur les chapeaux de roue. Les premières scènes étaient, de par leur contenu et mise en scène, palpitantes et stressantes. Castle s’octroyait des séquences médicales dignes d’Urgences : les flashs sur l’ambulance, les brancardiers faisant la course avec le brancard, les médecins s’affairant autour de Kate, le sang giclant de partout, l’arrêt cardiaque… Pour tout fan de Castle, c’était le top de l’angoisse et du suspens, même si on se doutait bien que Kate allait survivre (sinon, qu’allait devenir Castle ??). Cependant, toujours dans cette séquence introductive, notez le couloir des urgences à la longueur absolument pas pratique. Je n’ai pas pu m’empêcher d’esquisser un sourire en voyant ce couloir presque sans fin. En effet, en supposant que Kate débarque aux urgences, l’agencement de ce service, tel qu’il est présenté dans la série, n’est pas du tout, mais alors pas du tout, pratique. Normalement, qui dit urgences, dit course contre la montre, et par conséquent, l’équipe médicale doit être en mesure de traiter le blessé dans les plus brefs délais dès son arrivée. Or ici, vous remarquerez que les ambulanciers doivent courir pendant des mètres et des mètres avant de rencontrer enfin un médecin. Et cela ne doit pas être facile de prodiguer les premiers soins (exemple : vérifier le pouls avec son stéthoscope) ou tenir une poche (pour l’intraveineuse) alors qu’on est en train de courir comme un dingue ! Bon, je pense que la longueur du couloir était voulue pour accentuer le côté dramatique de la situation…

 

Une fois les scènes critiques passées, arrivait le repos du guerrier, les doutes, les frustrations et le retour du flic blessé sur le champ d’honneur. Castle était attendrissant avec son bouquet fleurs et sa mine déconfite en comprenant que Beckett ne se souvenait de rien. La scène sur la balançoire avait de quoi ravir les fans assidus du couple Beckett/Castle, je n’en doute pas. Voir Castle dire à Beckett qu’elle devait songer à ralentir le rythme dans sa croisade était touchant. Castle avait tout déclenché et après avoir failli perdre la détective, il souhaitait qu’elle prenne un peu de recul, qu’elle ne fonce pas tête baissée dans une lutte longue et difficile. On entrait également dans l’ère du changement, avec l’arrivée de Gates, femme de caractère ; l’arrêt de l’enquête sur le tireur de Beckett ; la réintégration de Castle dans la brigade. On avait droit à de bonnes touches d’humour, entre Castle se refaisant une beauté avant d’entrer dans la chambre de Kate, les rendez-vous secrets entre Esposito, Ryan et Beckett au poste de police pour fuir « l’abominable » Gates, le « chef ou capitaine » de Gates…

 

Par contre, honnêtement, l’investigation sur la fille morte dans la chambre ne m’a pas parue d’un grand intérêt pour ce season premiere. On tournait la page du sniper de l’enterrement trop vite pour une investigation du train train quotidien. Ceci ne regarde que moi, mais j’aurais préféré que cette enquête secondaire serve de fil conducteur pour le deuxième épisode de la saison, qu’elle soit réservée à d’autres fins que celle de combler le season premiere. Je pense qu’elle aurait pu donner de bonnes scènes d’humour et une intrigue retors à souhait. Comme Castle compte depuis quelques années une vingtaine d’épisodes par saison, j’aurais souhaité qu’on prenne le temps dans ce premier épisode de la saison 4. Par exemple, qu’on poursuive la chasse au sniper pour arriver finalement à un cul de sac au lieu de faire un saut de trois mois en moins de quinze minutes. Cela aurait été une bonne occasion de mettre en avant le duo Esposito/Ryan dans leur volonté farouche de coincer le coupable, aidés bien sûr de Castle. Cela aurait été une bonne occasion d’approfondir l’arrivée de Gates en nouvelle chef, au lieu de l’introduire avec une scène du style « oui, au fait, il y a Gates qui est la nouvelle chef et le temps Montgomery est désormais révolu ». On aurait pu la voir arriver dans les locaux, avoir une discussion avec Esposito et Ryan pour leur faire comprendre son point de vue sur l’enquête, renvoyer Castle, etc. Entretemps, on aurait pu avoir quelques scènes où Castle veillait sur Beckett à l’hôpital alors qu’elle était encore inconsciente, encore dans un état préoccupant, puis elle se serait réveillée vers la fin pour apprendre de la bouche de Ryan, Esposito et Castle que l’enquête n’avait rien donné. C’est un peu flou, mais je suis certaine qu’il y avait pas mal de choses à faire sans y inclure tout de suite une affaire traditionnelle, étant donné que Castle a quand même le temps de bien développer ses fils conducteurs, grâce au nombre d’épisodes dont elle dispose. Mais peut-être était-ce aussi un choix de ne pas s’appesantir sur ce sniper car on se doute bien que le meurtre de la mère de Beckett est une longue histoire qui n’est pas prête de se conclure aussi vite… Donc on aurait aussi pu s’ennuyer de voir les protagonistes enquêter pour ne rien trouver, à moins d’y mettre plus de psychologie dans ce season premiere que de moments de réflexion policière… Mais bon, on a quand même pu accentuer le mystère avec la banque et l’incendie certainement pas accidentel… A noter que j’ai bien aimé voir Beckett paniquée face au suspect braquant une arme sur elle et voir sa séance chez le psy. Il y a du pour et du contre dans ces deux visions, mais quoi qu’il en soit, j’ai tout de même bien apprécié ce volet. C’est juste la seconde enquête qui m’a parue inintéressante car trop vite expédiée. Je n’en ressors pas non plus déçue, dépitée. C’était une très bonne rentrée.

 

Et vous, qu’en avez-vous pensé ?

 

Sériecalement vôtre,

VK

29 août 2013

BANDE ANNONCE REAL HUMANS, SAISON 2

 

Voici une BA de la saison 2 De Real Humans qui démarrera en Suède le 1er décembre.

(BA en VO)

Les premières minutes de cette saison avaient été dévoilées lors du festival Série Séries en juillet 2013. Vous pouvez y lire mon retour sur celles-ci : festival Série Séries 2013. Vous pouvez également lire ma review de la saison 1.

 

Seriecalement vôtre,

VK

25 septembre 2013

TV reviews in English: section open!

 

Hello, guys!

 

I decided to dedicate a section to reviews in English, to discuss about TV series with people who don’t speak French. I apologize in advance for the mistakes.

The reviews may not follow the original airings. The reviews won’t cover the entire list of TV series (this is not the purpose anyway^^).

The reviews will reflect my personal opinion: I’m not trying to give a serious and neutral one. I’m sharing how I felt about the episode. Don’t hesitate to react (but politely, please): it will be nice to talk with other fans.

Of course, you’re invited to read the articles in French!

 

See you soon,

VK

28 avril 2012

PRESENTATION

Bonjour à toutes et à tous !

 

Tout d'abord, merci d'avoir accepté de vous être arrêtés sur mon nouveau blog, Sériecalement Vôtre, ou http://seriecalementv.canalblog.com/, et je vous souhaite la bienvenue !

Avant de vous laisser vagabonder sur ce domaine et en découvrir les moindres recoins, permettez-moi de me présenter et de vous introduire à ce blog.


Je m'appelle VK et comme vous l'aurez compris, il s'agit de mon pseudonyme. S'il vous est arrivés de passer du côté de You Tube, ou de forums français dédiés à la série télévisée Esprits Criminels (Criminal Minds en VO), alors dans ce cas, vous avez pu m'y voir. J’aime bien évidemment les séries télé, mais aussi écrire et faire des montages vidéo. Après ces quelques lignes, revenons donc à ce qui nous intéresse ici. Comme beaucoup d'entre vous je suppose, j'aime regarder les séries télévisées, sans être pour autant une fan hystérique. J'aime juste consacrer de temps à autre quarante deux (ou vingt, selon le format) minutes de ma vie à visionner un épisode. J'aime aussi, à mes heures perdues, participer à des forums sur des séries, pour y déposer mes commentaires sur les épisodes ou la série en général, voire y poster quelques messages délirants.

 

Alors, comment en suis-je arrivée à créer ce blog? Et bien, la réponse est fort simple, en fait. Tout est parti pendant la période où j'effectuais un stage au sein d'une entreprise ayant un lien avec le monde des séries tv. Au fur et à mesure de mon expérience professionnelle, j'y ai pu goûter aux joies de suivre au jour le jour les actualités télévisuelles, et je me suis surprise à mettre sur papier certaines de mes pensées relatives à des épisodes que j'avais pu voir (le rendu était bien plus long que les messages que je laissais sur les forums). Etant donné que j'avais décidé d'entrer en mode « je mets mes réactions à chaud par écrit » pour plusieurs séries et que je souhaitais les partager avec la communauté, en faisant fi des préférences de chacun, mais en permettant à plusieurs personnes suivant des séries différentes de se regrouper en un endroit commun, je me suis dite, un beau jour: « et pourquoi je ne tiendrai pas un blog? ». Un espace que j'agencerai selon mes humeurs, sans contrainte, pour un public large. Je vous épargnerai des détails pour en arriver au point essentiel, à savoir la naissance de ce blog.

 

Quel est donc le but de ce blog? Ma foi, je pense que son contenu évoluera en fonction de mes disponibilités, mes envies, mes projets et autres évènements. A l'heure d'aujourd'hui, vous y trouverez mes réactions plus ou moins mûries, d'épisodes ou de saisons ou de l'ensemble d'une série (diffusion française ou internationale). Des réactions qui se voudront personnelles, à la fois mes coups de cœur, mais aussi mes coups de gueule. Vous aurez parfaitement le droit d'avoir une autre opinion et je vous encourage à les partager, ne serait-ce que pour me permettre d'entrevoir des possibilités que j'aurais occultées involontairement, et faire un retour sur mes réflexions. Mais n'oubliez pas, l'important, c'est de faire tout cela dans la bonne humeur et dans le respect de tous ceux qui participeront à l'exercice. Vous trouverez également des réactions quant aux nouvelles glanées par-ci par-là sur les saisons en cours aux Etats Unis, ou ailleurs, si c'est le cas. J'essaierai en outre de vous narrer mes péripéties survenues au cours d'évènements en lien avec les séries tv (ou cinéma si l'occasion se présentait), ainsi que j'espère, partager des photos avec vous.

 

Par contre, je dois vous prévenir : je ne prétends absolument pas parler en tant qu'experte des séries, des médias. Je ne saurai vous informer en temps réel et de façon complète sur chaque série qui existe ou a existé, d’ailleurs, ce n’est pas mon objectif. Je ne suis qu'une fan qui parle en son nom. Ne vous attendez donc pas à lire des paragraphes dignes de critiques de professionnels, ne cherchez pas de discussions philosophiques. Comme je l'ai déjà mentionné plus haut, je fais cela dans la bonne humeur, sans prétention, sans prise de tête. Juste pour mon plaisir, en définitive, quand j'en ai le temps. J'essaierai de nourrir le blog le mieux possible, mais j'en appelle à votre indulgence si je connaissais des moments d'absence (dus à divers projets professionnels, personnels). Et pardon d’avance pour les fautes d’orthographe qui réussiraient à échapper à mes yeux (et oui, je ne suis pas parfaite et il m’arrive de commettre des erreurs, comme tout le monde, je pense).

 

Enfin, un message un peu refroidissant mais nécessaire. Tous les messages sont les bienvenus. Cependant, tout message à caractère diffamatoire, raciste, portant atteinte à l'intégrité d'autrui de quelle que manière qui soit et évoquant le téléchargement illégal sera banni.

 

Je suis certaine que nous pourrons passer d'agréables interludes, et je vous dis à très bientôt !

 


Sériecalement Vôtre,

VK

10 juin 2012

SECTION DE RECHERCHES, SAISON 6

Ce que j'en ai pensé...

 

 

Cette année, j'ai découvert Section de Recherches. Oui, j'ai six ans de retard, mais l'important à retenir est que j'ai fini par regarder cette série. Elle fut pour moi une agréable surprise. Ce n'est, certes, pas la série révolutionnaire par son thème, mais elle reste néanmoins une bonne série policière à mes yeux. J'ai été frappée par les intrigues fouillées, et ça se voyait qu'elles avaient été pensées, réfléchies. Des enquêtes toujours intéressantes de semaine en semaine. Des enquêtes approfondies qu'il fallait suivre avec attention. Un peu d'étourderie et il devenait difficile de reprendre le fil. Chaque histoire présentait différents éléments qui, si à première vue, paraissaient déconnectés les uns des autres, jouaient en fin de compte un rôle dans l'affaire. On assistait à un enchevêtrement logique d'indices qui intervenaient chacun à un moment précis et avaient chacun une signification. Rien n'était laissé au hasard. J'ai également aimé ce côté flashback offert par la série, qui permettait de personnifier les victimes. Grâce aux flashbacks, les victimes n'étaient plus que de simples cadavres à autopsier, mais on s'en sentait plus proche en les voyant agir dans leur passé. Les flashbacks ajoutaient aussi de la psychologie pour comprendre la victime: ses actions, son état d'esprit. Ce schéma narratif m'a rappelée Cold Case, mais Section de Recherches s'en distinguait. Il y avait des flashbacks, mais la série diffère de l'américaine par son côté plus scientifique (avec les deux laborantins), et surtout, ces deux séries ne sont pas dans la même optique. Cold Case est plus sur la justice apportée aux victimes oubliées dans les cartons, sur l'affect, l'émotion. Section de Recherches reste dans le présent et il n'y a pas ce côté exacerbé d'émotion qu'on pouvait souvent trouver dans Cold Case.

 

J'ai accroché au thème et à la dynamique Section de Recherches. Par contre, j'ai encore du mal à me familiariser avec l'équipe. Alors me direz-vous à juste titre, j'avais quand même une dizaine d’épisodes pour le faire et donc c'est moi qui ne suis pas douée. Je ne sais pas pourquoi, mais j'ai encore du mal à retenir les noms des personnages, sauf pour Nadia et Marco. D'ailleurs, j'ai un faible pour ces deux personnages, d'où certainement le fait que j'ai en mémoire leurs prénoms. J'aime ce duo: il est drôle, il y a une super alchimie entre ces deux personnages qui se taquinent, mais sans jamais tomber dans le running gag. Nadia est une femme qui ne se laisse pas marcher sur les pieds, qui a le sens de la répartie. Bref, c'est elle qui m'a le plus percutée. Quant aux autres, j'ai eu un peu du mal à m'habituer à les voir en tenue de civil alors qu'ils sont gendarmes. Mais bon, je ne vais pas tergiverser sur ce détail. J'ai encore du mal avec leurs noms, peut-être parce qu'ils m'ont moins percutés que Nadia. En outre, je trouve qu'il y a moins d'esprit de famille, d'esprit bon enfant dans cette équipe que dans d'autres que l'on peut voir à la télé. Pour donner des exemples : il y a moins de moments légers du style ceux entre Kensi et Deeks, NCIS : Los Angeles, ou comme dans NCIS. Je trouve les gendarmes enquêteurs moins proches les uns des autres, l'alchimie est moins flagrante. Elle existe sûrement, mais étant donné que je ne suis pas la série depuis ses débuts, je ne peux me baser que sur cette saison 6 et j'ai l'impression qu'il y a moins de complicité. Les personnages sont plus neutres, ils entretiennent une relation de travail (sauf certains, d’après ce que j’ai compris), sans grand plus, ou alors on ne le voit pas assez. Et que dire du procureur qui, finalement, ne fait pas grand chose dans la plupart des épisodes à part écouter le premier briefing de l'équipe ? Personnellement, son rôle est vraiment très secondaire, voire tertiaire. Il ne participe pas de façon significative à l'investigation, et du coup, vu le peu de scènes dans lesquelles il apparaît, je n’arrive pas à me familiariser avec lui. 

 

Globalement, la saison 7 possédait des enquêtes de qualité. J'ai eu une préférence pour l'épisode dans le camp de vacances et celui avec le gigolo. Rendez-vous l'année prochaine pour la prochaine saison, s’il y a !

 

Et vous, qu'en avez-vous pensé ?

 

Sériecalement vôtre,

VK

 

17 juillet 2012

SMASH, EPISODES 1*03 "Enter Mr. DiMaggio" & 1*04 "The Cost of Art"

(diff fr)

 

On poursuit l’aventure Marilyn Monroe avec l’entrée d’un nouveau personnage, donc d’un nouvel acteur rejoignant la troupe pour le spectacle. Il s’agit de Michael Swift, alias Joe Dimaggio, et accessoirement ancien amant de Julia. L’épisode 1*03 était teinté du thème des relations de proximité entre les gens du spectacle (dans son sens large) : il n’est ainsi pas rare que deux personnes du milieu vivent une liaison. J’ai bien aimé la réaction offusquée de Tom en apprenant la relation entre Ivy et Derek et la réaction mesurée de Julia lui expliquant que c’est une chose qui se produit souvent. Une Julia absolument pas dérangée ni choquée parce qu’elle-même a vécu cela. L’épisode 1*03 contenait moins de chorégraphies, je l’ai trouvé plus en douceur au niveau du rythme, mais il se suivait avec plaisir. J’ai bien aimé le duo Michael/Ivy. Belle chanson. Avec l’arrivée de ce nouveau protagoniste, je suis impatiente de voir comment Julia va gérer leur lien et si ce lien va être livré en plein jour, ce qui risque, si cela se produit, d’avoir un fort impact sur la famille de Julia…

 

En parlant de Julia, j’adore comment elle se montre dure, voire antipathique avec l’assistant de Tom. Elle ne se prive pas pour l’envoyer sans ménagement sur les roses. Ceci-dit, je trouve son attitude pas très sympathique. C’est vrai quoi, c’est pas comme si l’assistant avait commis un crime qui avait été préjudiciable à Julia… Bon, sauf si on parle de la vidéo d’Ivy postée sur le net… Mais cela-dit, je ne pense pas que Julia ait besoin de faire preuve de condescendance à l’égard de l’assistant, surtout que Tom l’apprécie… La mise au point de cet assistant à Julia était magistrale, j’ai adoré comment elle ne trouve plus rien à dire. Mais lui non plus n’est pas tout blanc et je me demande bien ce qu’il a l’intention de faire après avoir « emprunté » le cahier de Julia… Œil pour œil, dent pour dent ? Ces confrontations cinglantes montrent néanmoins le caractère parfois conflictuel entre les artistes et d’une certaine manière, elles pimentent Smash… Tout comme les interactions entre Tom et Derek, qui sont parfois hilarantes tant elles ressemblent à des comportements enfantins. Julia est en fait celle qui fait office de messager, de conseillère entre les deux hommes quand elle pousse Derek à inviter Tom à sa soirée, ou quand elle essaie de convaincre Tom d’aller à la soirée de Derek.

 

Malgré sa défaite suivie d’une grande déception en dépit de tous ses efforts à le cacher, Karen reprend cependant espoir avec la belle opportunité offerte par Derek à faire partie de l’ensemble… Mais c’est sans compter les stratagèmes dignes d’une diva d’Ivy à réduire Karen au silence, par jalousie, peur d’être elle-même évincée par sa concurrente. J’avais pitié pour Karen qui se faisait malmener à chaque répétition, sous les regards moqueurs de ses partenaires d’ensemble. Heureusement, tout s’est conclu dans la bonne humeur pour elle. Grâce à des collègues de répétition, Karen a compris qu’elle devait jouer le jeu, qu’elle devait faire corps avec l’ensemble, que cela n’était pas une punition, mais une façon de procécéder. Faire partie de l’ensemble est également une contribution à la qualité du spectacle et ce n’est pas forcément qu’une tâche de besogne. Et grâce à Karen, certains participants ont compris qu’en fin de compte, la novice débarquée tout droit d’un bled était comme eux, ou qu’eux, étaient comme elle : eux aussi sont venus de quelque part (d’un petit village ou d’une grande ville), eux aussi ont rêvé de se faire une place à Broadway, eux aussi sont passés par la case castings à répétition (suivis très souvent d’une réponse négative), eux aussi ont été des débutants. Finalement, ils se sont soudés avec Karen, l’ont prise sous leurs ailes au lieu de la regarder de haut. Ils sont une sorte de mentor, et j’espère que cette cohésion durera car elle peut donner lieu à de belles amitiés, comme celles entre Ivy et ses comparses, ou Julia et Tom.

 

Dans un autre registre, Eileen trouve enfin une solution pour le financement du spectacle, après de multiples déboires ne faisant que lui renvoyer en plein visage avec cruauté le souvenir de son ex-mari détenteur de la fortune. J’éprouve beaucoup de compassion pour cette femme qui essaie de se reconstruire une nouvelle vie en produisant le spectacle sur Marilyn et qui tombe toujours sur des pépins financiers, et suis donc heureuse de la voir enfin en possession d’un moyen pour financer son projet. Elle est une femme forte qui ne se laisse pas démonter malgré les coups du sort, mais qui garde un doux regard sur ses années de bonheur avec son mari malgré ce qu’il lui a fait subir, sans pour autant pleurer sur son passé et se raccrocher à ce mari volage. Elle a été trompée mais elle avance. Mais pourquoi ai-je la sensation qu’il va bientôt y avoir une nouvelle péripétie sur ce sujet de financement ?

 

Pour finir :

Mes + : La chanson Joe Dimaggio-Marilyn Monroe/ La représentation dans l’appartement de Derek pour la jeune star

Mes - : Aucun

 

Et vous, qu’en avez-vous pensé ?

 

Sériecalement vôtre,

VK

8 août 2012

SMASH, 1*06 -1*12, "Chemistry" - "Publicity"

Le show n'est pas fait, rien ne va plus...

 

(diff fr)

 

Le show Marilyn continue décidément à faire des siennes, et la vie en dehors du show des protagonistes n'est pas non plus de tout repos. Entre une avant première pas franchement formidable sous une chaleur étouffante, une version ultra moderne et pop avec une mise en scène respirant le mystique, une star de cinéma sans aucune expérience de Broadway mais pleine d’idées plus ou moins appropriées pour un spectacle musical, y a-t-il encore une chance pour Bombshell qui a l’air d’être plutôt mal parti ? Les investisseurs ne semblent pas très motivés à apporter leurs fonds, rendant la tâche d'Eileen davantage ardue. Toutefois, la productrice est loin de se laisser abattre aussi facilement, et même, profite de son nouveau statut de célibataire fraîchement divorcée pour se lâcher. Ainsi la voit-on emménager dans un appartement sans se soucier de l'absence de meubles, traîner dans un bar, défoncer la porte donnant accès au système de climatisation dans l'immeuble des répétitions, s'associer avec un nouveau producteur en la personne d'une rockstar déjantée, et renvoyer ses investisseurs initiaux avec théâtralité. Sans oublier son nouvel amant un peu baroudeur au passé saupoudré de combines en tout genre ! Eileen abandonne son ancien univers de la société bourgeoise, guindée, abonnée aux galas mondains, pour une vie plus aventurière avec un soupçon de folie. Le personnage d'Eileen est celui pour lequel j'ai le plus d'affection, parce que cette femme est à la fois une femme d'affaires, une femme qui revit, et ses scènes donnent lieu à d'agréables moments comiques.

 

En ce qui concerne Derek, on retient ses fantasmes matérialisés par la transformation de Karen en Marilyn. Que le metteur en scène rigoureux, parfois au caractère de tyran se mette à avoir des hallucinations de la sorte, c’est mythique. J'ai bien aimé la chanson « Our day will come », très ballade et chanson d'amour. Maintenant, reste à savoir si ces visions perturbantes ont pour origine un attrait pour Karen ou une fascination pour Marilyn Monroe. Je ne sais pas ce que je préfèrerais le plus. Peut-être que ce serait bien que Derek ait eu une révélation artistique concernant Karen, et non pas qu’il ait commencé à fantasmer sur elle pour d’autres raisons… Le metteur en scène connaît également ses moments de gloire comique avec l'arrivée de l'actrice Rebecca Duvall qui a le don de mettre la patience de tout le monde à rude épreuve. Il était jouissif de voir Derek s'impatienter, se retenir d'exploser face à la star de cinéma puis finalement mettre les points sur les i.

 

De même, Tom offre lui aussi de bons moments d'humour à réfréner ses envies de meurtre sur la personne de Rebecca. Le court passage du ciseau était hilarant. Ce personnage commence à devenir (enfin) intéressant, après avoir été lisse depuis le début, et ce, grâce à son histoire avec le danseur noir (dont j'ai oublié le nom, mes excuses). Le côté vie privée de Tom commence à prendre forme. En effet, jusque là, je trouvais que Tom existait principalement parce que les autres personnages existaient. Il évoluait autour des autres. Il intervenait parce qu'Ivy avait un coup de blues et donc avait besoin du réconfort d'un ami, parce que Julia lui confiait ses secrets et parce qu'elle était sa collaboratrice, ou parce qu'il y avait une réunion de travail (dans le bureau d'Eileen et la salle de répétition). Certes, il y a sa relation avec l'avocat, mais bon, soit les scènes étaient d'une rapidité, soit elles étaient peu intéressantes (à la limite des scènes décoratives pour combler l'épisode), soit Tom devait interrompre son rendez-vous galant avec l'avocat pour secourir un autre personnage. J'espère que Tom prendra davantage de place dans l'histoire au lieu de faire office de faire valoir. Je voudrais bien le voir avoir une panne d’inspiration pour une chanson, puis trouver une idée et réfléchir aux paroles et à la musique, le voir pleinement dans le processus de composition.

 

L'intrigue secondaire la moins emballante à mes yeux reste la liaison entre Julia et Michael. Je l'ai trouvée cliché dans la série. Un peu comme la relation entre Ivy et Derek, mais en fait, pour cette dernière, ça passe, parce qu'il n'y a pas infidélité et la série ne fait pas que s'appesantir dessus. J'aurais tellement préféré que Julia résiste, en pensant à sa famille, au lieu de céder à cette tentation destructrice par la suite. Après, j'avais envie de lui dire « bah t'avais qu'à pas franchir le seuil et toute cette histoire, c'est de ta faute ». Finalement, cette liaison a été un mal nécessaire puisque les conséquences de cette histoire m'ont touchée. La réaction de Franck était puissante (je suis bluffée par Brian d'Arcy James). L'effondrement de Leo est poignant et traité avec subtilité. Tout ceci est bien plus intéressant que les scènes de plaisir charnel dans la salle de répétition entre Julia et Michael. D'ailleurs, c'est dommage que Michael se soit envolé à cause de cela. Il est plutôt charmant et a une belle voix. Une voix puissante, chaude, mais capable de sensibilité. En fait, il a ce côté crooner... Et entre nous, il était bien plus convaincant qu'Ivy lors de la première représentation devant les investisseurs. Surtout, le personnage aurait pu bénéficier d'une intrigue moins convenue, être plus exploité, car il y avait des possibilités. Par exemple, je ne sais pas, moi, il aurait pu commencer à adorer le projet, croire en lui, mais en même temps, connaître des difficultés financières et donc être coincé entre son désir de poursuivre l'aventure et ses problèmes d'argent...

 

Les deux aspirantes stars, quant à elles, connaissent toutes les deux des hauts et des bas. Ivy perd d’abord sa voix, puis pète un plomb sur « Paradis terrestre ». Karen caresse une chance incroyable de connaître la gloire en solo, mais encore idéaliste innocente, elle reste fidèle à Bombshell. Je me demande ce que cela donnerait, de voir Karen s’endurcir et perdre un peu son côté artiste avec des principes au fur et à mesure que le spectacle embrasse le succès… Un fossé se creuse entre Karen et Dev en même tems que Karen connaît son quart d'heure de gloire en doublure de Rebecca qui en fait son « amie ». Oui, je doute que ce rapprochement soit sincère... La dépression d'Ivy la rendait fragile, moins peste à vouloir battre la concurrence par tous les moyens. Cela la changeait de l'Ivy superstar mégalomane de l'épisode avec les premières répétitions avec Karen dans l'ensemble. Quant à Karen, je la sens mal, sa relation avec Dev. Le bonhomme se rapproche dangereusement de sa collègue. Après la vision du couple très soudé où c'est même Dev qui pousse Karen à persévérer pour Marilyn, maintenant, le couple se désagrège à petits feux.

 

Enfin, la palme d’or du comique revient sans conteste à Uma Thurman qui donne un nouveau souffle en y interprétant la star Duvall. Smash nous offre la parfaite caricature de la star diva, et Uma Thurman se prête au jeu avec brio. Explosion de rires de ma part quand Rebecca susurre « Let me be your star », à fond dans son interprétation, devant un public un tiers amusé, un tiers scandalisé, un tiers gêné. Comme pour ne rien arranger, non seulement la dame ne sait pas chanter, mais en plus, elle s’impose comme le nouveau membre de l’équipe d’écriture, avec toutes ses idées (pas forcément idéales pour un show musical), et utilise l’équipe technique comme ses domestiques, sans parler de ses divers avis sur tout et rien. Et bien sûr, comme elle est une star, on ne peut pas lui dire les quatre vérités en pleine figure. Avec cette arrivée, on obtient un régal de comédie. Une diva, des coups en traitre, des contretemps techniques et humains, des amours et désamours… Décidément, le show business, ton univers impitoyable…

 

Et vous, qu’en avez-vous pensé ?

 

Sériecalement vôtre,

VK

24 août 2019

DOWNTON ABBEY, AU REVOIR

 

Downton Abbey a fait ses adieux aux téléspectateurs français le 2 janvier 2016 avec son ultime Christmas special. Cet épisode a offert un sympathique et happy end à tous les personnages... enfin, presque tous les personnages car en ce qui concerne Carson, je dirai que sa fin heureuse ne l'est pas entièrement.

Je garderai de bons souvenirs de cette série raffinée. Elle nous a présenté avec brio une belle reconstitution de la société britannique du début du XXème siècle, de l'aristocratie aux personnes dévouées à leur service, avec une galerie de personnages élégants et bienveillants. Je citerai en exemple Lord Grantham, un homme qui s'est montré loyal envers ses domestiques (Carson, Mrs. Padmore, Bates...), qui n'a jamais fait preuve de méchanceté ou d'indélicatesse envers qui que ce soit. Il était un véritable gentleman. Downton Abbey a créé un environnement où l'amour a coexisté avec les tragédies (comment oublier la mort de Matthew et Sybil le jour où ils ont accueilli leur nouveau-né ?), les bouleversements socio-économiques inévitables ou amplifiés par les évènements historiques et l'acceptation de ces changements (Tom, le chauffeur qui s'est marié avec la cadette d'un compte, shocking^^ ! etc.), l'humour (Denker vs. Spratt, les remarques de la comtesse douairière...). Je dirai qu'il a toujours été question d'amour dans Downton Abbey. Mary/Matthew et finalement Mary/Henry, Edith/Michael, Edith/Bertie, Tom/Sybil, Isobel/Lord Merton, Anna/John Bates, et toutes les autres relations qui n'ont pas abouti.

 

 

Pour ma part, je dois avouer que certaines histoires d'amour ainsi que certains protagonistes m'ont ennuyée. Mary a été la plus décevante. Elle a été tout le long l'enfant gâtée d'une famille aisée. Ayant pour objectif d'épouser un homme avec une excellente situation. Bien qu'elle ait accepté Henry à la fin, je n'ai pas été très convaincue par sa démonstration de fierté en apprenant la reconversion d'Henry en vendeur de voitures. Cruelle envers sa propre sœur Edith, se pavanant avec sa nouvelle coupe de cheveux alors qu'Edith venait de recevoir la confirmation du décès de Michael, et lui témoignant presque de l'exaspération. Il était vrai qu'on se doutait qu'il n'y avait plus d'espoir de revoir Michael en vie, mais bon, Mary, il y a des limites... Sur un forum, un internaute me disait qu'avec un tel ego, Mary se devait de se la péter un max... Ce qu'elle a fait avec succès. Pourtant, Mary a montré une autre facette, inattendue et voire incompatible avec ce à quoi elle nous avait habitués... Peste avec sa sœur, l'aînée du comte était très proche de sa femme de chambre et du majordome, et de façon générale, faisait preuve de bonté envers les es sociales en dessous de la sienne.

 

Après la mort de Matthew (je n'ai jamais accroché à l'incessante valse de ces deux-là), je souhaitais que Mary sorte des sentiers battus et entame de nouveaux défis. Gérer le domaine, se réaliser dans une activité, peu importe laquelle. On l'a en effet vue s'impliquer dans la gestion de Downton, mais le sujet était traité à sa surface (une scène de temps à autre). Au lieu de voir des arches narratives percutantes, qu'a-t-on vu ? Et bien, Mary en hésitation face à de nouveaux prétendants, encore et encore... On a l'impression que caser Mary était la seule finalité réservée à ce personnage. Ainsi que la montrer sous son plus mauvais jour uniquement avec sa sœur, et ce, jusqu'à la fin. Prenez par exemple l'affaire Marigold et Mary clamant qu'elle ignorait qu'Edith n'avait encore rien révélé à Bertie... Mouais, mon œil... A mes yeux, Mary a été le personnage le moins passionnant. Je ne sais pas si elle était censée être l'héroïne que les téléspectateurs détesteraient ou envers laquelle ils éprouveraient des sentiments partagés, si c'est le cas, l'entreprise a été réussie.

 

 

A l'inverse, l'évolution de la malchanceuse (pour plusieurs années) Edith a été remarquable. Aux débuts de Downton Abbey, Edith restait un personnage discret, voire presqu'insignifiant. Je crois même que je n'ai jamais fait attention à elle pendant la première saison. Malgré tout, elle a réussi au fil des saisons à devenir une femme mature, moderne, brave. Elle me rappelle un peu la jeune, effrontée, et passionnée Sybil, qui fut la première à bousculer les codes. Edith a en quelque sorte repris le flambeau. Tout comme Mary, Edith a eu de nombreuses aventures de cœur. Au contraire de Mary, ces intrigues ont été un cortège d'épreuves bien plus intéressantes. Edith a été abandonnée à l'autel le jour de son mariage, a eu un enfant en dehors des liens du mariage (totalement ordinaire pour nous aujourd'hui, totalement scandaleux à l'époque !), a dirigé un magazine. La jeune femme en est ressortie plus forte. Elle a complètement mérité une fin joyeuse, et heureusement d'ailleurs, sinon j'en serai restée amère.

 

 

L'amour a donc été un sujet indissociable de Downton, en parallèle du portrait d'une certaine Grande Bretagne d'avant. Si, au départ de ma réflexion je me suis légèrement emportée devant ces amours à répétition, en définitive, elles se comprennent quand on se replace dans le contexte de l'époque où en général, finir vieille fille n'était pas considéré comme situation idéale... L'une des sœurs aurait pu terminer la série en demeurant indépendante et continuer ce rôle de femme avant-gardiste, finalement, les voir heureuses en couple ne me déçoit pas, c'est une fin positive.

Je regrette la relation entre les Bates et la justice : était-ce nécessaire de voir à la fois John et Anna accusés de meurtre deux années de suite ? Je regrette le fait que plusieurs intrigues autour des domestiques aient existé parque qu'elles étaient directement liées à la famille Crawley. Par exemple, on voyait le domestique Y affairé dans la ville W car il/elle accompagnait un membre de la famille Crawley dans la ville W. Toutefois, je ne regrette pas d'avoir vu ces personnages poursuivre/concrétiser leurs rêves : Mrs. Padmore et son Bed & Breakfast, Daisy réussissant ses examens (je la voyais même aller plus loin car elle n'a pas froid aux yeux quand il s'agit de faire entendre ses opinions), Spratt et sa rubrique dans le magazine d'Edith ("et dire que nous avions un expert en bas !" pour reprendre Lady Violet, franchement, je ne m'y attendais pas), Molesley devenant instituteur... Les temps changent, et les personnes également. Autre amertume : quelques intrigues peu approfondies, où on est passé d'un commencement étonnant à un développement et une conclusion trop rapides, alors qu'on perdait du temps sur des histoires pour lesquelles on éprouvait une sensation de déjà-vu. L'implication malencontreuse des Bates dans des affaires criminelles est l'exemple le plus parlant.

 

Voilà des éléments sur lesquels je souhaitais revenir, parmi d'autres en tête, oubliés, ou qui traverseront mon esprit plus tard... Downton Abbey a été une série savoureuse. Avec elle, il ne fallait pas s'attendre à des péripéties grandiloquentes, de prise de position sur des sujets sociétaux ou politiques, seulement au quotidien (presqu'ordinaire) de personnes ordinaires de passage dans un monde en transition, raconté avec douceur et charme (les scènes véritablement violentes se comptent sur les doigts de la main). Certains personnages ont eu une place plus évidente que d'autres mais tous ont connu leurs aventures. Même si j'aurai aimé passer davantage de moments agréables grâce à cette fiction, comme l'a dit Thomas Barrow, l'homme mystérieux avec une sensibilité insoupçonnée, "même les bonnes choses ont une fin". 

 

 

Sériecalement vôtre,

VK

24 août 2019

DOWNTON ABBEY, AU REVOIR

 

Downton Abbey a fait ses adieux aux téléspectateurs français le 2 janvier 2016 avec son ultime Christmas special. Cet épisode a offert un sympathique et happy end à tous les personnages... enfin, presque tous les personnages car en ce qui concerne Carson, je dirai que sa fin heureuse ne l'est pas entièrement.

Je garderai de bons souvenirs de cette série raffinée. Elle nous a présenté avec brio une belle reconstitution de la société britannique du début du XXème siècle, de l'aristocratie aux personnes dévouées à leur service, avec une galerie de personnages élégants et bienveillants. Je citerai en exemple Lord Grantham, un homme qui s'est montré loyal envers ses domestiques (Carson, Mrs. Padmore, Bates...), qui n'a jamais fait preuve de méchanceté ou d'indélicatesse envers qui que ce soit. Il était un véritable gentleman. Downton Abbey a créé un environnement où l'amour a coexisté avec les tragédies (comment oublier la mort de Matthew et Sybil le jour où ils ont accueilli leur nouveau-né ?), les bouleversements socio-économiques inévitables ou amplifiés par les évènements historiques et l'acceptation de ces changements (Tom, le chauffeur qui s'est marié avec la cadette d'un compte, shocking^^ ! etc.), l'humour (Denker vs. Spratt, les remarques de la comtesse douairière...). Je dirai qu'il a toujours été question d'amour dans Downton Abbey. Mary/Matthew et finalement Mary/Henry, Edith/Michael, Edith/Bertie, Tom/Sybil, Isobel/Lord Merton, Anna/John Bates, et toutes les autres relations qui n'ont pas abouti.

 

 

Pour ma part, je dois avouer que certaines histoires d'amour ainsi que certains protagonistes m'ont ennuyée. Mary a été la plus décevante. Elle a été tout le long l'enfant gâtée d'une famille aisée. Ayant pour objectif d'épouser un homme avec une excellente situation. Bien qu'elle ait accepté Henry à la fin, je n'ai pas été très convaincue par sa démonstration de fierté en apprenant la reconversion d'Henry en vendeur de voitures. Cruelle envers sa propre sœur Edith, se pavanant avec sa nouvelle coupe de cheveux alors qu'Edith venait de recevoir la confirmation du décès de Michael, et lui témoignant presque de l'exaspération. Il était vrai qu'on se doutait qu'il n'y avait plus d'espoir de revoir Michael en vie, mais bon, Mary, il y a des limites... Sur un forum, un internaute me disait qu'avec un tel ego, Mary se devait de se la péter un max... Ce qu'elle a fait avec succès. Pourtant, Mary a montré une autre facette, inattendue et voire incompatible avec ce à quoi elle nous avait habitués... Peste avec sa sœur, l'aînée du comte était très proche de sa femme de chambre et du majordome, et de façon générale, faisait preuve de bonté envers les es sociales en dessous de la sienne.

 

Après la mort de Matthew (je n'ai jamais accroché à l'incessante valse de ces deux-là), je souhaitais que Mary sorte des sentiers battus et entame de nouveaux défis. Gérer le domaine, se réaliser dans une activité, peu importe laquelle. On l'a en effet vue s'impliquer dans la gestion de Downton, mais le sujet était traité à sa surface (une scène de temps à autre). Au lieu de voir des arches narratives percutantes, qu'a-t-on vu ? Et bien, Mary en hésitation face à de nouveaux prétendants, encore et encore... On a l'impression que caser Mary était la seule finalité réservée à ce personnage. Ainsi que la montrer sous son plus mauvais jour uniquement avec sa sœur, et ce, jusqu'à la fin. Prenez par exemple l'affaire Marigold et Mary clamant qu'elle ignorait qu'Edith n'avait encore rien révélé à Bertie... Mouais, mon œil... A mes yeux, Mary a été le personnage le moins passionnant. Je ne sais pas si elle était censée être l'héroïne que les téléspectateurs détesteraient ou envers laquelle ils éprouveraient des sentiments partagés, si c'est le cas, l'entreprise a été réussie.

 

 

A l'inverse, l'évolution de la malchanceuse (pour plusieurs années) Edith a été remarquable. Aux débuts de Downton Abbey, Edith restait un personnage discret, voire presqu'insignifiant. Je crois même que je n'ai jamais fait attention à elle pendant la première saison. Malgré tout, elle a réussi au fil des saisons à devenir une femme mature, moderne, brave. Elle me rappelle un peu la jeune, effrontée, et passionnée Sybil, qui fut la première à bousculer les codes. Edith a en quelque sorte repris le flambeau. Tout comme Mary, Edith a eu de nombreuses aventures de cœur. Au contraire de Mary, ces intrigues ont été un cortège d'épreuves bien plus intéressantes. Edith a été abandonnée à l'autel le jour de son mariage, a eu un enfant en dehors des liens du mariage (totalement ordinaire pour nous aujourd'hui, totalement scandaleux à l'époque !), a dirigé un magazine. La jeune femme en est ressortie plus forte. Elle a complètement mérité une fin joyeuse, et heureusement d'ailleurs, sinon j'en serai restée amère.

 

 

L'amour a donc été un sujet indissociable de Downton, en parallèle du portrait d'une certaine Grande Bretagne d'avant. Si, au départ de ma réflexion je me suis légèrement emportée devant ces amours à répétition, en définitive, elles se comprennent quand on se replace dans le contexte de l'époque où en général, finir vieille fille n'était pas considéré comme situation idéale... L'une des sœurs aurait pu terminer la série en demeurant indépendante et continuer ce rôle de femme avant-gardiste, finalement, les voir heureuses en couple ne me déçoit pas, c'est une fin positive.

 

 

 

Je regrette la relation entre les Bates et la justice : était-ce nécessaire de voir à la fois John et Anna accusés de meurtre deux années de suite ? Je regrette le fait que plusieurs intrigues autour des domestiques aient existé parque qu'elles étaient directement liées à la famille Crawley. Par exemple, on voyait le domestique Y affairé dans la ville W car il/elle accompagnait un membre de la famille Crawley dans la ville W. Toutefois, je ne regrette pas d'avoir vu ces personnages poursuivre/concrétiser leurs rêves : Mrs. Padmore et son Bed & Breakfast, Daisy réussissant ses examens (je la voyais même aller plus loin car elle n'a pas froid aux yeux quand il s'agit de faire entendre ses opinions), Spratt et sa rubrique dans le magazine d'Edith ("et dire que nous avions un expert en bas !" pour reprendre Lady Violet, franchement, je ne m'y attendais pas), Molesley devenant instituteur... Les temps changent, et les personnes également. Autre amertume : quelques intrigues peu approfondies, où on est passé d'un commencement étonnant à un développement et une conclusion trop rapides, alors qu'on perdait du temps sur des histoires pour lesquelles on éprouvait une sensation de déjà-vu. L'implication malencontreuse des Bates dans des affaires criminelles est l'exemple le plus parlant.

 

Voilà des éléments sur lesquels je souhaitais revenir, parmi d'autres en tête, oubliés, ou qui traverseront mon esprit plus tard... Downton Abbey a été une série savoureuse. Avec elle, il ne fallait pas s'attendre à des péripéties grandiloquentes, de prise de position sur des sujets sociétaux ou politiques, seulement au quotidien (presqu'ordinaire) de personnes ordinaires de passage dans un monde en transition, raconté avec douceur et charme (les scènes véritablement violentes se comptent sur les doigts de la main). Certains personnages ont eu une place plus évidente que d'autres mais tous ont connu leurs aventures. Même si j'aurai aimé passer davantage de moments agréables grâce à cette fiction, comme l'a dit Thomas Barrow, l'homme mystérieux avec une sensibilité insoupçonnée, "même les bonnes choses ont une fin". 

 

 

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